Chaque année depuis trois ans, la Fédération international Una Voce établit, pays par pays, le bilan de la progression des messes célébrées dans la forme extraordinaire. L’association Paix liturgique vient de publier son propre bilan. Son constat est notamment le suivant : « Le premier constat qui s’impose trois ans après la publication du Motu Proprio est donc que son application est largement sollicitée par les fidèles et globalement freinée ou combattue par une part notable de l’épiscopat.Contrairement à ce qui a été martelé par les ennemis de la réconciliation ou les naïfs, les fidèles catholiques qui souhaiteraient vivre leur foi au rythme de la forme extraordinaire du rite romain sont nombreux… très nombreux ! Pour les évaluer, il ne suffit pas d’aller dans les quelques lieux de culte traditionnel déjà existants mais il convient de s’adresser à tous les catholiques. En effet, si quelques-uns ont fait le choix de quitter leur paroisses et de faire des kilomètres pour assister à la messe de leur préférence, force est de reconnaître qu’il ne s’agit que d’une minorité et que très nombreux sont les fidèles qui, bien que préférant la forme extraordinaire du rite romain, continuent de pratiquer dans leurs propres paroisses. A seul titre d’exemple, une très grande partie des jeunes (sans parler des prêtres et séminaristes diocésains toujours plus nombreux) que l’on croise au pèlerinage de Chartres organisé par l’Association Notre-Dame de Chrétienté ne pratiquent pas dans les chapelles et églises Ecclesia Dei mais viennent du monde diocésain qui n’applique généralement pas (encore ?) le Motu Proprio. Ils viennent... fonte:http://www.summorum-pontificum.fr/category/enquete-et-analyse