Jésus s’adresse à Dieu en l’appelant « Père » . Ce terme exprime la conscience et la certitude de Jésus d’être « le Fils », en communion intime et constante avec Lui, et c’est le point central et la source de toute prière de Jésus. Nous le voyons clairement dans la dernière partie de l’Hymne, qui éclaire tout le texte. Jésus dit : « Tout m’a été donné par mon Père et personne ne sait qui est le Fils sinon le Père ni qui est le Père sinon le Fils et celui auquel le Fils veut le révéler » (Lc 10, 22). Jésus affirme donc que seul « le Fils » connaît vraiment le Père. Toute connaissance entre des personnes – nous en faisons tous l’expérience dans les relations humaines - , comporte une implication, un lien intérieur entre celui qui connaît et celui qui est connu, à un niveau plus ou moins profond : on ne peut connaître sans une communion de l’être. Dans l’Hymne de jubilation, comme dans toute sa prière, Jésus montre que la vraie connaissance de Dieu présuppose la communion avec lui : c’est seulement en étant en communion avec l’autre que je commence à le connaître ; il en est aussi ainsi avec Dieu : c’est seulement si j’ai un contact vrai, si je suis en communion, que je peux aussi le connaître.LIRE...
quarta-feira, 7 de dezembro de 2011
Catéchèse de Benoît XVI : Jésus s’adresse à Dieu en l’appelant « Père »
Jésus s’adresse à Dieu en l’appelant « Père » . Ce terme exprime la conscience et la certitude de Jésus d’être « le Fils », en communion intime et constante avec Lui, et c’est le point central et la source de toute prière de Jésus. Nous le voyons clairement dans la dernière partie de l’Hymne, qui éclaire tout le texte. Jésus dit : « Tout m’a été donné par mon Père et personne ne sait qui est le Fils sinon le Père ni qui est le Père sinon le Fils et celui auquel le Fils veut le révéler » (Lc 10, 22). Jésus affirme donc que seul « le Fils » connaît vraiment le Père. Toute connaissance entre des personnes – nous en faisons tous l’expérience dans les relations humaines - , comporte une implication, un lien intérieur entre celui qui connaît et celui qui est connu, à un niveau plus ou moins profond : on ne peut connaître sans une communion de l’être. Dans l’Hymne de jubilation, comme dans toute sa prière, Jésus montre que la vraie connaissance de Dieu présuppose la communion avec lui : c’est seulement en étant en communion avec l’autre que je commence à le connaître ; il en est aussi ainsi avec Dieu : c’est seulement si j’ai un contact vrai, si je suis en communion, que je peux aussi le connaître.LIRE...