La sainte communion en assure l’intégrité, et a pour but d’y faire participer sacramentellement, mais tandis qu’elle est absolument nécessaire de la part du ministre sacrificateur, elle est seulement à recommander vivement aux fidèles.
Encyclique MEDIATOR DEI
de Sa Sainteté le Pape PIE XII
SUR LA SAINTE LITURGIE
III. LA COMMUNION EUCHARISTIQUE
L’auguste sacrifice de l’autel se conclut par la communion au repas divin. Cependant, comme tous le savent, pour assurer l’intégrité de ce sacrifice il suffit que le prêtre communie ; il n’est pas nécessaire - bien que ce soit souverainement souhaitable - que le peuple lui aussi s’approche de la sainte table.
Pour l’intégrité du sacrifice, celle du prêtre suffit.
Nous aimons, à ce sujet, répéter les considérations de Notre prédécesseur, Benoît XIV, sur les définitions du concile de Trente : " En premier lieu… nous devons dire qu’il ne peut venir à l’esprit d’aucun fidèle que les messes privées dans lesquelles seul le prêtre communie perdent de ce fait le caractère du sacrifice non sanglant, parfait et complet, institué par le Christ Notre-Seigneur, et qu’elles doivent, par conséquent, être considérées comme illicites.lire...