sexta-feira, 7 de outubro de 2011

PIO XII : Es cierto que los sacramentos y el sacrificio del altar tienen una virtud intrínseca en cuanto son acciones del 'mismo Cristo, que comunica y difunde la gracia de la Cabeza divina en los miembros del Cuerpo místico

Venérable Pape PIE XII : Il est vrai que les sacrements et le sacrifice de la messe ont une valeur intrinsèque en tant qu’ils sont les actions du Christ lui-même ; c’est lui qui communique la grâce divine de Chef et la diffuse dans les membres du Corps mystique ; mais pour avoir l’efficacité requise, il est absolument nécessaire que les âmes soient bien disposées. Il faut donc affirmer que l’œuvre rédemptrice, indépendante en soi de notre volonté, requiert notre effort intérieur pour pouvoir nous conduire au salut éternel. Si la piété privée et intérieure des individus négligeait le saint sacrifice de la messe et les sacrements et se soustrayait à l’influx salvifique qui émane du Chef dans les membres, ce serait évidemment chose blâmable et stérile.


Encyclique MEDIATOR DEI


de Sa Sainteté le Pape PIE XII

SUR LA SAINTE LITURGIE


Nécessité de la piété subjective

Il est vrai que les sacrements et le sacrifice de la messe ont une valeur intrinsèque en tant qu’ils sont les actions du Christ lui-même ; c’est lui qui communique la grâce divine de Chef et la diffuse dans les membres du Corps mystique ; mais pour avoir l’efficacité requise, il est absolument nécessaire que les âmes soient bien disposées. Ainsi, à propos de l’Eucharistie, l’apôtre Paul nous dit : " Que chacun s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de ce calice " (I Co XI, 28). C’est pourquoi l’Église, en termes expressifs et concis, nomme-t-elle " défense de la milice chrétienne " (Missale Rom., Feria IV Cinerum : orat post imposit. cinerum.) tous les exercices de purification de l’âme, surtout durant le jeûne du carême ; ils représentent, en effet, les efforts actifs des membres qui veulent, avec l’aide de la grâce, adhérer à leur Chef, afin que, dit saint Augustin " la source même de la grâce apparaisse dans notre Chef " (De praedestinatione sanctorum, 31). Mais il faut remarquer que ce sont des membres vivants, doués de raison et de volonté personnelles ; en approchant leurs lèvres de la source, ils doivent donc nécessairement s’emparer vitalement de l’aliment, se l’assimiler et écarter tout ce qui pourrait en empêcher l’efficacité. Il faut donc affirmer que l’œuvre rédemptrice, indépendante en soi de notre volonté, requiert notre effort intérieur pour pouvoir nous conduire au salut éternel.
Nécessité de la méditation et des pratiques de piété

Si la piété privée et intérieure des individus négligeait le saint sacrifice de la messe et les sacrements et se soustrayait à l’influx salvifique qui émane du Chef dans les membres, ce serait évidemment chose blâmable et stérile. Mais lorsque tous les exercices de piété non strictement liturgiques ne visent l’activité humaine que pour la diriger vers le Père des cieux, pour exciter efficacement les hommes à la pénitence et à la crainte de Dieu, pour les arracher à l’attrait du monde et des plaisirs, et réussir à les conduire par un dur chemin au sommet de la sainteté, alors ils ne méritent pas seulement Nos plus grands éloges, mais ils s’imposent par une absolue nécessité, car ils démasquent les écueils de la vie spirituelle, ils nous poussent à l’acquisition des vertus et ils augmentent l’ardeur avec laquelle nous devons nous consacrer entièrement au service de Jésus-Christ. La piété authentique, que le docteur angélique appelle " dévotion " et qui est l’acte principal de la vertu de religion - acte qui met les hommes dans l’ordre, les oriente vers Dieu et les fait s’adonner librement à tous les exercices du culte divin (Cf. s. Thomas. Summa Theol., IIa IIae. q. 82, a. 1.) cette piété authentique a besoin de la méditation des réalités surnaturelles et des pratiques de piété pour s’alimenter, s’enflammer, s’épanouir et nous pousser à la perfection. Car une juste conception de la religion chrétienne réclame qu’avant tout la volonté soit consacrée à Dieu et qu’elle exerce son influence sur les autres facultés de l’âme. Mais tout acte de volonté présuppose l’exercice de l’intelligence, et avant même que naissent le désir et le projet de se consacrer à Dieu dans le sacrifice de soi-même, il est nécessaire de connaître les raisons et les motifs qui commandent la religion, comme la fin dernière de l’homme et la grandeur de la majesté divine, le devoir de se soumettre au Créateur, les inépuisables trésors de l’amour dont Dieu a voulu nous enrichir, la nécessité de la grâce pour atteindre le but assigné, et la voie spéciale que la divine Providence a voulue pour nous, en nous unissant tous à Jésus-Christ notre Chef, comme les membres d’un corps. Et parce que les motifs de l’amour n’ont pas toujours de prise sur notre âme agitée par les mauvaises passions, il est fort opportun que la considération de la justice divine nous impressionne salutairement pour nous amener à l’humilité chrétienne, à la pénitence et à l’amendement.

PIO XII : Es cierto que los sacramentos y el sacrificio del altar tienen una virtud intrínseca en cuanto son acciones del 'mismo Cristo, que comunica y difunde la gracia de la Cabeza divina en los miembros del Cuerpo místico; pero para tener la debida eficacia exigen una buena disposición de nuestra alma.Hay pues, que afirmar, que la obra de la Redención, independiente en sí de nuestra voluntad requiere el último esfuerzo de nuestra alma para que podamos conseguir la eterna salvación.Si la piedad privada e interna de los individuos descuidase el augusto sacrificio del altar, y se sustrajese al influjo salvador que emana de la Cabeza a los miembros, esto sería, sin duda, reprochable y estéril


"Mediator Dei"
Sobre la Sagrada Liturgia
20 de noviembre de 1947


5) Doctrina verdadera.
44. Es cierto que los sacramentos y el sacrificio del altar tienen una virtud intrínseca en cuanto son acciones del 'mismo Cristo, que comunica y difunde la gracia de la Cabeza divina en los miembros del Cuerpo místico; pero para tener la debida eficacia exigen una buena disposición de nuestra alma. Por esto advierte San Pablo, a propósito de la Eucaristía: «Examínese cada uno a sí mismo y después coma de este pan y beba de este cáliz». Por esto la Iglesia define breve y claramente todos los ejercicios con que nuestra alma se purifica, especialmente durante la Cuaresma, como «el entrenamiento de la milicia cristiana» (7). Son, pues, acciones de los miembros que con la ayuda de la gracia quieren adherirse a su Cabeza, a fin de que repitiendo las palabras de San Agustín «se nos manifieste en nuestra Cabeza la fuente misma de la gracia» (8). Pero hay que advertir que estos miembros están vivos, dotados de razón; y de voluntad propia, y por esto es necesario que acercando los, labios a la fuente, tomen y asimilen el alimento vital y eliminen todo lo que pueda impedir su eficacia. Hay pues, que afirmar, que la obra de la Redención, independiente en sí de nuestra voluntad requiere el último esfuerzo de nuestra alma para que podamos conseguir la eterna salvación.
45. Si la piedad privada e interna de los individuos descuidase el augusto sacrificio del altar, y se sustrajese al influjo salvador que emana de la Cabeza a los miembros, esto sería, sin duda, reprochable y estéril; pero cuándo todos los consejos y actos de piedad que no son estrictamente litúrgicos fijan la mirada del alma en los actos humanos, únicamente para dirigirlos a nuestro Padre, que está en los cielos; para estimular, saludablemente a los hombres á la penitencia y al temor de Dios y para; una vez arrancados de los atractivos del mundo y, de los vicios, conducirlas felizmente por el arduo camino a la cima de la santidad, entonces son no solamente loables, sino necesarios, porque descubren los peligros de la vida espiritual, nos mueven a la adquisición de la virtud y aumentan el fervor con que todos debemos, dedicarnos al servicio de Jesucristo.

6) Necesidad de meditación y prácticas espirituales.
46. La genuina y verdadera piedad, aquella que el Doctor Angélico llamo, «devoción» y que es el acto principal de la virtud de la religión, por la que los hombres se orientan debidamente, se dirigen conveniente a Dios y se dedican al culto divino, tiene necesidad de la meditación de las verdades sobrenaturales y de las prácticas espirituales, para alimentarse, estimularse y vigorizarse, y para animarnos a la perfección. Porque la religión Cristiana, debidamente practicada, requiere ante todo que la voluntad se consagre a Dios e influya sobre las demás facultades del alma. Pero todo acto de voluntad. supone el ejercicio de la inteligencia y antes de que se conciba el deseo y el propósito de darse a Dios por medio del sacrificio, es absolutamente necesario el conocimiento de los argumentos, y de los motivos que imponen la religión, como por ejemplo, el fin último del hombre y la grandeza de la divina Majestad, el deber de sujeción al Creador, los tesoros inagotables del. Amor con que El nos quiere enriquecer, la necesidad de la gracia para llegar a la meta señalada y el camino particular que la divina Providencia nos ha preparado, ya qué todos, como miembros de un cuerpo, hemos sido unidos con Jesucristo nuestra Cabeza. Y pues que no siempre los motivos del amor hacen mella en el alma agitada por las pasiones, es muy oportuno que nos impresione también la saludable consideración de la divina Justicia, para reducirnos a la humildad cristiana, a la penitencia y a la enmienda de las costumbres.

Venerable PIUs XII : the work of redemption, which in itself is independent of our will, requires a serious interior effort on our part if we are to achieve eternal salvation. If the private and interior devotion of individuals were to neglect the august sacrifice of the altar and the sacraments, and to withdraw them from the stream of vital energy that flows from Head to members, it would indeed be sterile, and deserve to be condemned.

  http://sagrada-familia.org/images/pius12.jpgMEDIATOR DEI
ENCYCLICAL OF POPE PIUS XII
ON THE SACRED LITURGY
TO THE VENERABLE BRETHREN, THE PATRIARCHS, PRIMATES,
ARCHBISHOPS, BISHIOPS, AND OTHER ORDINARIES
IN PEACE AND COMMUNION WITH THE APOSTOLIC SEE

31. Very truly, the sacraments and the sacrifice of the altar, being Christ's own actions, must be held to be capable in themselves of conveying and dispensing grace from the divine Head to the members of the Mystical Body. But if they are to produce their proper effect, it is absolutely necessary that our hearts be properly disposed to receive them. Hence the warning of Paul the Apostle with reference to holy communion, "But let a man first prove himself; and then let him eat of this bread and drink of the chalice."[30] This explains why the Church in a brief and significant phrase calls the various acts of mortification, especially those practiced during the season of Lent, "the Christian army's defenses."[31] They represent, in fact, the personal effort and activity of members who desire, as grace urges and aids them, to join forces with their Captain - "that we may discover . . . in our Captain," to borrow St. Augustine's words, "the fountain of grace itself."[32] But observe that these members are alive, endowed and equipped with an intelligence and will of their own. It follows that they are strictly required to put their own lips to the fountain, imbibe and absorb for themselves the life-giving water, and rid themselves personally of anything that might hinder its nutritive effect in their souls. Emphatically, therefore, the work of redemption, which in itself is independent of our will, requires a serious interior effort on our part if we are to achieve eternal salvation.
32. If the private and interior devotion of individuals were to neglect the august sacrifice of the altar and the sacraments, and to withdraw them from the stream of vital energy that flows from Head to members, it would indeed be sterile, and deserve to be condemned. But when devotional exercises, and pious practices in general, not strictly connected with the sacred liturgy, confine themselves to merely human acts, with the express purpose of directing these latter to the Father in heaven, of rousing people to repentance and holy fear of God, of weaning them from the seductions of the world and its vice, and leading them back to the difficult path of perfection, then certainly such practices are not only highly praiseworthy but absolutely indispensable, because they expose the dangers threatening the spiritual life; because they promote the acquisition of virtue; and because they increase the fervor and generosity with which we are bound to dedicate all that we are and all that we have to the service of Jesus Christ. Genuine and real piety, which the Angelic Doctor calls "devotion," and which is the principal act of the virtue of religion - that act which correctly relates and fitly directs men to God; and by which they freely and spontaneously give themselves to the worship of God in its fullest sense[33] - piety of this authentic sort needs meditation on the supernatural realities and spiritual exercises, if it is to be nurtured, stimulated and sustained, and if it is to prompt us to lead a more perfect life. For the Christian religion, practiced as it should be, demands that the will especially be consecrated to God and exert its influence on all the other spiritual faculties. But every act of the will presupposes an act of the intelligence, and before one can express the desire and the intention of offering oneself in sacrifice to the eternal Godhead, a knowledge of the facts and truths which make religion a duty is altogether necessary. One must first know, for instance, man's last end and the supremacy of the Divine Majesty; after that, our common duty of submission to our Creator; and, finally, the inexhaustible treasures of love with which God yearns to enrich us, as well as the necessity of supernatural grace for the achievement of our destiny, and that special path marked out for us by divine Providence in virtue of the fact that we have been united, one and all, like members of a body, to Jesus Christ the Head. But further, since our hearts, disturbed as they are at Times New Roman by the lower appetites, do not always respond to motives of love, it is also extremely helpful to let consideration and contemplation of the justice of God provoke us on occasion to salutary fear, and guide us thence to Christian humility, repentance and amendment.