publié dans le magistère de benoît XVI le 20 janvier 2010
DISCOURS DU PAPE BENOÎT XVISalle Clémentine
AUX PARTICIPANTS AU CONGRÈS SUR
« L’HÉRITAGE DU MAGISTÈRE DE PIE XII
ET LE CONCILE VATICAN II »
Samedi 8 novembre 2008
Messieurs les cardinaux,
Vénérés frères dans l’épiscopat et dans le sacerdoce,
Chers frères et sœurs,
J’ai  apprécié l’importance du sujet sur   lequel vous avez concentré votre  attention. Ces dernières années, quand   on parlait de Pie xii,  l’attention se concentrait de manière excessive   sur une seule  problématique, traitée qui plus est de manière   généralement  unilatérale. Toute autre considération mise à part, cela a   empêché une  approche adaptée de cette haute figure historique et   théologique  qu’est le Pape Pie xii. L’ensemble de l’activité imposante   réalisée  par ce Pape et, de manière toute particulière, son magistère   sur  lequel vous vous êtes penchés ces derniers jours, sont une preuve    éloquente de ce que je viens d’affirmer. Son magistère se caractérise en    effet par sa vaste et bénéfique étendue, ainsi que par sa qualité    exceptionnelle, si bien que l’on peut dire qu’il constitue un héritage    précieux dont l’Eglise a tiré un grand profit et continue de le faire.
Dans  ce contexte de  grande ampleur Pie  xii a traité des différentes  catégories de personnes  qui, par la volonté  du Seigneur, font partie  de l’Eglise, même s’ils  ont des vocations et  des devoirs différents:  les prêtres, les religieux  et les laïcs. Il a  ainsi édicté de sages  règles sur la formation des  prêtres, qui doivent  se distinguer par  leur amour personnel du Christ,  la simplicité et la  sobriété de leur  vie, leur loyauté envers leurs  évêques et leur  disponibilité envers  ceux qui sont confiés à leurs  soins pastoraux. Dans  l’encyclique «  Sacra Virginitas » et dans  d’autres documents sur la vie  religieuse,  Pie xii a par la suite mis  clairement en lumière  l’excellence du « don  » que Dieu accorde à  certaines personnes en les  invitant à se  consacrer totalement à son  service et au service de notre  prochain  dans l’Eglise. Dans cette  perspective, le Pape insiste  fortement sur  le retour à l’Evangile et au  charisme authentique des  fondateurs et  des fondatrices des divers  ordres et congrégations  religieuses,  prévoyant également la nécessité  de certaines saines  réformes. Il fut  ensuite donné à Pie xii à de  nombreuses occasions  d’aborder la  responsabilité des laïcs dans  l’Eglise, en profitant en  particulier  des grands congrès internationaux  dédiés à ces sujets. Il  abordait  volontiers les problèmes de chaque  profession, en indiquant,  par  exemple, les devoirs des juges, des  avocats, des travailleurs  sociaux,  des médecins: à ces derniers le  Souverain Pontife dédia de  nombreux  discours en illustrant les normes  déontologiques qu’ils doivent   respecter dans leur activité. Ensuite,  dans l’encyclique « Miranda   prorsus », le Pape s’arrêta sur la grande  importance des moyens  modernes  de communication, qui, de manière  toujours plus incisive,  influençaient  toujours davantage l’opinion  publique. C’est justement  pour cela que le  Souverain Pontife, qui  valorisa au maximum  l’invention nouvelle de la  radio, soulignait le  devoir des  journalistes de donner des informations  véridiques et  respectueuses  des règles morales.
Pie  xii porta son  attention également sur les sciences et les   extraordinaires progrès  qu’elles accomplissent. Même s’il admirait les   avancées réalisées dans  ces domaines, le Pape ne manquait pas de   mettre en garde contre les  risques qu’une recherche inattentive aux   valeurs morales pouvait  comporter. Un seul exemple suffit: le discours   qu’il prononça sur la  réussite de la fission des atomes est resté   célèbre; cependant, avec une  clairvoyance extraordinaire, le Pape en   appelait à la nécessité  d’interdire à tout prix que ces progrès   scientifiques géniaux fussent  utilisés pour la construction d’armes   meurtrières qui auraient pu  provoquer des catastrophes démesurées   pouvant aller jusqu’à la  destruction de l’humanité. Comment ne pas   ensuite rappeler les longs  discours inspirés concernant la   réorganisation de la société civile,  nationale et internationale, pour   laquelle il indiquait comme fondement  indispensable la justice,   véritable présupposé à une coexistence  pacifique entre les peuples: «   opus iustitiae pax! ». L’enseignement  mariologique de Pie xii mérite   également une mention spéciale: il  atteint son sommet dans la   proclamation du dogme de l’Assomption de la  Très Sainte Vierge Marie,   par laquelle le Saint-Père entendait souligner  la dimension   eschatologique de notre existence tout en exaltant la  dignité de la   femme.
Que  dire de la qualité de l’enseignement  de Pie xii? Il se  refusait à  l’improvisation: il écrivait avec le plus  grand soin tous  ses  discours, soupesant chaque phrase et chaque mot  avant de les  prononcer  en public. Il étudiait attentivement les  différentes  questions et  avait l’habitude de demander conseil à  d’éminents  spécialistes quand  il s’agissait de sujets qui demandaient  une  compétence particulière.  Par sa nature et son tempérament Pie xii  était  un homme pondéré et  réaliste, étranger à tout optimisme facile,  mais  il se gardait  également du danger de ce pessimisme qui ne convient  pas à  un croyant.  Il détestait les polémiques stériles et était  profondément  méfiant  envers le fanatisme et le sentimentalisme.
Ces   attitudes intérieures donnent toute  leur force à la valeur et à la   profondeur, ainsi qu’à la fiabilité de  son enseignement; elles   expliquent l’adhésion confiante à celui-ci non  seulement de la part des   fidèles, mais également de nombreuses personnes  n’appartenant pas à   l’Eglise. En observant la grande étendue et la  qualité élevée du   magistère de Pie xii, on en vient à se demander  comment il a pu en   faire autant, alors même qu’il devait se consacrer à  tous les nombreux   autres devoirs liés à son service de Souverain  Pontife: le  gouvernement  quotidien de l’Eglise, les nominations et les  visites des  évêques, les  visites des chefs d’Etat et des diplomates, les   innombrables audiences  accordées à des personnes privées et à des   groupes très différents.
Aussi  ne doit-on pas s’étonner que son   enseignement continue encore  aujourd’hui à diffuser sa lumière dans   l’Eglise. Cinquante ans se sont  écoulés depuis sa mort, mais son   magistère fécond et éclectique reste  toujours pour les chrétiens   d’aujourd’hui d’une valeur inestimable.  L’Eglise, Corps Mystique du   Christ, est certainement un organisme  vivant et vital, qui n’est pas   figé sur ce qu’elle était il y a  cinquante ans. Mais son développement   se fait dans la cohérence. Aussi  l’héritage du magistère de Pie xii   a-t-il été recueilli par le  Concile Vatican ii et proposé à nouveau aux   générations chrétiennes  successives. On sait que, dans les  interventions  orales et écrites  présentés par les Pères du Concile  Vatican ii, on  trouve plus de mille  références au magistère de Pie xii.  Tous les  documents du Concile  n’ont pas un appareil de notes indiquant  les  références, mais dans les  documents qui en ont, le nom de Pie xii   revient plus de deux cents  fois. Cela veut dire que, exception faite de   la Sainte Ecriture, ce  Pape est la source qui fait autorité la plus   fréquemment citée. De  plus, on sait que les notes apposées à ces   documents ne sont pas, en  général, de simples renvois explicatifs, mais   font souvent partie  intégrante des textes conciliaires; elles ne   fournissent pas seulement  des justifications à ce qui est affirmé dans   le texte, mais en offre  une clef d’interprétation.
Nous   pouvons donc dire que, dans la  personne du Souverain Pontife Pie xii,   le Seigneur a fait à son Eglise  un don exceptionnel, pour lequel nous   devons tous Lui être  reconnaissants. Je renouvelle donc l’expression  de  mon estime pour  l’importance des travaux que vous avez réalisés en   préparation et  pendant le déroulement de ce congrès international sur   le magistère de  Pie xii et je souhaite que l’on continue à réfléchir   sur l’héritage  précieux laissé à l’Eglise par l’immortel Souverain   Pontife, pour en  tirer des applications fructueuses aux problématiques   qui apparaissent  aujourd’hui. Avec ce souhait, et tandis que j’invoque   sur votre travail  l’aide du Seigneur, je donne de tout cœur à chacun  ma  Bénédiction.
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 inundado por um mistério de luz que é Deus   e N´Ele vi e ouvi -A ponta da lança como chama que se desprende, toca o eixo da terra, – Ela estremece: montanhas, cidades, vilas e aldeias com os seus moradores são sepultados. - O mar, os rios e as nuvens saem dos seus limites, transbordam, inundam e arrastam consigo num redemoinho, moradias e gente em número que não se pode contar , é a purificação do mundo pelo pecado em que se mergulha. - O ódio, a ambição provocam a guerra destruidora!  - Depois senti no palpitar acelerado do coração e no meu espírito o eco duma voz suave que dizia: – No tempo, uma só Fé, um só Batismo, uma só Igreja, Santa, Católica, Apostólica: - Na eternidade, o Céu!
inundado por um mistério de luz que é Deus   e N´Ele vi e ouvi -A ponta da lança como chama que se desprende, toca o eixo da terra, – Ela estremece: montanhas, cidades, vilas e aldeias com os seus moradores são sepultados. - O mar, os rios e as nuvens saem dos seus limites, transbordam, inundam e arrastam consigo num redemoinho, moradias e gente em número que não se pode contar , é a purificação do mundo pelo pecado em que se mergulha. - O ódio, a ambição provocam a guerra destruidora!  - Depois senti no palpitar acelerado do coração e no meu espírito o eco duma voz suave que dizia: – No tempo, uma só Fé, um só Batismo, uma só Igreja, Santa, Católica, Apostólica: - Na eternidade, o Céu!