Enquête sur
la messe
traditionnelle
1988-1998
dixième anniversaire
du Motu proprio Ecclesia Dei
Préface de S. Em. le
cardinal Alfons Maria Stickler
Préface
C’est bien volontiers que je salue l’initiative de la
revue La Nef de publier une enquête sur le bilan du
Motu proprio Ecclesia Dei à l’occasion du dixième
anniversaire de sa promulgation.
La liturgie est un bien qu’il faut préserver étant donné
le lien étroit entre la foi et la liturgie – lex orandi, lex
credendi. Le Concile Vatican II, dans la constitution
Sacrosanctum concilium, enseigne que la liturgie obéit
à des lois similaires à celles de la foi. Il faut se souvenir
de l’enseignement du Concile : « La liturgie comporte
une partie immuable, d’institution divine, et des parties
sujettes au changement, qui peuvent varier au cours
des âges, et même le doivent s’il s’y introduit des
éléments qui correspondent mal à la nature de la
liturgie latine elle même » (n. 21). Ces éléments, ne
sont-ils pas présents aujourd’hui dans la liturgie latine
réformée ?
On peut remarquer, d’ailleurs, que la liturgie issue de
la réforme de 1969 ne correspond pas sur certains
points à la volonté clairement exprimée des Pères
conciliaires. Pour ne prendre qu’un exemple, la réforme
liturgique a détruit un principe théologique qui,
pourtant, a été affirmé, et par le concile de Trente, et
par le second concile du Vatican après une longue et
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sérieuse discussion (j’y assistais et je peux confirmer
que la constitution conciliaire l’a clairement et
substantiellement réaffirmé dans le texte final). Ce
principe est que la langue latine doit être conservée
dans le rite latin. Tout comme le permettait le concile de
Trente, la langue vernaculaire n’a été admise par les
Pères conciliaires de Vatican II que comme une
exception.
La suppression quasi-généralisée du latin a eu pour
résultat la perte de l’un des plus grands signes et
instrument de l’unité externe au sein de l’Eglise
catholique, présente pourtant dans le monde entier,
alors qu’autrefois l’Eglise était unifiée en une commune
voix. Par ailleurs, cette situation est devenue bien des
fois la cause d’une désunion interne au sein même de
la messe, laquelle devrait être l’esprit et le centre de la
concorde externe et interne des catholiques partout
dans le monde. Les exemples de désunion due à
l’usage de la langue vulgaire abondent. Nous devons
admettre qu’en quelques décennies, après la réforme
de la langue liturgique, nous avons perdu la possibilité
de prier et de chanter ensemble, même dans les
grands rassemblements, comme les congrès
eucharistiques, ou bien dans les rencontres avec le
pape, lui qui est le centre de l’unité de l’Eglise. Nous ne
pouvons plus prier et chanter ensemble.
J’espère que ce livre d’enquête contribuera à servir
l’Eglise en apportant une utile réflexion sur la place
centrale de la liturgie pour tout chrétien. Il peut être
aussi l’occasion pour les fidèles de faire part, dans un
esprit d’obéissance aux supérieurs légitimes, de leur
désir fondé et de leur préférence pour la messe latine
romaine (dite tridentine).
http://www.clerus.org/clerus/dati/2000-12/07-999999/Ch1.pdf
- E senti o espírito inundado por um mistério de luz que é Deus e N´Ele vi e ouvi -A ponta da lança como chama que se desprende, toca o eixo da terra, – Ela estremece: montanhas, cidades, vilas e aldeias com os seus moradores são sepultados. - O mar, os rios e as nuvens saem dos seus limites, transbordam, inundam e arrastam consigo num redemoinho, moradias e gente em número que não se pode contar , é a purificação do mundo pelo pecado em que se mergulha. - O ódio, a ambição provocam a guerra destruidora! - Depois senti no palpitar acelerado do coração e no meu espírito o eco duma voz suave que dizia: – No tempo, uma só Fé, um só Batismo, uma só Igreja, Santa, Católica, Apostólica: - Na eternidade, o Céu! (escreve a irmã Lúcia a 3 de janeiro de 1944, em "O Meu Caminho," I, p. 158 – 160 – Carmelo de Coimbra)