Publié le 25 Mars 2015
vade retro Satanas !
Les démons tremblent devant la présence réelle du Christ dans l'Eucharistie
Un dimanche, il y a de cela quelques années, je célébrais la messe dans l'église Santa Maria de Washington (États-Unis). Une messe solennelle qui, exceptionnellement, était en latin. Mais ce dimanche n'était pas très différent des autres dimanches. Sauf que…
Vous n'êtes pas sans savoir que l'ancienne messe en latin était célébrée ad orientem, c'est-à-dire orientée en direction de l'est liturgique. Le prêtre et les fidèles faisaient tous face dans la même direction, ce qui signifie que le célébrant se tenait, en pratique, dos au peuple. Au moment de la consécration, le prêtre s'inclinait, les avant-bras sur l'autel, tenant l'hostie entre les doigts. Ce jour-là, je prononçai les vénérables paroles de la consécration à voix basse, mais de manière claire et distincte : « Hoc est enim Corpus
meum » (« Ceci est mon Corps »). La cloche sonna alors que je m'agenouillai. Derrière moi, cependant, j'entendis comme un brouhaha, une agitation et des sons incongrus en provenance des bancs de devant, juste derrière moi, un peu à ma droite. Ensuite, un gémissement ou grognement.
« Qu'est-ce que c'est ? », me suis-je demandé. Apparemment, ce n'étaient pas des sons humains, mais comme les grognements d'un animal, un sanglier ou bien un ours, associés à un gémissement plaintif, qui ne semblait pas humain non plus. J'élevai l'hostie tout en me demandant à nouveau : « Qu'est-ce que c'est ? ». Puis, le silence. Comme je célébrais l'ancien rite de la messe en latin, je ne pouvais pas me retourner facilement pour regarder. Mais je continuais à penser : « Qu'est-ce que c'était ? ». Arriva le moment de la consécration du calice. Je m'inclinai à nouveau, en prononçant à voix basse, mais clairement et distinctement, les paroles de la consécration : « Hic est enim calix sanguinis mei, novi et aeterni testamenti; mysterium fidei; qui pro vobis et pro multis effundetur em remissionem pecatorum. Haec quotiescumque feceritis in mei memoriam facietis » (« Car ceci est la coupe de mon sang, le sang de l'Alliance nouvelle et éternelle, qui sera versé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés. Vous ferez cela, en mémoire de
moi »).
C'est alors que j'entendis à nouveau un bruit, cette fois indéniablement un gémissement et, tout de suite, le cri de quelqu'un qui suppliait : « Jésus, laisse-moi en paix ! Pourquoi me tortures-tu ainsi ? ». Il y eut soudain un bruit comme une lutte et quelqu'un qui courait dehors, avec un gémissement comme s'il était blessé. Les portes de l'église se sont ouvertes puis refermées. Ensuite le silence.
Vous n'êtes pas sans savoir que l'ancienne messe en latin était célébrée ad orientem, c'est-à-dire orientée en direction de l'est liturgique. Le prêtre et les fidèles faisaient tous face dans la même direction, ce qui signifie que le célébrant se tenait, en pratique, dos au peuple. Au moment de la consécration, le prêtre s'inclinait, les avant-bras sur l'autel, tenant l'hostie entre les doigts. Ce jour-là, je prononçai les vénérables paroles de la consécration à voix basse, mais de manière claire et distincte : « Hoc est enim Corpus
meum » (« Ceci est mon Corps »). La cloche sonna alors que je m'agenouillai. Derrière moi, cependant, j'entendis comme un brouhaha, une agitation et des sons incongrus en provenance des bancs de devant, juste derrière moi, un peu à ma droite. Ensuite, un gémissement ou grognement.
« Qu'est-ce que c'est ? », me suis-je demandé. Apparemment, ce n'étaient pas des sons humains, mais comme les grognements d'un animal, un sanglier ou bien un ours, associés à un gémissement plaintif, qui ne semblait pas humain non plus. J'élevai l'hostie tout en me demandant à nouveau : « Qu'est-ce que c'est ? ». Puis, le silence. Comme je célébrais l'ancien rite de la messe en latin, je ne pouvais pas me retourner facilement pour regarder. Mais je continuais à penser : « Qu'est-ce que c'était ? ». Arriva le moment de la consécration du calice. Je m'inclinai à nouveau, en prononçant à voix basse, mais clairement et distinctement, les paroles de la consécration : « Hic est enim calix sanguinis mei, novi et aeterni testamenti; mysterium fidei; qui pro vobis et pro multis effundetur em remissionem pecatorum. Haec quotiescumque feceritis in mei memoriam facietis » (« Car ceci est la coupe de mon sang, le sang de l'Alliance nouvelle et éternelle, qui sera versé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés. Vous ferez cela, en mémoire de
moi »).
C'est alors que j'entendis à nouveau un bruit, cette fois indéniablement un gémissement et, tout de suite, le cri de quelqu'un qui suppliait : « Jésus, laisse-moi en paix ! Pourquoi me tortures-tu ainsi ? ». Il y eut soudain un bruit comme une lutte et quelqu'un qui courait dehors, avec un gémissement comme s'il était blessé. Les portes de l'église se sont ouvertes puis refermées. Ensuite le silence.
Prise de conscience
Je ne pouvais pas me retourner car j'élevais le calice de la consécration. Mais je compris à ce moment-là qu'une pauvre âme tourmentée par le démon, se voyant face au Christ dans l'Eucharistie, n'avait pas pu supporter sa présence réelle, exposée devant tout le monde. Je me suis alors souvenu des paroles de l'Écriture :« Les démons le croient aussi, et ils tremblent » (Jc 2,19).
Repentir
Comme saint Jacques qui employa ces paroles pour raviver la foi faible de son troupeau, moi aussi j'ai des raisons de faire mon mea culpa. Pourquoi, en fin de compte, un pauvre homme tourmenté par le démon était plus conscient que je ne le suis, moi, de la présence réelle du Christ dans l'Eucharistie ? Pourquoi se montrait-il plus « choqué » que moi par cette présence ? Il est resté lui affecté négativement et s'est enfui en courant. Mais, pourquoi moi n'étais-je pas affecté positivement, avec la même intensité ? Et combien de croyants, restaient tranquillement sur leurs bancs ? Je ne doute pas un instant que nous tous, tant que nous sommes, croyons de façon intellectuelle en la présence eucharistique. Mais c'est quelque chose de différent et de merveilleux si nous nous laissons émouvoir par cette présence dans la profondeur de notre âme. Qu'il est facile de bailler en présence du Divin ! Et nous oublions la présence miraculeuse et ineffable qui est disponible, là, pour tous.
Je veux témoigner que, ce jour-là, voici près de 15 ans, il m'est apparu très clairement que je tenais dans mes mains le Seigneur de Gloire, le Roi du ciel et de la terre, le Juge Juste et le Roi des rois de la terre. Jésus est-il présent dans l'Eucharistie ? Même les démons le croient ! Et vous ?
Je veux témoigner que, ce jour-là, voici près de 15 ans, il m'est apparu très clairement que je tenais dans mes mains le Seigneur de Gloire, le Roi du ciel et de la terre, le Juge Juste et le Roi des rois de la terre. Jésus est-il présent dans l'Eucharistie ? Même les démons le croient ! Et vous ?