domingo, 23 de outubro de 2016

Homélie du Très Révérend Père Dom Jean PATEAU Abbé de Notre-Dame de Fontgombault (Fontgombault, le 12 octobre 2016)

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DÉDICACE Homélie du Très Révérend Père Dom Jean PATEAU Abbé de Notre-Dame de Fontgombault (Fontgombault, le 12 octobre 2016)

Venit Filius hominis quærere et salvum facere quod perierat. Le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. Lc 19, 10
Chers Frères et Sœurs, Mes très chers Fils, ANS QUELQUES SEMAINES nous allons fêter en une solennité tous les saints et les bienheureux du Ciel. Ceux qui au terme de leur vie sur la terre possèdent pour l'éternité la béatitude céleste. D Aujourd'hui, à travers la fête de la Dédicace, osons dire que l'église, en quelque sorte nous fête ! La fête de la Dédicace est en effet la fête de la sainteté en croissance. La fête de celui qui entend et qui accueille toujours la demande de Jésus : « Aujourd'hui en ta maison, il me faut demeurer. » (Lc 19,5) Si en ce jour, la liturgie tourne notre attention vers les églises de la terre, si les prêtres vont encenser leurs murs, si les prières rappellent le jour où l'évêque a consacré cet édifice, ce n'est pas pour louer la beauté du bâtiment, le génie de l'architecte ou encore les prouesses techniques des bâtisseurs qui ne disposaient pas des moyens que la technique offre désormais.
 Si aujourd'hui, nous chantons la sainteté de nos églises, c'est que toute église est pour tout homme un instrument de prière, un tremplin vers le Ciel, un signe de la présence de Dieu sur la terre venu chercher et sauver ce qui était perdu : « Redoutable est ce lieu, avons-nous chanté dans l'introït, c'est la demeure de Dieu et la porte du Ciel ; on l'appellera le palais de Dieu. » Et ce même introït ajoute la réponse de l'âme humaine en face de cette mystérieuse maison de Dieu parmi les hommes : « Que vos demeures me sont chères, Ô Seigneur des armées ! Mon âme languissante soupire auprès des parvis du Seigneur. »
Plusieurs fois par jour, le moine en entrant dans l'église, et avant de se signer d'eau bénite, récite cette prière : « Introibo in domum tuam, Domine, et adorabo ad templum sanctum tuum in timore tuo.- J'entrerai dans votre maison et pénétré de crainte, j'adorerai dans votre saint temple. » Le livre de l'Apocalypse, c'est à dire des révélations, offre la vision de la Jérusalem céleste, de la cité sainte, qui descend du Ciel d'auprès de Dieu. En cette cité, il n'y a plus de larmes, plus de pleurs ni de cris car Dieu a consolé toute souffrance et la mort n'est plus.
Aujourd'hui les guerres, les souffrances, baignent la terre. L'église est par excellence le lieu de la consolation. C'est là que l'enfant qui vient de naître fils de colère, est accueilli dans la communion de paix des enfants de Dieu. Dans ses murs, le pécheur reçoit l'absolution. Sur ses autels, les prêtres rendent présent et offrent l'unique Sacrifice de la Croix. À la table sainte, le chrétien communie à ce Sacrifice en recevant le Corps et le Sang du Christ, nourriture de son âme. Dans son silence, les fidèles s'agenouillent et prient, devant le tabernacle, le Maître de la demeure. Enfin au terme de la vie terrestre, une dernière prière réunit les chrétiens auprès de la dépouille de celui qui poursuit désormais son chemin vers la Jérusalem céleste.
 La fête de la Dédicace est l'occasion de se demander comment nous utilisons notre église. Est-elle un chemin vers le Ciel ? Est-elle ce lieu si redoutable où Dieu habite ? Le chant de l'offertoire reprend la prière d'action de grâces de David alors qu'il vient de rassembler les matériaux en vue de la construction du temple de Jérusalem : « Seigneur, Dieu, c'est dans la simplicité de mon cœur et avec joie que je vous fais toutes ces offrandes ; et j'ai tressailli de joie à la vue de votre peuple assemblé. Ô Dieu d'Israël conservez cette disposition. » (1Ch 29,17-18) Salomon, édifiera le temple projeté par son père. Le livre des Chroniques garde à travers de nombreux versets le souvenir de cette construction, du transfert de l'arche de l'alliance et des cérémonies.
La prise de possession du temple par Dieu n'est évoquée que par une phrase : « Le sanctuaire fut rempli par une nuée. » (2 Ch 5,13b) Cette nuée dans laquelle jadis Moïse avait pénétré est le signe de la prise de possession. C'est le signe de la Présence. Aujourd'hui, chaque fois que nous entrons dans une église, nous sommes invités à entrer à nouveau, à entrer plus avant, dans la nuée. David et Salomon ont construit un temple avec les plus beaux matériaux pour inviter la Présence de Dieu. Que faire si nous voulons inviter le Seigneur en nous ? De l'or, nous n'en avons pas, construire un temple, c'est trop !
Nous avons un cœur. Dans ce cœur, le Seigneur veut aujourd'hui faire reposer sa nuée. Imitons la simplicité de David et offrons avec joie notre pauvre cœur. Le livre des Chroniques rapporte qu'une fois la prise de possession accomplie par Dieu, « les prêtres ne purent pas continuer leur fonction à cause de la nuée. » (2 Ch 5,14) Quand Dieu prend possession d'un lieu, il y fait taire tout ce qui n'est pas de lui. Un cœur qui se dispose à inviter la nuée, à y entrer plus avant, doit faire silence, doit poursuivre la paix, doit orienter autant que possible sa vie vers le Mystère.
L'église, la liturgie, la vie fraternelle, le silence, sont autant de moyens qui correctement mis en œuvre, disposent le cœur à la rencontre, à la communion. Il nous revient d'en renouveler le choix. Durant le chant de la préface, à l'invitation du prêtre : « Élevons notre cœur », le peuple répond : « Nous le tournons vers le Seigneur. »
L'orientation de la célébration liturgique n'est que l'incarnation de ce que veut dire le mot communion. Il ne s'agit pas d'un dialogue d'égal à égal, il s'agit d'être aspiré dans un mystère. Celui qui croit accueillir la nuée, qui croit y entrer par ses propres pas, y est en fait aspiré par celui qui a une soif inaltérable de l'homme. Que faire, si ce n'est se laisser faire, abandonner son cœur, sa vie, au souffle de l'Esprit afin de demeurer disponible au mystère qui aspire. Dans une pauvre demeure de Nazareth, une Vierge a répondu à l'invitation du Seigneur : « Qu'il me soit fait selon votre parole. » (Lc 1,38) En cette église monastique consacrée à NotreDame, ils sont nombreux ceux qui, enfants de Marie, ont prononcé profession ou promesse. Que sans s'arrêter aux embûches de la vie, leurs cœurs demeurent ouverts à celui qui vient chercher et sauver ce qui était perdu. Que le Seigneur préserve leur dédicace. Amen.

A que Igreja, afinal, pertence o Papa Bergoglio?


Por Roberto de Mattei, Corrispondenza Romana, 19 de outubro de 2016 | FratresInUnum.com  – Duas celebrações se sucederão em 2017: os 100 anos das aparições de Fátima, ocorridas entre 13 de maio e 13 de outubro de 1917, e os 500 anos da revolta de Lutero, iniciada em Wittenberg, Alemanha, em 31 de outubro de 1517. Mas no próximo ano ocorrem também dois outros aniversários, dos quais se fala menos: os trezentos anos da fundação oficial da maçonaria (Londres, 24 de junho de 1717) e os cem anos da Revolução russa de 26 de outubro de 1917 (no calendário juliano, em uso no império russo; no dia 8 de novembro, segundo o calendário gregoriano). No entanto, entre a Revolução protestante e a comunista, passando pela Revolução francesa, filha da maçonaria, corre um ininterrupto fio vermelho que Pio XII, no famoso discurso Nel contemplare, de 12 de outubro de 1952, resumiu em três fases históricas, correspondentes ao protestantismo, ao iluminismo e ao ateísmo marxista: “Cristo sim, a Igreja não. Depois: Deus sim, Cristo não. Finalmente, o grito ímpio: Deus está morto; ou antes, Deus nunca existiu.”
Nas primeiras negações do protestantismo – observou Plinio Corrêa de Oliveira – já estavam implícitos os anelos anárquicos do comunismo: “Se, do ponto de vista da formulação explícita, Lutero não era senão Lutero, todas as tendências, todo o estado de alma, todos os imponderáveis da explosão luterana já traziam consigo, de modo autêntico e pleno, embora implícito, o espírito de Voltaire e de Robespierre, de Marx e de Lenine” (Revolução e Contra-Revolução, Parte I, Cap. 6, 1 B).
Sob  este aspecto, os erros difundidos pela Rússia soviética a partir de 1917 foram uma cadeia de aberrações ideológicas que de Marx e Lênin remontam aos primeiros hereges protestantes. A Revolução luterana de 1517 pode portanto ser considerada um dos eventos mais nefastos da história da humanidade, ao lado da revolução maçônica de 1789 e da comunista de 1917. E a Mensagem de Fátima, que previu a propagação dos erros comunistas no mundo, contém em si, implicitamente, a rejeição dos erros do protestantismo e da Revolução francesa.
O início do centenário das aparições de Fátima, em 13 de outubro de 2016, foi enterrado sob um manto de silêncio. Nesse mesmo dia, o Papa Francisco recebeu mil “peregrinos” luteranos na Sala Paulo VI, enquanto no Vaticano era homenageada uma estátua de Martinho Lutero, como aparece nas fotos que Antonio Socci difundiu em primeira mão em sua página do facebook. Além disso, o Papa Francisco viajará no próximo dia 31 de outubro a Lund, na Suécia, onde participará da cerimônia conjunta luterano-católico para comemorar o 500º aniversário do protestantismo. Como se lê no comunicado redigido pela Federação Luterana Mundial e pelo Pontifício Conselho para a Promoção da Unidade dos Cristãos, o objetivo do evento é “expressar os dons da Reforma e pedir perdão pela divisão perpetuada pelos cristãos das duas tradições”.
O teólogo e pastor valdense Paolo Ricca, empenhado há décadas no diálogo ecumênico, manifestou a sua satisfação “porque é a primeira vez que um Papa comemora a Reforma. Isso, na minha opinião, constitui um passo à frente em relação às metas significativas que foram alcançadas pelo Concílio Vaticano II, o qual – incluindo em seus textos e valorizando assim alguns princípios e temas fundamentais da Reforma – marcou uma reviravolta decisiva nas relações entre católicos e protestantes. Participar da comemoração, como se dispõe a fazer o representante supremo da Igreja Católica, significa, a meu ver, considerar a Reforma um evento positivo na história da Igreja, que fez bem inclusive ao catolicismo. A participação na comemoração é um gesto de grande significado, porque o papa irá a Lund, no lar dos luteranos, como se fosse um da família. A minha impressão é de que ele, de uma maneira que eu não saberia definir, também se sente parte daquela porção de cristianismo que nasceu da Reforma”.
Segundo o mesmo Ricca, o principal contributo oferecido pelo Papa Francisco é “o seu esforço para reinventar o papado, ou seja, a busca de um modo novo e diferente de entender e viver o ministério do bispo de Roma. Esta busca – supondo que a minha leitura acerte ao menos um pouco no alvo – poderia levar muito longe, porque o papado – pelo modo como foi entendido e vivido nos últimos 1000 anos – é um dos grandes obstáculos à unidade dos cristãos. Parece-me que o Papa Francisco está se movendo rumo a um modelo de papado diferente do tradicional, em relação ao qual as outras Igrejas cristãs poderiam assumir novas posições. Se assim fosse, este tema  poderia ser completamente repensado em âmbito ecumênico”.
O fato de a entrevista ter sido publicada em 9 de outubro pelo Vatican Insider, considerado um site semi-oficioso do Vaticano, sugere que esta interpretação da viagem a Lund e das intenções pontifícias seja autorizada e bem-vinda ao Papa Francisco.
Em 13 de outubro, no decurso da  audiência aos luteranos, o papa Bergoglio também disse que o proselitismo, é“o veneno mais forte contra o ecumenismo”. E acrescentou:  “Os maiores reformadores são os santos e a Igreja deve ser sempre reformada.” Estas palavras contêm ao mesmo tempo, como é comum em seus discursos, uma verdade e um engano. A verdade é que os santos, de São Gregório VII a São Pio X, foram os maiores reformadores. O engano consiste em insinuar que os pseudo-reformadores, como Lutero, devem ser considerados santos. A afirmação de que o proselitismo ou o espírito missionário é “o veneno mais forte contra o ecumenismo” deve, pelo contrário, ser invertida: o ecumenismo, como entendido hoje, é o veneno mais forte contra o espírito missionário da Igreja. Os santos foram sempre movidos pelo espírito missionário, começando por aqueles jesuítas que no século XVI aportavam no Brasil, no Congo e nas Índias, enquanto seus irmãos Diego Lainez, Alfonso Salmeron e Pedro Canísio, reunidos no Concílio de Trento, combatiam os erros do luteranismo e do calvinismo.
Mas, para o Papa Francisco, quem está fora da Igreja Católica não deve ser convertido. Na audiência de 13 de outubro, respondendo de improviso às perguntas dos jovens, disse: “Eu gosto muito dos bons luteranos, dos luteranos que seguem verdadeiramente a fé de Jesus Cristo. No entanto, não gosto dos católicos mornos e dos luteranos mornos.” Com outra deformação da linguagem, o  papa Bergoglio define como “luteranos bons” aqueles protestantes que não seguem a fé de Jesus Cristo, mas uma deformação dela, e como “católicos mornos” aqueles filhos fervorosos da Igreja que rejeitam a equiparação entre a verdade da religião católica e o erro do luteranismo.
Tudo isso leva a perguntar o que acontecerá em Lund no dia 31 de outubro. Sabemos que a comemoração compreendeerá uma celebração comum, fundada no guia litúrgico católico-luterano Common Prayer (Oração Comum), elaborado com base no documento Do conflito à comunhãoComemoração comum luterano-católica da Reforma em 2017, elaborado pela Comissão católico-luterana pela unidade dos Cristãos. Há quem tema com razão uma “intercomunhão” entre católicos e luteranos, que seria sacrílega porque os luteranos não acreditam na transubstanciação. Mas, sobretudo, se dirá que Lutero não é um heresiarca, mas um reformador injustamente perseguido, e que a Igreja deve recuperar os “dons da reforma”. Quem se obstinar a considerar justa a condenação de Lutero e heréticos e cismáticos seus seguidores, deve ser severamente condenado e excluído da igreja do Papa Francisco. Mas a que Igreja, afinal, pertence Jorge Mario Bergoglio?

Há cinquenta anos, o Papa Paulo VI celebrou a Missa segundo os ímpares ritos do papado pela última vez.


50 anos – 18 de outubro foi um dia memorável na longa história da Igreja Romana. Nesse dia, há cinquenta anos, o Papa Paulo VI celebrou a Missa segundo os ímpares ritos do papado pela última vez. A Missa Papal, que sintetizou a primitiva tradição romana com a praxe internacional galicana, permaneceu virtualmente intocado desde a época de São Gregório VII. Com uma canetada, em 28 de setembro de 1964, o Papa Paulo VI, através do documento Inter oecumenici, descartou a forma da Missa que o Padre Franck Quoex [ndt: famoso liturgista, falecido, ainda jovem, em 2007] chamou de modelo de tradição romana”. —  De “A Belated Anniversary: The Last Papal Mass” Tradução: FratresInUnum.com.