sábado, 25 de julho de 2015

Enquête sur la messe traditionnelle 1988-1998 dixième anniversaire du Motu proprio Ecclesia Dei Préface de S. Em. le cardinal Alfons Maria Stickler

Enquête sur la messe traditionnelle 1988-1998 dixième anniversaire du Motu proprio Ecclesia Dei Préface de S. Em. le cardinal Alfons Maria Stickler

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Préface

 C’est bien volontiers que je salue l’initiative de la revue La Nef de publier une enquête sur le bilan du Motu proprio Ecclesia Dei à l’occasion du dixième anniversaire de sa promulgation. La liturgie est un bien qu’il faut préserver étant donné le lien étroit entre la foi et la liturgie – lex orandi, lex credendi. Le Concile Vatican II, dans la constitution Sacrosanctum concilium, enseigne que la liturgie obéit à des lois similaires à celles de la foi. Il faut se souvenir de l’enseignement du Concile : « La liturgie comporte une partie immuable, d’institution divine, et des parties sujettes au changement, qui peuvent varier au cours des âges, et même le doivent s’il s’y introduit des éléments qui correspondent mal à la nature de la liturgie latine elle même » (n. 21). Ces éléments, ne sont-ils pas présents aujourd’hui dans la liturgie latine réformée ? On peut remarquer, d’ailleurs, que la liturgie issue de la réforme de 1969 ne correspond pas sur certains points à la volonté clairement exprimée des Pères conciliaires. Pour ne prendre qu’un exemple, la réforme liturgique a détruit un principe théologique qui, pourtant, a été affirmé, et par le concile de Trente, et par le second concile du Vatican après une longue et 5 sérieuse discussion (j’y assistais et je peux confirmer que la constitution conciliaire l’a clairement et substantiellement réaffirmé dans le texte final). Ce principe est que la langue latine doit être conservée dans le rite latin. Tout comme le permettait le concile de Trente, la langue vernaculaire n’a été admise par les Pères conciliaires de Vatican II que comme une exception. La suppression quasi-généralisée du latin a eu pour résultat la perte de l’un des plus grands signes et instrument de l’unité externe au sein de l’Eglise catholique, présente pourtant dans le monde entier, alors qu’autrefois l’Eglise était unifiée en une commune voix. Par ailleurs, cette situation est devenue bien des fois la cause d’une désunion interne au sein même de la messe, laquelle devrait être l’esprit et le centre de la concorde externe et interne des catholiques partout dans le monde. Les exemples de désunion due à l’usage de la langue vulgaire abondent. Nous devons admettre qu’en quelques décennies, après la réforme de la langue liturgique, nous avons perdu la possibilité de prier et de chanter ensemble, même dans les grands rassemblements, comme les congrès eucharistiques, ou bien dans les rencontres avec le pape, lui qui est le centre de l’unité de l’Eglise. Nous ne pouvons plus prier et chanter ensemble. J’espère que ce livre d’enquête contribuera à servir l’Eglise en apportant une utile réflexion sur la place centrale de la liturgie pour tout chrétien. Il peut être aussi l’occasion pour les fidèles de faire part, dans un esprit d’obéissance aux supérieurs légitimes, de leur désir fondé et de leur préférence pour la messe latine romaine (dite tridentine).  

http://www.clerus.org/clerus/dati/2000-12/07-999999/Ch1.pdf

L'ABBAYE NOTRE-DAME de TRIORS ET LA LITURGIE TRIDENTINE. Dom Hervé Courau, musicologue réputé et père abbé de Notre-Dame de Triors et le chant grégorien.

Abbaye Notre-Dame de Triors

La liturgie des heures et les offices, à Triors, sont surtout appréciés parce que les moines pratiquent le rite tridentin, qui date du concile de Trente(1545). Il a été en vigueur dans l’Eglise jusqu’en 1962, puis réintroduit en 2007 comme forme extraordinaire du rite romain. Le monastère de Triors prie donc à l’ancienne, mais il faut souligner qu’il respecte totalement la doctrine de Vatican II





La liturgie monastique est à l'image de ces réalisations concrètes : simple et belle, d'aujourd'hui et de toujours, de jeunes voix redisent la louange traditionnelle, en latin et grégorien.




Le chant grégorien, monument culturel et trésor de la musique universelle, constitue surtout le chant propre de la liturgie catholique romaine. Aussi avons-nous demandé à Dom Hervé Courau, musicologue réputé et père abbé de Notre-Dame de Triors, de nous parler d'une réalité dont il connaît l'histoire et la complexité et qu'il pratique quotidiennement avec sa communauté.
Qu'appelle-t-on chant grégorien ?
À l'énoncé très général de cette question, on peut apporter deux réponses, l'une d'ordre historique, l'autre d'ordre musical. Le chant grégorien fait référence à l'histoire, puisqu'il inscrit dans son nom une référence à un pape qui vécut à la frontière entre les VIe et VIIe siècles. Saint Grégoire, dit (y compris chez les Orientaux) le Grand, exerça de 590 à 604 : les quelques années de son pontificat furent extrêmement fécondes à divers points de vue, spécialement pour tout ce qui concerne la liturgie. LIRE...



 

Un ordre contemplatif

Dom Hervé Courau, premier Abbé de Triors, revient avec insistance sur la vocation contemplative des Bénédictins, pendant les deux entretiens qu'il nous a accordés avec simplicité et générosité. À Triors, on estime que le sacerdoce des moines n'a pas un but extérieurement apostolique, il consiste plutôt à «bien dire la messe», pour enfouir la modernité dans les saints mystères. C'est pourquoi les Pères de Triors disent leur messe basse8 chaque matin dans la crypte, avant d'assister à la messe conventuelle célébrée uniquement par l'hebdomadier9. Au plus profond de la vie quotidienne d'un bénédictin, tout converge vers Dieu et rien n'est préférable au Service Divin selon l'adage de la Règle. Celle-ci, répondant au but de son auteur qui voulait instituer «une école de service du Seigneur», partage la journée --- très fragmentée --- du moine entre la prière liturgique, le travail manuel et la lectio divina, c'est-à-dire cette étude attentive et méditée des textes de la Bible et des commentaires patristiques. Elle accorde à la prière liturgique la première place, ce qui est une caractéristique de l'ordre bénédictin. C'est autour des heures des offices que s'ordonnent les autres activités. 

La journée d'un bénédictin commence tôt: une demi-heure après un lever très matinal (4 h 45) débute le long office nocturne --- une bonne petite heure ---, ce sont les Matines, ou Vigiles, suivies des Laudes. «Veillez et priez, car nul ne sait l'heure du retour du Seigneur.» Après l'Angelus, les Pères, assistés des Frères, célèbrent donc leur messe basse quotidienne dans la crypte, communient et prolongent silencieusement leur action de grâces. Le petit-déjeuner est précédé d'une brève étude. À 8 h 30, les cloches rappellent les servants de Dieu pour Prime, office psalmodié recto tono10 qui s'achève au Chapitre par la lecture de la règle de saint Benoît. Ils consacrent ensuite une heure à la lectio divina11. L'abbatiale se remplit de nouveau à 10 h pour l'office de Tierce, suivi de la messe conventuelle chantée. Les moines vaquent ensuite à leur service respectif (reliure, comptes, jardinage, cuisine, poterie, menuiserie, cordonnerie, porterie, soin des ruches et des noyers...), pendant que les novices étudient en cellule, que le Père Abbé prépare sa conférence du soir et les moines enseignants leurs cours. Sexte marque à 12 h 45 la fin de la matinée. Après le repas et 45 mn de recréation, None ouvre l'après-midi. Un temps de service assez long est clos par les Vêpres à 18 h. Avant la conférence du Père Abbé, les moines peuvent lire dans leurs cellules, prolonger leur oraison dans l'église ou réciter un chapelet dans le cloître. Après le dîner et les Complies à 20 h 30, le silence des cloches et le sommeil des Justes forment le point d'orgue de cette journée bien remplie.


Le surnaturel se manifeste en France lorsqu’elle se trouve au bord du précipice, mettant en cela notre pays un peu à part des autres. Mais honor onus, disent les anciens, plus grand honneur entraîne davantage de responsabilité. Clovis ou Jeanne d’Arc, les apparitions mariales depuis 1830 (Rue du Bac), tout cela c’est le Ciel qui se penche sur notre histoire à bout de souffle, l’obligeant au sursum corda duquel elle a failli. En cette période de l’année, le 17 janvier 1871, Marie apparut à Pontmain, à 40 km d’une armée française en déroute vers Laval, humiliée et désespérée après la défaite du Mans devant les Prussiens. La Bretagne est alors menacée, dernière carte pour négocier un armistice pas trop indigne : mutineries, épidémies, épuisement généralisé, que faire ?

À une encablure de là donc, un trou perdu, Pontmain, hameau de moins de cent habitants y compris les nouveau-nés et une marmaille nombreuse, souffre du drame de façon un peu assourdie. Ce jour-là, l’angoisse n’empêche pas le train-train quotidien : piler des ajoncs pour le bétail, préparer les repas… À partir de 18h et jusqu’à 21h, dans un va-et-vient sur la grand’ place de l’église, deux enfants, puis d’autres voient au-dessus d’une grange, une douceur qui sourit au milieu d’un ciel très dégagé, constellé d’étoiles. De quart d’heure en quart d’heure, les enfants s’assemblent, les adultes aussi (qui ne voient pas), jusqu’à un nouveau-né qui crie en pointant du doigt, « Zésus », le seul mot qu’il sache. Deux religieuses et le curé qui tient bien sa paroisse se mêlent à la grosse cinquantaine de témoins (les 3/4 du village).

En ces heures graves, tous jouent le jeu presque d’emblée. Un épisode mérite d’être souligné, car il éclaire l’actualité d’aujourd’hui et ses tristesses. Alors que Marie souriait et attirait les sourires des enfants, jouant parfois même de ses mains comme pour cajoler de loin (au-dessus du toit de la grange), Vlà qu’elle tombe en humilité, disent-ils à un moment : en humilité, c’est-à-dire en tristesse, état de l’homme humilié, tombé à terre. Dans le brouhaha, le curé demande alors le silence. On lui propose de s’adresser à Notre Dame. Hélas, je ne la vois pas, que pourrais-je lui dire… Prions : mot-clé, celui de cette neuvaine de mois pour la France.

Au cours de la liturgie improvisée alors dans le froid piquant (chapelet, litanies, hymnes mariales, cantiques…), Notre-Dame, silencieuse, dévoile quelques symboles (croix, cierges) et surtout déroule un message tout simple sous ses pieds, à chaque intonation de ces diverses prières : MAIS PRIEZ MES ENFANTS DIEU VOUS EXAUCERA EN PEU DE TEMPS MON FILS SE LAISSE TOUCHER. Le premier mot (mais), le manque de ponctuation, le gros point, ce qui est souligné, tout cela intrigue le Français qui aime les idées claires. À Pontmain, Marie s’est moquée finement de nos désirs d’investigation exhaustive, qui nous poussent à vouloir tout savoir, tout de suite. Toujours est-il que trois jours après ce 17 janvier, contre toute attente, les Prussiens rebroussaient chemin et l’armistice était signé le 28. Conclusion : Pontmain est un trou perdu (et resté tel) ; la vraie France se joue là où elle échappe aux médias, ayant en elle l’avenir de Dieu dans sa fidélité aux gestes de la vie quotidienne, au court terme « tout bête » mais bien ordonné, laissant le long terme à la Providence qui voit plus loin que nos prudences, surtout quand elles sont affolées. Un évêque me disait récemment de S. Joseph : Plus il se cache, plus il rayonne. La vocation de la France doit lui ressembler, rayonnant dans l’humilité cachée, dans l’effort patient qui ne paie pas de mine. « Jeunesse nouvelle, jeunesse rebelle » à l’avilissement des âmes, écoute bien Marie qui te dit comment prier.




 

Dom Hervé Courau
Né en 1943, le Père Hervé Courau, abbé de Notre Dame de Triors est entré en 1964 à l’abbaye de Fontgombault où, après son ordination sacerdotale en 1974, il a été hôtelier, puis maître des novices. En 1984, il a été nommé à la tête de la fondation faite par Fontgombault à Triors, dans la Drôme, à 20 km de la ferme de Marthe Robin. Il en a été béni premier abbé en 1994.



Lumen
Enfant de Dieu

Féminin Messages3264
LocalisationFrance
Inscription: 03/07/2009


Suivez les offices de la liturgie traditionnelle sur internet !



messe en ligne
Vous êtes un certain nombre de fidèles à désirer suivre la messe dominicale ou quotidienne depuis chez vous en raison de difficultés de déplacement (maladie, lieu d'habitation...). Aujourd'hui et depuis un certain temps cela est possible grâce aux nouvelles technologies et aux moyens de communications modernes.

  • Vous pouvez suivre la messe selon la forme extraordinnaire du rit Romain:
- via internet, en se connectant avec l’ordinateur au site www.messeendirect.net
- ou via une application pour téléphones ou tablettes dénommée « iMass » (disponible pour I-Phone, Androïd et Kindle).
Ceux qui ne peuvent se déplacer sont ainsi en mesure de s’unir en direct à la prière des fidèles rassemblés à Fribourg. Il est également possible de revoir en différé les messes, celles-ci étant enregistrées. Les messes de semaine restent disponibles 24 heures et les messes des dimanches sont visibles pendant une semaine.
Les prêtres qui célèbrent les messes ainsi retransmises n’oublient pas les fidèles, même très éloignés, qui sont ainsi associés au Saint-Sacrifice et ne manquent pas de prier pour eux.

  • Également, la messe est retransmise tous les jours depuis une chapelle de la fraternité Saint Pierre aux États-Unis.
Les Messes en direct sont accessibles via le bouton Lecture seulement aux heures indiquées.
Cependant, à tout autre moment, vous pouvez consulter les messes enregistrées du jour [Today's] ou du dimanche [Sunday's] en cliquant sur le lien correspondant.

LIVE MASS : http://livemass.net/LiveMass/Live.html 

Horaires des messes:
Les heures de Messes de cette paroisse correspond au fuseau horaire de la Floride.
Ceux indiqués ci-dessous correspondent aux heures françaises afin de pouvoir suivre la messe en direct de France.

Dimanche: 14h30 et 16h30
Lun au Sam: 15:00
Mar. et ven.: 15h00 et 00h30

  • Si vous désirez réciter l'office divin, c'est aussi possible grâce au site divinum officium qui génère l'office à la date que vous désirez. il y a également le formulaire de la messe du jour.

  • Autre initiative, nos amis les moines du Barroux vous proposent de suivre les offices liturgiques en direct, chantés intégr alement en grégorien dans la Forme extraordinaire du rite romain (office bénédictin). Cette initiative a reçu les encouragements de Monseigneur Jean-Pierre Cattenoz, archevêque d'Avignon.
 
Quatre fois par jour, sur votre i Phone dans l'application Barroux, ou sur votre ordinateur, vous pourrez vous unir à la grande prière liturgique de l'Église.
Offices monastiques en ligne
Offices retransmis en direct :
• Prime : 7 h 45 ou 8 h 00. Voir le calendrier.
• Sexte : 12 h 15 tous les jours.
• Vêpres : 17 h 30 tous les jours.
• Complies : 19 h 45 tous les jours.

  • Rappelons que les moines de l'abbaye Notre Dame de Triors retransmettent tous les jours sur Radio Espérance l'office de laudes (6h08) en grégorien et les vêpres le dimanche (17h30).
Pour écouter les moines de Randol, rendez vous sur le site de Radio espérance.

Abbaye Notre Dame de Randol et la Liturgie



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Située au cœur de la campagne vallonnée d'Auvergne, à 10 kilomètres au sud de Clermont-Ferrand, l'abbaye de Randol a choisi de maintenir la tradition du chant latin en grégorien. Il s'agit pour les moines de la communauté de garder bien vivant et fidèlement un des trésors de la tradition catholique. +





Homélie prononcée par le Très Révérend Père Dom Bertrand de Hédouville,
Abbé de Notre-Dame de Randol,
à la messe commémorative de la translation des reliques de St Benoît, le 11 juillet 2015.



Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit. Amen.
L'évangile que nous venons d'entendre nous donne un parfait programme de ce qu'est la vie consacrée : tout quitter, frères, sœurs, parents, femme, enfants, maison, champs, bref tout ce qui nous est cher, pour suivre le Christ, et cela en vue d'une récompense qui n'est rien d'autre que la vie éternelle, c'est-à-dire Dieu. Dépouillement radical qui a quelque chose de grand et même, j'oserais dire, d'humainement terrible, mais qui n'est encore qu'un début de réponse à ce regard aimant que Jésus porte sur les âmes qu'il appelle à monter le chemin de la perfection.
Nous le savons, très jeune, saint Benoît réalisa ce programme à la lettre quand il a quitté milieu social, études, famille, biens matériels, réputation, pour chercher Dieu en vérité.
Au soir de sa vie, quand il rassemblera toute son expérience de moine et de meneur d'hommes dans ce petit livre qu'il a intitulé "Regula monachorum, Règle des moines" ; quand il examinera la question de ceux qui viennent demander à intégrer la vie monastique, il se posera une seule question, mais rédhibitoire : "Cherche-t-il vraiment Dieu ?"
Ainsi, depuis plus de quinze siècles, génération après génération, des jeunes sont venus frapper aux portes des monastères pour cette unique raison : chercher Dieu.
Nous le savons, cette recherche de Dieu n'est pas réservée aux moines, cela doit être le moteur intérieur de tout homme. Dans la Bible, au livre des Chroniques il est dit :
Ils s'engagèrent par un pacte à chercher Dieu, le Dieu de leur Pères, de tout leur cœur et de toute leur âme, et quiconque ne chercherait pas le Seigneur (...) serait mis à mort, grand ou petit, homme ou femme. II Chr 15, 12-15.
Pourquoi chercher Dieu ? Parce que Dieu est, et qu'il y a en nous un désir naturel de Dieu qui nous le fait chercher comme à tâtons malgré tout Ac 17, 27. Mais tous les hommes, et les sages comme les autres, ayant hérité d'une intelligence blessée par le péché originel, n'arrivent pas par eux-mêmes à passer du naturel au surnaturel. S'ils ne sont pas aidés par la grâce, ils se fourvoient tellement facilement dans leur recherche de Dieu. Voulant instinctivement ramener Dieu à la mesure de leur connaissance, ils dissolvent la divinité dans un panthéisme plus ou moins mou ; à moins que Dieu soit relégué dans des sphères très éloignées où il ne « gêne » plus, si même on ne le nie pas purement et simplement. Mais si on ne veut pas croire en Dieu, ce n'est pas pour croire en rien, mais pour croire en n'importe quoi, les sectes qui fourmillent aujourd'hui le montrent à l'évidence.
Le Cardinal Sarah, dans son livre ''Dieu ou rien'' dénonce l'Occident qui a décidé de prendre ses distances par rapport à la foi chrétienne, qui a décrété la mort de Dieu, et qui vit dans une totale indifférence comme si Dieu n'existait pas. L'athéisme trouve son origine principale dans l'individualisme exacerbé de l'homme européen. L'individu-roi, qui aspire toujours davantage à une forme d'autonomie ou d'indépendance absolue, tend vers l'oubli de Dieu. Se voulant totalement libre, l'homme refuse ce qu'il considère comme une contrainte et va même jusqu'à repousser toute forme de dépendance à l'égard de Dieu. L'orientation athée d'une vie est le fait, non tant d'un raisonnement, que d'une option de la volonté de se détacher de Dieu. L'homme ne veut plus réfléchir à son rapport à Dieu, car il veut créer un homme nouveau pleinement libre et autonome, devenir Dieu lui-même. ''Dieu ou rien'', pp.241-242.
Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, et qui aime à répandre son amour, ne se lasse pas d'appeler des âmes à le chercher, à consacrer leur vie à cet unique nécessaire, parce que lui-même est venu au-devant d'elles. Saint Augustin dans ses ''Confessions'' fait dire au Seigneur :
Tu ne me chercherais pas, si je ne t'avais déjà trouvé.
Mais comment chercher ?
C'est que Dieu, ne se laisse pas trouver au bout d'une équation mathématique, ni au travers d'un télescope, ni au fond d'une bibliothèque, ni au terme d'un discours philosophique, même si tout cela peut être des points de passage sur les voies qui y conduisent.
Comment chercher ? Dieu a fait connaitre qui il était par son Fils. En ces temps qui sont les derniers, Il a envoyé son Fils, Parole éternelle du Père, parmi les hommes. Et que Jésus, le Verbe de Dieu fait chair, nous a-t-il vraiment apporté ? Manifestement pas la paix, ni la prospérité tous azimuts. Il nous a apporté une seule chose : Dieu. Il a apporté Dieu. Dès lors, nous connaissons sa face, dès lors nous pouvons l'invoquer, dès lors nous connaissons le chemin que, comme hommes, nous devons emprunter dans ce monde pour aller au Père. Benoît XVI, ''Jésus de Nazareth'', t. 1, p. 64.
Rechercher Dieu pour le connaitre, l'aimer et le servir passe donc par la connaissance, l'amitié, l'union, l'obéissance à son Fils, icône resplendissante du Père.
Et comment connaître le Christ, comment rencontrer sa personne ?
C'est dans la foi, cette adhésion ferme au message qu'il nous a transmis, que nous le rencontrons ici-bas.
Et pour nourrir notre union à lui, la façon la plus immédiate c'est l'Eucharistie vrai Corps et vrai Sang du Seigneur Jésus avec son âme et sa divinité.
Et puis, nous faisons connaissance avec le Christ à travers sa Parole ;
Et aussi dans la prière, qui est le moyen le plus authentique de poursuivre cette recherche. Chercher Dieu, c'est le demander. Très particulièrement dans la prière en commun : lorsque deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d'eux. Prière qui s'épanouit en contemplation silencieuse, prélude déjà de la découverte béatifique. RP Paissac OP, ''Une médiation sur le Pater'', p 4.
Le Christ nous a dit que c'était encore lui quand nous visitons les malades, les prisonniers et aux pauvres en tous genres.
On recherchera donc Dieu en ramenant toujours son âme à lui, à tout instant du jour, et en l'y maintenant. Revenir sans cesse au centre. Travailler et vivre devant Lui. Prendre devant Lui l'attitude intérieure et extérieure que nous savons aimée de Lui. C'est un acte de charité parfaite que de recueillir et ressaisir toujours son âme pour la replacer devant Dieu. Dom Delatte, ''Lettres'', p. 200.
Et voici que tu étais au-dedans de moi – disait saint Augustin –, et moi au dehors et c'est là que je te cherchais (...) Tu étais avec moi et je n'étais pas avec toi. (...) Tu as appelé, Tu as brillé, Tu as embaumé, j'ai respiré et, haletant, j'aspire à Toi (...) Tu m'as touché et je me suis enflammé pour Toi (...) et vivante sera ma vie toute pleine de Toi. Confessions.
J'achève par une prière de saint Anselme, un grand moine qui a été toute sa vie profondément travaillé par la question de Dieu. Il reste un de nos modèles dans la vie consacrée à l'école de saint Benoît :
Aie pitié de nos laborieux efforts vers Toi, nous qui ne pouvons rien sans Toi. Enseigne-moi à Te chercher et montre-Toi quand je Te cherche ; car je ne puis Te chercher si Tu ne me l'enseignes, ni Te trouver si Tu ne Te montres.
Au nom du Père,
et du Fils,
et du Saint Esprit. Amen.

sexta-feira, 24 de julho de 2015

Jésus-Christ: Je suis celui qui, sous les espèces du pain et du vin, vrai Dieu et vrai homme, est immolé tous les jours.

Chapitre 3
Paroles de Notre-Seigneur Jésus-Christ parle à son épouse touchant la
doctrine de l'amour, et de l'humeur de l'épouse envers son époux. De la
haine des méchants contre Dieu et de la dilection du monde.
JE suis votre Dieu et le Seigneur que vous honorez. Je suis celui qui, par sa puissance,
soutient le ciel et la terre, et qui n'est soutenu par aucun appui ni par aucunes colonnes.
Je suis celui qui, sous les espèces du pain et du vin, vrai Dieu et vrai homme, est immolé tous les jours. Je suis le même qui vous ai choisie. Honorez mon Père ; aimez-moi ;
obéissez à mon Esprit ; déférez à ma Mère un grand honneur comme a votre Dame.
Honorez tous mes saints ; gardez la foi droite que vous enseignera celui qui a éprouvé
en soi le conflit de la vérité et de la fausseté, et qui a vaincu par mon secours. Gardez
mon humilité craie. Quelle est l'humilité vraie, si ce n'est se manifester tel qu'on est, et louer Dieu des biens qu'il nous a donnés ?
Mais maintenant, plusieurs me haïssent et réputent mes oeuvres et mes paroles à
douleur et à vanité, et ils embrassent et aiment l'adultère, le diable ; car tout ce qu'ils
font pour moi, ils le font avec murmure et amertume, et ils en confesseraient pas mon
nom, s'ils n'étaient pas confondus par la crainte des hommes. Or, ils aiment si
sincèrement le monde, que le labeur et les paines qu'il leur donne ne les lassent jamais,
et qu'ils sont toujours plus fervents en son amour. Leur service me plaît ni plus ni moins
que si quelqu'un donnait de l'argent à son ennemi pour faire tuer son propre fils.
Ceux-ci font la même chose, car ils donnent une petite aumône, et m'honorent seulement
de leurs lèvres, afin que la prospérité mondaine leur soit favorable, et qu'ils jouissent
des honneurs et des voluptés. De là vient que leur esprit est mort pour le profit et
l'avancement du vrai bien. Or, si vous me voulez aimer de tout votre coeur et ne désirer rien que moi, je vous attirerai à moi par la charité, comme l'aimant attire le fer ; et je
vous placerai en la force de mon bras, qui est si puissant qu'aucun ne peut l'étendre, si
ferme que quand il est étendu, aucun ne peut le plier ni courbe ; il est encore si doux
qu'il surpasse toutes les choses aromatiques, et n'entre pas en comparaison avec les
délectations du monde ; parce qu'il les surpasse toutes.
Chapitre 4
Paroles de Notre-Seigneur Jésus-Christ parle à son épouse, par
lesquelles il lui dit qu'elle ne doit craindre rien de ce qui lui a été révélé,
ni penser que ce soit du malin esprit. Il dit aussi de quelle manière on
peut connaître le bon et le malin esprit.

JE suis votre Créateur et votre Rédempteur. Pourquoi avez-vous eu crainte de mes
paroles, et pourquoi avez-vous réfléchi, pour savoir si elles étaient du bon ou du
mauvais esprit ? Dites-moi, qu'avez-vous trouvé en mes paroles que la conscience ne
vous ai pas dicté de faire ? Où vous ai-je commandé quelque chose contre la raison ?
A cela sainte Brigitte, épouse, répondit : Non ; mais toutes ces choses sont vraiees, et je
me suis malheureusement trompée.
L'Esprit, ou bien l'époux, répondit : Je vous ai commandé trois choses par lesquelles
vous puissiez connaître le bon esprit : 1° je vous ai commandé d'honorer Dieu, qui vous
a créée et qui vous a donné tout ce que vous avez. La raison vous dicte que vous
l'honoriez par-dessus tout. 2° Je vous ai commandé de tenir une fois droite, savoir, que
sans Dieu il n'y aurait rien de fait, et que, sans lui, rien ne peut être fait. 3° Je vous ai
commandé aussi d'aimer la juste et raisonnable continence en toutes choses, car le
monde a été fait pour l'homme afin qu'il en usât à sa nécessité, de sorte aussi que, par
les trois choses contraires à celles-ci, vous pouvez connaître l'esprit immonde, car le
diable vous pousse à la recherche de votre propre louange et à vous enorgueillir de ce
qui vous est donné. Il vous pousse aussi à la perfidie et à la déloyauté ; il vous
enflamme aussi d'incontinence dans tous les membres, et embrase le coeur de la 
concupiscence de toutes choses. Il déçoit parfois sous prétexte de bien. C'est pourquoi je
vous ai commandé d'examiner tous les jours votre conscience et de la découvrir à ceux
qui sont sages et spirituels. Partant, ne doutez plus que le bon Esprit ne soit avec vous,
quand vous ne désirerez que Dieu et que vous serez tout enflammée de son amour. Je
puis seul faire cela, et il est impossible que le diable s'approche de vous ; même aucun
mal ne peut s'approcher de l'homme sans que je le permette, ou à cause de ses péchés,
ou bien pour quelque occulte jugement connu de moi seul, car il est ma créature, comme
tout le reste, et je l'ai fait bon ; mais il est mauvais aprés sa malice, et c'est pourquoi je
suis le Seigneur sur lui. Partant, plusieurs m'imputent à faute, disant que ceux qui me
servent avec grande dévotion, sont fous ou possédés du démon. Ils me font semblable à
l'homme qui, ayant une femme chaste qui se confie à son mari, l'expose à un adultère.
J'en ferais de même, si je permettais qu'un homme juste et qui m'aime, fût donné au
diable. Mais parce que je suis fidèle, le diable ne dominera en rien l'âme qui me sert fidèlement et dévotement. Or, bien que quelquefois mes amis semblent des fous, cela
n'arrive pas pourtant par l'instigation du diable, ni parce qu'ils me servent avec une
fervente dévotion, mais bien, ou par la faiblesse du cerveau des hommes, ou pour
quelque sujet occulte et secret qui sert à les humilier. Il se peut faire aussi parfois que je
donne puissance au diable sur la chair des hommes justes, pour leurs plus grandes
récompenses, ou bien qu'il obscurcisses leurs consciences ; mais dans les âmes de ceux
qui ont la foi et la dilection envers moi, il n'a ni domination, ni pouvoir. LIRE...

quinta-feira, 23 de julho de 2015

Santa Brígida De Suecia - Patrona De Europa - Fiesta Julio 23




Jesús le dice:
"Brígida, te hablo no solamente a ti sino también a todos los cristianos. Tú serás mi esposa... y por medio de ti hablaré al mundo. Mi Espíritu permanecerá en ti hasta tu muerte"
Santa Brígida:
"La verdadera sabiduría, entonces consiste en obras, no en grandes talentos que el mundo admira; pues los sabios en la estima del mundo... son necedad que hacen nada de la voluntad de Dios, y no saben cómo controlar sus pasiones"
Santa Brígida era hija de Birgerio, gobernador de Uplandia, la principal provincia de Suecia. La madre de Brígida, Ingerborg; era hija del gobernador de Gotlandia oriental. Ingerborg murió hacia 1315 y dejó varios hijos. Brígida, que tenía entonces 12 años aproximadamente, fue educada por una tía suya en Aspenas. A los tres años, hablaba con perfecta claridad, como si fuese una persona mayor, y su bondad y devoción fueron tan precoces como su lenguaje. Sin embargo, la santa confesaba que de joven había sido inclinada al orgullo y la presunción.

La Pasión (centro de su vida)


A los siete años tuvo una visión de la Reina de los cielos. A los 10, a raíz de un sermón sobre la Pasión de Cristo que la impresionó mucho, soñó que veía al Señor clavado en la Cruz y oyó estas palabras:


"Mira en qué estado estoy, hija mía"
"¿Quién os ha hecho eso, Señor?", preguntó la niña
Y Cristo respondió:
"Los que me desprecian y se burlan de mi Amor"
Esa visión dejó una huella imborrable en Brígida y, desde entonces, la Pasión del Señor se convirtió en el centro de su vida espiritual.


Matrimonio


Antes de cumplir 14 años, la joven contrajo matrimonio con Ulf Gudmarsson, quien era cuatro años mayor que ella. Dios les concedió 28 años de felicidad matrimonial. Tuvieron cuatro hijos y cuatro hijas, una de las cuales es venerada con el nombre de Santa Catalina de Suecia. Durante algunos años, Brígida llevó la vida de la época, como una señora feudal, en las posesiones de su esposo en Ulfassa, con la diferencia de que cultivaba la amistad de los hombres sabios y virtuosos.

Problemas familiares
y peregrinaciones


La santa tenía dificultades con su propia familia. Su hija mayor se había casado con un noble muy revoltoso, a quien Brígida llamaba "el Bandolero" y, hacia 1340, murió Gudmaro, su hijo menor. Por esa pérdida la santa hizo una peregrinación al santuario de San Olaf de Noruega. A su regreso, fortalecida por las oraciones, intentó con más ahínco que nunca volver al buen camino a sus soberanos. Como no lo lograse, les pidió permiso de ausentarse de la corte e hizo una peregrinación a Compostela con su esposo. A la vuelta del viaje, Ulf cayó gravemente enfermo en Arras y recibió los últimos sacramentos ya que la muerte parecía inminente. Pero Santa Brígida, que oraba fervorosamente por el restablecimiento de su esposo, tuvo un sueño en el que San Dionisio le reveló que no moriría. A raíz de la curación de Ulf, ambos esposos prometieron consagrarse a Dios en la vida religiosa.

Viuda y vida religiosa


Ulf murió en 1344 en el monasterio cisterciense de Alvastra, antes de poner por obra su propósito. Santa Brígida se quedó en Alvastra cuatro años apartada del mundo y dedicada a la penitencia. Desde entonces, abandonó los vestidos lujosos, sólo usaba lino para el velo y vestía una burda túnica ceñida con una cuerda anudada.

En Roma


La santa se estableció en Roma, donde se ocupó de los pobres de la ciudad. Asistía diariamente a Misa a las cinco de la mañana, se confesaba todos los días y comulgaba varias veces por semana (según era permitido en aquella época). El brillo de su virtud contrastaba con la corrupción de costumbres que reinaba entonces en Roma: el robo y la violencia hacían estragos, el vicio era cosa normal, las iglesias estaban en ruinas y lo único que interesaba al pueblo era escapar de sus opresores. La austeridad de la santa, su devoción a los santuarios, su severidad consigo misma, su bondad con el prójimo, su entrega total al cuidado de los pobres y los enfermos, le ganaron el cariño de muchos.

Visiones y escritos


Uno de los aspectos más en la vida de Santa Brígida, es el de las múltiples visiones con las que la favoreció el Señor, especialmente las que se refieren a los sufrimientos de la Pasión y a ciertos acontecimientos de su época. Santa Brígida con gran sencillez de corazón, sometió siempre sus revelaciones a las autoridades eclesiásticas y, lejos de gloriarse por gozar de gracias tan extraordinarias, las aprovechó como una ocasión para manifestar su obediencia y crecer en amor y humildad. Si sus revelaciones la han hecho famosa, ello se debe en gran parte a su virtud heroica, consagrada por el juicio de la Iglesia. El libro de sus revelaciones fue publicado por primera vez en 1492.

Las brigidinas tienen unas lecciones de maitines tomadas de sus revelaciones sobre las glorias de María, conocidas con el nombre de "Sermo Angelicus", en recuerdo de las palabras del Señor a la santa:
"Mi Ángel te comunicará las lecciones que las religiosas de tus monasterios deben leer en maitines, y tú las escribirás tal como él te las dicte" 
Profecías y revelaciones


Las profecías y revelaciones de Santa Brígida se referían a las cuestiones más candentes de su época. Predijo, por ejemplo, que el Papa y el emperador se reunirían amistosamente en Roma. Al poco tiempo así lo hicieron (el Papa Beato Urbano V y Carlos IV, en 1368). La profecía de que los partidos en que estaba dividida la Ciudad Eterna recibirían el castigo que merecían por sus crímenes, disminuyeron un tanto la popularidad de la santa y aún le atrajeron persecuciones. Brígida fue arrojada de su casa y tuvo que ir con su hija a pedir limosna al convento de las Clarisas. Por otra parte, ni siquiera el Papa escapaba a sus severas admoniciones proféticas. El gozo que experimentó la santa con la llegada de Urbano a Roma fue de corta duración, pues el Pontífice se retiró poco después a Viterbo, luego a Montefiascone y aún se rumoró que se disponía a volver a Aviñón. Al regresar de una peregrinación, a Amalfi, Brígida tuvo una visión en la que Nuestro Señor la envió a avisar al Papa que se acercaba la hora de su muerte, a fin de que diese su aprobación a la regla del convento de Vadstena. Brígida había ya sometido la regla a la aprobación de Urbano V, en Roma, pero el Pontífice no había dado respuesta alguna. Así pues, se dirigió a Montefiascone montada en su mula blanca. Urbano aprobó, en general, la fundación y la regla de Santa Brígida, que completó con la regla de San Agustín. Cuatro meses más tarde, murió el Pontífice. Santa Brígida escribió tres veces a su sucesor, Gregorio XI, que estaba en Avigñón, conminándole a trasladarse a Roma. Así lo hizo el Pontífice cuatro años después de la muerte de la santa.

Brígida que estaba enferma desde hacía algún tiempo, empezó a debilitarse rápidamente, y falleció el 23 de julio de 1373, después de recibir los últimos sacramentos (tenía entonces 71 años). Las reliquias de Santa Brígida reposan todavía en la abadía fundada por ella. Fue canonizada en 1391 y es la Patrona de Suecia.



Oraciones aprobadas
por el Papa Pío IX


En la Basílica de San Pablo Extramuros en Roma todavía se puede contemplar, en la capilla del Santísimo Sacramento, el Crucifijo Milagroso ante el cual estuvo arrodillada Santa Brígida cuando recibió estas 15 Oraciones de Nuestro Señor. Por mucho tiempo, Santa Brígida había deseado saber cuántos latigazos había recibido Nuestro Señor en Su Pasión. Cierto día se le apareció Jesucristo, diciéndole:

"Recibí en Mi Cuerpo cinco mil cuatrocientos ochenta latigazos: son 5.480 azotes. Si queréis honrarlos en verdad, con alguna veneración, decid 15 veces el Padrenuestro; también 15 veces el Avemaría, con las siguientes oraciones durante un año completo. Al terminar el año, habréis venerado cada una de Mis Llagas"
Las 20 divinas promesas


Jesucristo prometió a Santa Brígida los siguientes maravillosos privilegios, con la condición de que ella fuera fiel a la diaria recitación del Santo Oficio. Y se garantizan también a todo aquél que diga las oraciones devotamente cada día por el espacio de un año.

He aquí las Promesas:

Nuestro Señor mismo
le dictó las oraciones a la santa:



Primera oración


Padrenuestro - Avemaría

¡Oh Jesucristo! Sois la eterna dulzura de todos los que Os aman; la alegría que sobrepasa todo gozo y deseo; la salvación y esperanza de todos los pecadores. Habéis manifestado no tener mayor deseo que el de permanecer en medio de los hombres, en la tierra. Los amáis hasta el punto de asumir la naturaleza humana, en la plenitud de los tiempos, por amor a ellos. Acordaos de todos los sufrimientos que habéis soportado desde el instante de Vuestra Concepción y especialmente durante Vuestra Sagrada Pasión; así como fue decretado y ordenado desde toda la eternidad, según el plan divino.

Acordaos, Oh Señor, que durante la Última Cena con Vuestros discípulos les habéis Lavado los pies; y después, les distéis Vuestro Sacratísimo Cuerpo y Vuestra Sangre Preciosísima. Luego, confortándolos con dulzura, les anunciasteis Vuestra próxima Pasión.

Acordaos de la tristeza y amargura que habéis experimentado en Vuestra Alma, como Vos mismo lo afirmasteis, diciendo: "Mi Alma está triste hasta la muerte".

Acordaos de todos los temores, las angustias y los dolores que habéis soportado, en Vuestro Sagrado Cuerpo, antes del suplicio de la Crucifixión. Después de haber orado tres veces, todo bañado de sudor sangriento, fuisteis traicionado por Vuestro discípulo Judas; apresado por los habitantes de una nación que habíais escogido y enaltecido. Fuisteis acusado por falsos testigos e injustamente juzgado por tres jueces; todo lo cual sucedió en la flor de Vuestra madurez, y en la solemne estación pascual.

Acordaos que fuisteis despojado de Vuestra propia vestidura, y revestido con manto de irrisión. Os cubrieron los Ojos y la Cara infligiendo bofetadas. Después, coronándoos de espinas, pusieron en Vuestras Manos una caña. Finalmente, fuisteis atado a la columna, desgarrado con azotes y agobiado de oprobios y ultrajes.

En memoria de todas estas penas y dolores que habéis soportado antes de Vuestra Pasión en la Cruz concededme antes de morir, una contrición verdadera, una confesión sincera y completa, adecuada satisfacción; y la remisión de todos mis pecados. Amén.

Segunda oración


Padrenuestro - Avemaría


¡Oh Jesús, la verdadera libertad de los ángeles y paraíso de delicias! Acordaos del horror y la tristeza con que fuisteis oprimido, cuando Vuestros enemigos como leones furiosos, os rodearon con miles de injurias: salivazos, bofetadas, laceraciones, arañazos y otros suplicios inauditos. Os atormentaron a su antojo. En consideración a estos tormentos y a las palabras injuriosas, Os suplico. ¡Oh mi Salvador, y Redentor! que me libréis de todos mis enemigos visibles e invisibles y que bajo Vuestra protección, hagáis que yo alcance la perfección de la salvación eterna. Amén.

Tercera oración


Padrenuestro - Avemaría


¡Oh Jesús, Creador del Cielo y de la Tierra, al que nada puede contener ni limitar! Vos abarcáis todo; y todo es sostenido bajo Vuestra amorosa potestad. Acordaos del dolor muy amargo que sufristeis cuando los judíos, con gruesos clavos cuadrados, golpe a golpe clavaron Vuestras Sagradas Manos y Pies a la Cruz. Y no viéndoos en un estado suficientemente lamentable para satisfacer su furor, agrandaron Vuestras Llagas, agregando dolor sobre dolor. Con indescriptible crueldad. Extendieron Vuestro Cuerpo en la Cruz. Y con jalones y estirones violentos, en toda dirección, dislocaron Vuestros Huesos.

¡Oh Jesús! en memoria de este santo dolor que habéis soportado con tanto amor en la Cruz, Os suplico concederme la gracia de temeros y amaros. Amén.

Cuarta oración


Padrenuestro - Avemaría


¡Oh Jesús, Médico Celestial, elevado en la Cruz para curar nuestras llagas con las Vuestras! Acordaos de las contusiones y los desfallecimientos que habéis sufrido en todos Vuestros Miembros; y que fueron distendidos a tal grado, que no ha habido dolor semejante al Vuestro. Desde la cima de la cabeza hasta la planta de los pies, ninguna parte de Vuestro Cuerpo estaba exenta de tormentos. Sin embargo, olvidando todos Vuestros sufrimientos, no dejasteis de pedir por Vuestros enemigos, a Vuestro Padre Celestial, diciéndole: "Padre, perdónalos porque no saben lo que hacen". Por esta inmensa misericordia, y en memoria de estos sufrimientos, Os hago esta súplica: conceded que el recuerdo de Vuestra muy amarga Pasión, nos alcance una perfecta contrición, y la remisión de todos nuestros pecados. Amén.

Quinta oración

Padrenuestro - Avemaría

¡Oh Jesús! ¡Espejo de Resplandor Eterno! Acordaos de la tristeza aguda que habéis sentido al contemplar con anticipación, las almas que habían de condenarse. A la luz de Vuestra Divinidad, habéis vislumbrado la predestinación de aquellos que se salvarían, mediante los méritos de Vuestra Sagrada Pasión. Simultáneamente habéis contemplado tristemente la inmensa multitud de réprobos que serían condenados por sus pecados; y Os habéis quejado amargamente de esos desesperados, perdidos y desgraciados pecadores.

Por este abismo de compasión y piedad y principalmente por la bondad que demostrasteis hacia el buen ladrón, diciéndole: "Hoy estarás Conmigo en el Paraíso", hago esta súplica, Dulce Jesús, Os pido que a la hora de mi muerte tengáis misericordia de mí. Amén.

Sexta oración

Padrenuestro - Avemaría

¡Oh Jesús, Rey infinitamente amado y deseado! Acordaos del dolor que habéis sufrido, cuando, desnudo y como un criminal común y corriente, fuisteis clavado y elevado en la Cruz. También fuisteis abandonado de todos Vuestros parientes y amigos con la excepción de Vuestra muy amada Madre. En Vuestra agonía, Ella permaneció fiel junto a Vos; luego, la encomendasteis a Vuestro fiel discípulo, Juan, diciendo a María: "¡Mujer, he aquí a tu hijo!" Y a Juan: "¡He aquí a tu Madre!"

Os suplico, Oh mi Salvador, por la espada de dolor que entonces traspasó el Alma de Vuestra Santísima Madre, que tengáis compasión de mí. Y en todas mis aflicciones y tribulaciones, tanto corporales como espirituales, ten piedad de mí. Asistidme en todas mis pruebas, y especialmente en la hora de mi muerte. Amén.

Séptima oración

Padrenuestro - Avemaría

¡Oh Jesús, inagotable Fuente de compasión, ten compasión de mí! En profundo gesto de amor, habéis exclamado en la Cruz: "Tengo sed" Era sed por la salvación del género humano. Oh mi Salvador os ruego que inflaméis nuestros corazones con el deseo de dirigirnos a la perfección, en todas nuestras obras. Extinguid en nosotros la concupiscencia carnal y el ardor de los apetitos mundanos. Amén.


Octava oración

Padrenuestro - Avemaría

¡Oh Jesús, Dulzura de los corazones y Deleite del espíritu! Por el vinagre y la hiel amarga que habéis probado en la Cruz, por amor a nosotros, oíd nuestros ruegos. Concedednos la gracia de recibir dignamente Vuestro Sacratísimo Cuerpo y Sangre Preciosísima durante nuestra vida, y también a la hora de la muerte para servir de remedio y consuelo a nuestras almas. Amén.

Novena oración

Padrenuestro - Avemaría

¡Oh Jesús, Virtud real y gozo del alma! Acordaos del dolor que habéis sentido, sumergido en un océano de amargura, al acercarse la muerte, insultado y ultrajado por los judíos. Clamasteis en alta voz que habíais sido abandonado por Vuestro Padre Celestial, diciéndole: "Dios mío, Dios mío, ¿por qué me has abandonado?" Por esta angustia, Os suplico, Oh mi Salvador, que no me abandonéis en los terrores y dolores de mi muerte. Amén.

Décima oración

Padrenuestro - Avemaría

¡Oh Jesús, Principio y Fin de todas las cosas. Sois la Vida y la Virtud plena! Acordaos que por causa nuestra fuisteis sumergido en un abismo de penas, sufriendo dolor desde la planta de los Pies hasta la cima de la Cabeza. En consideración a la enormidad de Vuestras Llagas, enseñadme a guardar, por puro amor a Vos, todos Vuestros Mandamientos; cuyo camino de Vuestra Ley Divina es amplio y agradable para aquellos que Os aman. Amén.

Undécima oración

Padrenuestro - Avemaría

¡Oh Jesús! ¡Abismo muy profundo de Misericordia! En memoria de las Llagas que penetraron hasta la médula de Vuestros Huesos y Entrañas, para atraerme hacia Vos, presento esta súplica. Yo, miserable pecador, profundamente sumergido en mis ofensas, pido que me apartéis del pecado. Ocultadme de Vuestro Rostro tan justamente irritado contra mí. Escondedme en los huecos de Vuestras Llagas hasta que Vuestra cólera y justísima indignación hayan cesado. Amén.

Duodécima oración

Padrenuestro - Avemaría

¡Oh Jesús. Espejo de la Verdad, Sello de la Unidad, y Vínculo de la Caridad! Acordaos de la multitud de Llagas con que fuisteis herido, desde la Cabeza hasta los Pies. Esas Llagas fueron laceradas y enrojecidas, Oh dulce Jesús, por la efusión de Vuestra adorable Sangre. ¡Oh, qué dolor tan grande y repleto habéis sufrido por amor a nosotros, en Vuestra Carne Virginal! ¡Dulcísimo Jesús! ¿Qué hubo de hacer por nosotros que no habéis hecho? Nada falta. ¡Todo lo habéis cumplido! ¡Oh amable y adorable Jesús! Por el fiel recuerdo de Vuestra Pasión, que el Fruto meritorio de Vuestros sufrimientos sea renovado en mi alma. Y que en mi corazón, Vuestro Amor aumente cada día hasta que llegue a contemplaros en la eternidad. ¡Oh amabilísimo Jesús! Vos sois el Tesoro de toda alegría y dicha verdadera, que Os pido concederme en el Cielo. Amén.

Décima-Tercera oración

Padrenuestro - Avemaría

¡Oh Jesús! ¡Fuerte León, Rey inmortal e invencible! Acordaos del inmenso dolor que habéis sufrido cuando, agotadas todas Vuestras fuerzas, tanto morales como físicas, inclinasteis la Cabeza y dijisteis: "Todo está consumado". Por esta angustia y dolor, Os suplico, Señor Jesús, que tengáis piedad de mí en la hora de mi muerte cuando mi mente estará tremendamente perturbada y mi alma sumergida en angustia. Amén.

Décima-Cuarta oración

Padrenuestro - Avemaría

¡Oh Jesús! ¡Único Hijo del Padre Celestial esplendor y semejanza de su Esencia! Acordaos de la sencilla y humilde recomendación que hicisteis de Vuestra Alma, a Vuestro Padre Eterno, diciéndole: "¡Padre, en Tus Manos encomiendo Mi Espíritu!" Desgarrado Vuestro Cuerpo, destrozado Vuestro Corazón, y abiertas las Entrañas de Vuestra misericordia para redimirnos, habéis expirado. Por Vuestra Preciosa Muerte, Os suplico, Oh Rey de los santos, confortadme. Socorredme para resistir al demonio, la carne y al mundo. A fin de que, estando muerto al mundo, viva yo solamente para Vos. Y a la hora de mi muerte, recibid mi alma peregrina y desterrada que regresa a Vos. Amén.

Décima-Quinta oración

Padrenuestro - Avemaría

¡Oh Jesús! ¡Verdadera y fecunda Vid! Acordaos de la abundante efusión de Sangre que tan generosamente habéis derramado de Vuestro Sagrado Cuerpo. Vuestra Preciosa Sangre fue derramada como el jugo de la uva bajo el lagar.

De Vuestro Costado perforado por un soldado, con la lanza, ha brotado Sangre y Agua, hasta no quedar en Vuestro Cuerpo gota alguna. Finalmente, como un haz de mirra, elevado a lo alto de la Cruz, la muy fina y delicada Carne Vuestra fue destrozada; la Substancia de Vuestro Cuerpo fue marchitada; y disecada la médula de Vuestros Huesos. Por esta amarga Pasión, y por la efusión de Vuestra Preciosa Sangre, Os suplico, Oh dulcísimo Jesús, que recibáis mi alma, cuando yo esté sufriendo en la agonía de mi muerte. Amén.

Conclusión


¡Oh Dulce Jesús! Herid mi corazón, a fin de que mis lágrimas de amor y penitencia me sirvan de pan, día y noche. Convertidme enteramente, Oh mi Señor, a Vos. Haced que mi corazón sea Vuestra Habitación perpetua. Y que mi conversación Os sea agradable. Que al fin de mi vida Os sea de tal suerte loable, que después de mi muerte pueda merecer Vuestro Paraíso; y alabaros para siempre en el Cielo con todos Vuestros santos. Amén.

Fuente - Texto tomado de CORAZONES.ORG:
http://www.corazones.org/liturgia/santos/brigida.htm

Fuente - Texto tomado de ES.CATHOLIC.NET:

http://es.catholic.net/aprendeaorar/688/2097/articulo.php?id=47447 

Video tomado de Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=hq-Y9rW7SL0