sábado, 7 de março de 2020

Don Divo Barsotti. «Quella che nel mondo pagano era la cosa più terribile, è diventata la più bella: la morte»

Don Divo Barsotti (dal minuto 2:24 a 4:55)

«La verità deve essere detta tutta, non si può negare l'inferno, c'è un dogma… il non dire certe cose, il non affermarle, il metterle da parte, è già mentire…» 
«Se si toglie la dimensione escatologica al cristianesimo, il cristianesimo diventa una menzogna: noi illudiamo il mondo, inganniamo gli uomini, non possiamo dare agli uomini né la pace, né la giustizia, né la vita…» 
«Ci si limita a parlare soltanto di sociale, di venire incontro agli uomini, di promozione umana, degli infermi, dei malati, di quello che volete: non è questo soltanto il cristianesimo, è anche questo, ma non è tutto il cristianesimo. Dov'è il primato di Dio?...» 
«Questa vita ha un valore e un senso solo se è una preparazione, solo se è un cammino che ci porta al di là…» 
«Che cosa può succedere che mi tolga questa gioia di sentirmi amato da un Dio, da un Dio che è eterno? Perché l'amore degli altri, sì, è una cosa bella, però finisco io e finiscono loro… l'amore di Dio, invece, che è eterno, fa eterno anche me…» 
«Lo Spirito Santo deve portarvi come il vento le foglie di autunno: siete una foglia che non è più attaccata al ramo, ma si lascia portare dal vento. Questo deve essere il cristiano: sei legato ancor? Se sei legato non puoi correre, non puoi volare…» 
«Quella che nel mondo pagano era la cosa più terribile, è divenuta la cosa più bella: la morte è la cosa più bella che possa esistere, perché è attraverso la morte che si giunge alla vera vita. Io non posso accettare di vivere così: pensi tu di poterlo accettare, di vivere 700 anni… e chi ti porta poi nella carrozzina? Ci sembra che sia realtà questa e ci fidiamo di questa, ci leghiamo a questa tanto che abbiamo paura della morte. La morte non aggiunge nulla a noi, fa cadere il velo. Questa vita non è la nostra vita e dobbiamo capirlo che tutta la nostra vita tende alla morte non come a una fine, ma come al compimento. È bellissima la vecchiaia non vengano a dirmi che non è bella, è la cosa più bella di tutte perché siamo più vicini al traguardo…»

Padre Serafino Tognetti: pregare con la Madonna

  

Padre Serafino Tognetti: pregare con la Madonna













Intevista a Padre Serafino Tognetti















sexta-feira, 6 de março de 2020

ENFIN LA VOIX D'UN ÉVÊQUE POUR NOUS RÉCONFORTER. Communiqué de presse de Mgr Pascal Roland, évêque d'Ars-Belley

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ENFIN LA VOIX D'UN ÉVÊQUE POUR NOUS RÉCONFORTER.


Communiqué de presse de Mgr Pascal Roland, évêque d'Ars-Belley :

Plus que l'épidémie de coronavirus, nous devons craindre l'épidémie de la peur. Pour ma part, je refuse de céder à la panique collective et de me soumettre au principe de précaution qui semble motiver les institutions civiles.  Je n'ai donc pas l'intention de donner des instructions spécifiques pour mon diocèse : les chrétiens vont-ils cesser de se réunir pour prier ? Vont-ils renoncer à négocier et à aider leurs frères et sœurs ? En dehors des précautions élémentaires que chacun prend spontanément pour ne pas contaminer les autres lorsqu'il est malade, il ne convient pas d'ajouter autre chose.

Il faut rappeler que dans des situations beaucoup plus graves, celles des grands fléaux, et lorsque les moyens de soins n'étaient pas ceux d'aujourd'hui, les populations chrétiennes s'illustraient par des prières collectives, ainsi que par l'aide aux malades, l'assistance aux mourants et l'inhumation des morts. En bref, les disciples du Christ ne se sont pas détournés de Dieu ni ne se sont cachés de leurs semblables, mais bien au contraire. 

La panique collective à laquelle nous assistons aujourd'hui ne révèle-t-elle pas notre rapport déformé à la réalité de la mort ? Ne manifeste-t-elle pas l'anxiété qui provoque la perte de Dieu ? Nous voulons cacher le fait que nous sommes mortels et, étant fermés à la dimension spirituelle de notre être, nous perdons du terrain. Avec des techniques de plus en plus sophistiquées et efficaces, nous voulons tout dominer et cacher que nous ne sommes pas les seigneurs de la vie. 

Au fait, gardons à l'esprit que la coïncidence de cette épidémie avec les débats sur les lois de la bioéthique nous rappelle notre fragilité humaine. Cette crise mondiale a au moins l'avantage de nous rappeler que nous vivons dans une maison commune, que nous sommes tous vulnérables et interdépendants et que la coopération est plus urgente que la fermeture de nos frontières.  De plus, nous semblons tous avoir perdu la tête.

En tout cas, nous vivons dans le mensonge. Pourquoi nous concentrons-nous soudainement sur le seul coronavirus ? Pourquoi cacher le fait que chaque année en France, la banale grippe saisonnière touche entre 2 et 6 millions de personnes et provoque environ 8000 décès ? Il semble également que nous ayons éliminé de notre mémoire collective le fait que l'alcool est responsable de 41 000 décès par an et qu'environ 73 000 sont causés par le tabac.

Loin de moi, donc, l'idée de prescrire la fermeture des églises, la suppression des messes, l'abandon du geste de paix pendant l'Eucharistie, l'imposition de tel ou tel mode de communion jugé plus hygiénique (cela dit, tout le monde peut le faire quand même), car une église n'est pas un lieu de risque, mais un lieu de salut. C'est un espace où nous accueillons Celui qui est la Vie, Jésus-Christ, et où, par Lui, avec Lui et en Lui, nous apprenons à vivre ensemble. Une église doit rester ce qu'elle est : un lieu d'espoir.

Devrions-nous mâcher nos maisons ? Faut-il faire un raid sur le supermarché du quartier et accumuler des réserves pour préparer un siège ? Non ! Parce qu'un chrétien ne craint pas la mort ! Il sait qu'il est mortel, mais il sait à qui il est confié. Il croit en Jésus, qui l'affirme : "Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; et tous ceux qui vivent et croient en moi ne mourront pas pour toujours". (Jean 11:25-26) Il sait qu'il est habité et encouragé par "l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts" (Romains 8:11).

De plus, un chrétien ne s'appartient pas, sa vie doit être offerte, car il suit Jésus, qui enseigne : "Celui qui voudra sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour moi et pour l'Évangile la sauvera" (Marc 8,35). Certes, il n'est pas indûment exposé, mais il ne cherche pas non plus à se préserver. En suivant son Maître et Seigneur crucifié, le chrétien apprend à se donner généreusement au service de ses frères et sœurs plus fragiles, en vue de la vie éternelle.

FINALMENTE LA VOZ DE UN OBISPO PARA CONSOLARNOS. Comunicado de prensa del obispo Pascal Roland, obispo de Ars-Belley

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FINALMENTE LA VOZ DE UN OBISPO PARA CONSOLARNOS.


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Comunicado de prensa del obispo Pascal Roland, obispo de Ars-Belley:



Más que a la epidemia de coronavirus, debemos temer a la epidemia del miedo. Por mi parte, me niego a ceder al pánico colectivo y a someterme al principio de precaución que parece motivar a las instituciones civiles.  Así que no tengo intención de dar instrucciones específicas para mi diócesis: ¿Dejarán los cristianos de reunirse para rezar? ¿Dejarán de negociar y de ayudar a sus hermanos y hermanas? Aparte de las precauciones elementales que cada uno toma espontáneamente para no contaminar a los demás cuando están enfermos, no conviene añadir nada más.



Hay que recordar que en situaciones mucho más graves, las de las grandes plagas, y cuando los medios de asistencia sanitaria no eran los de hoy, las poblaciones cristianas se ilustraban con oraciones colectivas, así como con la ayuda a los enfermos, la asistencia a los moribundos y el enterramiento de los muertos. En resumen, los discípulos de Cristo no se alejaron de Dios ni se escondieron de sus semejantes, sino todo lo contrario.



¿No revela el pánico colectivo del que somos testigos hoy en día nuestra relación distorsionada con la realidad de la muerte? ¿No manifiesta la ansiedad que causa la pérdida de Dios? Queremos ocultar el hecho de que somos mortales y, al estar cerrados a la dimensión espiritual de nuestro ser, perdemos terreno. Con técnicas cada vez más sofisticadas y eficientes, queremos dominarlo todo y ocultar que no somos los señores de la vida.



Por cierto, tengamos presente que la coincidencia de esta epidemia con los debates sobre las leyes de la bioética nos recuerda nuestra fragilidad humana. Esta crisis mundial tiene al menos la ventaja de recordarnos que vivimos en un hogar común, que todos somos vulnerables e interdependientes y que la cooperación es más urgente que el cierre de nuestras fronteras.  Además, parece que todos hemos perdido la cabeza.



En cualquier caso, estamos viviendo en una mentira. ¿Por qué de repente centramos nuestra atención sólo en el coronavirus? ¿Por qué ocultar el hecho de que cada año en Francia la trivial gripe estacional afecta a entre 2 y 6 millones de personas y causa alrededor de 8.000 muertes? También parece que hemos eliminado de nuestra memoria colectiva el hecho de que el alcohol es responsable de 41.000 muertes al año y que se estima que 73.000 son causadas por el tabaco.



Lejos de mí, por lo tanto, la idea de prescribir el cierre de las iglesias, la supresión de las misas, el abandono del gesto de paz durante la Eucaristía, la imposición de tal o cual modo de comunión considerado más higiénico (dicho esto, todo el mundo puede hacerlo de todos modos), porque una iglesia no es un lugar de riesgo, sino un lugar de salvación. Es un espacio donde acogemos a Aquel que es la Vida, Jesucristo, y donde, a través de Él, con Él y en Él, aprendemos a vivir juntos. Una iglesia debe seguir siendo lo que es: un lugar de esperanza.



¿Deberíamos masticar nuestras casas? ¿Deberíamos asaltar el supermercado del barrio y acumular reservas para prepararnos para un asedio? No! ¡Porque un cristiano no teme a la muerte! Sabe que es mortal, pero sabe en quién se ha confiado. Cree en Jesús, que lo afirma: "Yo soy la resurrección y la vida". El que cree en mí, aunque muera, vivirá; y todos los que viven y creen en mí no morirán para siempre". (Juan 11:25-26) Sabe que está habitado y animado por el "Espíritu de aquel que resucitó a Jesús de entre los muertos" (Romanos 8:11).



Además, el cristiano no se pertenece a sí mismo, su vida debe ser ofrecida, porque sigue a Jesús, que enseña: "El que quiera salvar su vida, la perderá; pero el que pierda su vida por mí y por el Evangelio, la salvará" (Marcos 8:35). Ciertamente, no está expuesto indebidamente, pero tampoco busca preservarse. Siguiendo a su Maestro y Señor crucificado, el cristiano aprende a entregarse generosamente al servicio de sus hermanos más frágiles, con vistas a la vida eterna.

FINALLY THE VOICE OF A BISHOP TO COMFORT US. Press release from Bishop Pascal Roland, Bishop of Ars-Belley

FINALLY THE VOICE OF A BISHOP TO COMFORT US.

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Press release from Bishop Pascal Roland, Bishop of Ars-Belley:



More than the coronavirus epidemic, we must fear the epidemic of fear. For my part, I refuse to give in to collective panic and submit to the precautionary principle that seems to motivate civil institutions.  So I do not intend to give specific instructions for my diocese: will Christians stop meeting to pray? Will they give up negotiating and helping their brothers and sisters? Apart from the elementary precautions that everyone takes spontaneously so as not to contaminate others when they are sick, it is not appropriate to add anything else.



We should remember that in much more serious situations, those of the great plagues, and when the means of health care were not those of today, the Christian populations were illustrated with collective prayers, as well as with help for the sick, assistance for the dying and burying the dead. In short, the disciples of Christ did not turn away from God or hide from their fellow men, but rather the opposite.



Does not the collective panic we are witnessing today reveal our distorted relationship with the reality of death? Does it not manifest the anxiety that causes the loss of God? We want to hide the fact that we are mortal and, being closed to the spiritual dimension of our being, we lose ground. Having increasingly sophisticated and efficient techniques, we want to dominate everything and hide that we are not the lords of life.



By the way, let us keep in mind that the coincidence of this epidemic with the debates on the laws of bioethics reminds us of our human frailty. This global crisis has at least the advantage of reminding us that we live in a common home, that we are all vulnerable and interdependent and that cooperation is more urgent than closing our borders.  Moreover, we all seem to have lost our heads.



In any case, we are living in lies. Why are we suddenly focusing our attention only on the coronavirus? Why hide the fact that every year in France the trivial seasonal flu affects between 2 and 6 million people and causes around 8,000 deaths? It also seems that we have eliminated from our collective memory the fact that alcohol is responsible for 41,000 deaths a year and that an estimated 73,000 are caused by tobacco.



Far from me, therefore, the idea of prescribing the closure of churches, the suppression of masses, the abandonment of the gesture of peace during the Eucharist, the imposition of this or that mode of communion considered more hygienic (having said that, everyone can do it anyway), because a church is not a place of risk, but a place of salvation. It is a space where we welcome the One who is Life, Jesus Christ, and where, through Him, with Him and in Him, we learn to live together. A church must remain what it is: a place of hope.



Should we chew our houses? Should we raid the neighborhood supermarket and accumulate reserves to prepare for a siege? No! Because a Christian does not fear death! He knows he's mortal, but he knows in whom he's entrusted. He believes in Jesus, who affirms it: "I am the resurrection and the life. He who believes in me, even if he dies, will live; and all those who live and believe in me will not die forever". (John 11:25-26) He knows that he is inhabited and encouraged by the "Spirit of him who raised Jesus from the dead" (Romans 8:11).



Moreover, a Christian does not belong to himself, his life must be offered, because he follows Jesus, who teaches: "Whoever wants to save his life will lose it; but whoever loses his life for me and the Gospel will save it" (Mark 8:35). Certainly, he is not unduly exposed, but neither does he seek to preserve himself. By following his crucified Master and Lord, the Christian learns to give himself generously to the service of his more fragile brothers and sisters, with a view to eternal life.

FINALMENTE A VOZ DE UM BISPO PARA NOS CONFORTAR. Comunicado de imprensa do Bispo Pascal Roland, Bispo de Ars-Belley

FINALMENTE A VOZ DE UM BISPO PARA NOS CONFORTAR.


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Comunicado de imprensa do Bispo Pascal Roland, Bispo de Ars-Belley:



Mais do que a epidemia do coronavírus, devemos temer a epidemia do medo. Pela minha parte, recuso-me a ceder ao pânico colectivo e a submeter-me ao princípio da precaução que parece motivar as instituições civis.  Portanto, não pretendo dar instruções específicas para a minha diocese: os cristãos vão deixar de se encontrar para rezar? Será que vão desistir de negociar e ajudar os seus irmãos e irmãs? Para além das precauções elementares que todos tomam espontaneamente para não contaminarem os outros quando estão doentes, não é apropriado acrescentar mais nada.



Devemos lembrar que em situações muito mais graves, as das grandes pragas, e quando os meios de saúde não eram os de hoje, as populações cristãs eram ilustradas com orações coletivas, assim como com ajuda para os doentes, assistência para os moribundos e enterro dos mortos. Em resumo, os discípulos de Cristo não se afastaram de Deus ou se esconderam de seus semelhantes, mas sim o contrário.



O pânico coletivo que estamos testemunhando hoje não revela a nossa relação distorcida com a realidade da morte? Será que não manifesta a ansiedade que causa a perda de Deus? Queremos esconder o fato de que somos mortais e, estando fechados à dimensão espiritual do nosso ser, perdemos terreno. Tendo técnicas cada vez mais sofisticadas e eficientes, queremos dominar tudo e esconder que não somos os senhores da vida.



A propósito, tenhamos em mente que a coincidência desta epidemia com os debates sobre as leis da bioética nos faz lembrar a nossa fragilidade humana. Esta crise global tem pelo menos a vantagem de nos lembrar que vivemos numa casa comum, que somos todos vulneráveis e interdependentes e que a cooperação é mais urgente do que fechar as nossas fronteiras.  Além disso, todos nós parecemos ter perdido a cabeça.



Em todo o caso, estamos a viver em mentiras. Porque é que, de repente, estamos a concentrar a nossa atenção apenas no coronavírus? Por que esconder o fato de que a cada ano na França a trivial gripe sazonal afeta entre 2 e 6 milhões de pessoas e causa cerca de 8.000 mortes? Parece também que eliminámos da nossa memória colectiva o facto de o álcool ser responsável por 41.000 mortes por ano e que se estima que 73.000 sejam causadas pelo tabaco.



Longe de mim, portanto, a idéia de prescrever o fechamento das igrejas, a supressão das missas, o abandono do gesto de paz durante a Eucaristia, a imposição deste ou daquele modo de comunhão considerado mais higiênico (tendo dito isto, todos podem fazê-lo de qualquer forma), porque uma igreja não é um lugar de risco, mas um lugar de salvação. É um espaço onde acolhemos Aquele que é Vida, Jesus Cristo, e onde, através Dele, com Ele e n'Ele, aprendemos a viver juntos. Uma igreja deve permanecer o que ela é: um lugar de esperança.



Devemos mastigar as nossas casas? Devemos atacar o supermercado do bairro e acumular reservas para nos prepararmos para um cerco? Não! Porque um cristão não teme a morte! Ele sabe que é mortal, mas ele sabe em quem está confiado. Ele acredita em Jesus, que o afirma: "Eu sou a ressurreição e a vida". Aquele que acredita em mim, mesmo que morra, viverá; e todos aqueles que vivem e acreditam em mim não morrerão para sempre". (João 11:25-26) Ele sabe que é habitado e encorajado pelo "Espírito daquele que ressuscitou Jesus dentre os mortos" (Romanos 8:11).



Além disso, um cristão não pertence a si mesmo, sua vida deve ser oferecida, porque ele segue Jesus, que ensina: "Quem quiser salvar sua vida, perdê-la-á; mas quem perder sua vida por mim e o Evangelho a salvará" (Marcos 8,35). Certamente, ele não está indevidamente exposto, mas também não procura preservar-se a si mesmo. Ao seguir seu Mestre e Senhor crucificado, o cristão aprende a entregar-se generosamente ao serviço de seus irmãos mais frágeis, com vistas à vida eterna.


quinta-feira, 5 de março de 2020

Don Divo Barsotti: Il Sacramento del momento presente

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Don Divo Barsotti: Il Sacramento del momento presente

IL SACRAMENTO DEL MOMENTO PRESENTE

Don Divo, Dal libro “La via del ritorno” (capitolo “la Parola di Dio)

“Nulla è più indifferente all'uomo: la pioggia che cade è il dono che il Signore ti fa, il sole sorge oggi per te, per te fino dall' eternità Egli ha preparato la fragile bellezza del fiore che cogli. Oh! era giusto quello che faceva andare in estasi S. Maria Maddalena de' Pazzi quando aspirando il profumo di un fiore esclamava: «Fino dall' eternità il Signore ha pensato a quest'ora, quando io avrei ricevuto questo fiore dalle sue mani per aspirarne il profumo».

Sì, l'uomo, qualunque cosa faccia, dovunque egli viva, si trova davanti al volto di Dio. Sta a lui scoprirlo e ascoltare attraverso ogni cosa la parola di Dio. Egli è qui, Egli si rivolge a me, mi dice il suo amore, mi manifesta la sua volontà, mi annuncia le sue promesse, si rivolge a me per donarmi il suo amore.
Non soltanto ogni cosa ci parla di Dio, dice Dio, ma attraverso ogni cosa è Lui stesso che parla. Non soltanto la creazione ha come un riflesso della bellezza divina. Ogni cosa è veramente lo strumento di un'azione personale di Dio verso di te, il mezzo onde Egli si comunica personalmente.

Dio ha un volto ed è Padre. Si rivolge a te per comandarti, ti invita a sé, ti guida, ti minaccia, ti dice il suo amore. Tu sei davanti a Dio, come nel cielo. Ora tu lo vedi attraverso dei segni, domani faccia a faccia, ma Lui solo in definitiva è davanti a te, non le cose, non gli uomini. Gli uomini, le cose, tutto è occasione onde l'anima viva questo rapporto, e la vita di fatto tutta si raccoglie e si riassume e tutto termina in questa comunione dell'anima con Lui. 
Non un Dio che è l'immenso, l'infinito, di cui poteva parlare Leopardi, ma un Dio che è Padre, un Dio che ha un nome e un volto; che è una persona, e si rivela al tuo cuore e vuole stringere un patto con te: si chiama Gesù. Non una pura rivelazione di bellezza. Sì, la creazione rivela anche la bellezza di Dio. Più ancora Egli ti parla attraverso la creazione medesima e stringe con te un'alleanza, sicché, anche attraverso la visione dell' alba, il rompere del vento e l'odore della terra è veramente una comunione personale con Dio quella cui il Signore ti chiama.
Quando si dispiega davanti a te la meraviglia delle cose, quando ascolti il passare del vento, odi il rotolare del tuono, vedi il balenare dei fulmini, ne intravedi la veste.

E Dio stringe con te un' alleanza, vive questa sua alleanza con te; un' alleanza che si esprime precisamente ora in una minaccia, ora in un invito carezzevole, ora in un dono di tenerezza, ora in un castigo; ma è Dio, sempre Dio, Dio solo che vive con l'uomo. In ogni istante Dio esce dalla sua solitudine per venire incontro a te e in ogni istante lo incontri; tutta la vita non è che questo rinnovarsi di un incontro con Lui.

Tu sei chiamato a un appuntamento sempre nuovo: te lo dona in chiesa, al mercato, su in cima ai monti e sulla spiaggia del mare; te lo dona in mezzo agli uomini, nella tua solitudine: in ogni luogo è sempre Lui che ti chiama ed è Lui ugualmente che attende.

O il sacramento del momento presente! Che ogni momento sia per te il momento di un incontro divino, sia per te il momento che realizza una tua comunione con Dio.

Dio ti parla. È certo che questa parola non è ancora il silenzio di una vita mistica pura, di una vita cristiana perfetta. Allora la parola di Dio è il silenzio. Tu avrai oltrepassato le cose e il tempo e te medesimo e in Lui sempre sarai come sommerso. Tu non vivrai più allora nell'economia del segno, ma nella verità oltre ogni segno. Dio ti parlerà «05 ad 05» (lI ep.) 12) come dice S. Giovanni, e tu vivrai nel silenzio. Segno è la parola dell'uomo e segno è il profumo del fiore e la bellezza del cielo, ma allora Dio non ti parlerà attraverso dei segni e tu affonderai nella tenebra, affonderai in un silenzio puro, incontaminato, Immenso.
Allora sarà così: ma oggi l'anima deve imparare ad ascoltare Dio attraverso le cose, a vedere Dio attraverso ogni segno! Ogni cosa lo nasconde ma anche lo rivela. Devi ascoltarlo attraverso gli avvenimenti della vita, attraverso ogni creatura dell'universo. La creazione e la storia sono il mezzo più ordinario di una comunione con Dio, perché più universale. 

È vero che la comunione con Dio si realizza nel modo più intimo e perfetto nel sacramento eucaristico, ma più universale è questa comunione che l'uomo può vivere con Dio attraverso tutte le cose, attraverso gli avvenimenti tutti della giornata! È una comunione continua, ininterrotta, quella che vivi, una comunione universale ed è propria di ogni uomo, dovunque egli viva.”

Don Divo Barsotti