En la tarde de ayer, jueves 26 de mayo, S. E. R. George S.R.E. Card. Pell, Prefecto de la Secretaría de Economía de la Santa Sede, ofició la solemne Santa Misa en el trono, en la Forma Ordinaria del Rito Romano, "ad Orientem", en el Oratorio de Londres (Reino Unido), en honor de su santo titular, San Felipe Neri, ceremonia a la que pertenecen estas fotografías. A la misma asistió gran cantidad de fieles, como puede observarse en las imágenes. Para la ocasión, la orquesta y coro del Oratorio interpretó la Theresienmesse de Haydn y Pangamus Nerio de Wingham. NLM.
- E senti o espírito
inundado por um mistério de luz que é Deus e N´Ele vi e ouvi -A ponta da lança como chama que se desprende, toca o eixo da terra, – Ela estremece: montanhas, cidades, vilas e aldeias com os seus moradores são sepultados. - O mar, os rios e as nuvens saem dos seus limites, transbordam, inundam e arrastam consigo num redemoinho, moradias e gente em número que não se pode contar , é a purificação do mundo pelo pecado em que se mergulha. - O ódio, a ambição provocam a guerra destruidora! - Depois senti no palpitar acelerado do coração e no meu espírito o eco duma voz suave que dizia: – No tempo, uma só Fé, um só Batismo, uma só Igreja, Santa, Católica, Apostólica: - Na eternidade, o Céu! (escreve a irmã Lúcia a 3 de janeiro de 1944, em "O Meu Caminho," I, p. 158 – 160 – Carmelo de Coimbra)
sábado, 4 de junho de 2016
sexta-feira, 3 de junho de 2016
Cardinal Sarah : comment remettre Dieu au cœur de la liturgie
EXCLUSIF MAG - Le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, appelle à une grande réflexion sur l’eucharistie. Et invite prêtres et fidèles à se tourner vers l’Orient, le Christ.
Il y a quelques semaines, vous avez émis le souhait de voir « remis au centre le sacrement des sacrements », c’est-à-dire l’eucharistie. Pour quelle raison ?
Je souhaite engager une grande réflexion sur cette question, afin de remettre l’eucharistie au centre de notre vie. Je constate que beaucoup de nos liturgies deviennent des spectacles. Souvent, le prêtre ne célèbre plus l’amour du Christ à travers son sacrifice, mais une rencontre entre amis, un repas convivial, un moment fraternel. En cherchant à inventer des liturgies créatives ou festives, nous courons le risque d’un culte trop humain, à la hauteur de nos désirs et des modes du moment. Peu à peu, les fidèles s’éloignent de ce qui nous donne la Vie. Pour les chrétiens, l’eucharistie, c’est une question de vie ou de mort !
Repères
Orientation « Ainsi, de célébration en célébration, annonçant le mystère pascal de Jésus “jusqu’à ce qu’Il vienne” (1 Co 11, 26), le peuple de Dieu en pèlerinage s’avance par la porte étroite de la Croix. »
Catéchisme de l’Église catholique, § 1344, en conclusion du chapitre «L’institution de l’eucharistie».
Comment remettre Dieu au centre ?
La liturgie est la porte de notre union à Dieu. Si les célébrations eucharistiques se transforment en autocélébrations humaines, le péril est immense, car Dieu disparaît. Il faut commencer par replacer Dieu au centre de la liturgie. Si l’homme en est le centre, l’Église devient une société purement humaine, une simple ONG, comme l’a dit le pape François. Si, à l’inverse, Dieu est au cœur de la liturgie, alors l’Église retrouvera sa vigueur et sa sève ! « Dans notre rapport avec la liturgie se joue le destin de la foi et de l’Église », écrivait de manière prophétique le cardinal Joseph Ratzinger.
Quel remède recommandez-vous ?
La reconnaissance de la liturgie comme œuvre de Dieu suppose une vraie conversion du cœur. Le concile Vatican II insistait sur un point majeur : dans ce domaine, l’important n’est pas ce que nous faisons, mais ce que Dieu fait. Aucune œuvre humaine ne pourra jamais réaliser ce qui se trouve au cœur de la messe : le sacrifice de la croix.
La liturgie nous permet de sortir des murs de ce monde. Retrouver la sacralité et la beauté de la liturgie requiert donc un travail de formation pour les laïcs, les prêtres et les évêques. Il s’agit d’une conversion intérieure.
Pour remettre Dieu au centre de la liturgie, il faut aussi le silence : cette capacité de se taire pour écouter Dieu et sa parole. J’affirme que nous ne rencontrons Dieu que dans le silence et l’approfondissement de sa parole dans les profondeurs de notre cœur.
Comment faire concrètement ?
Se convertir, c’est se tourner vers Dieu. Je suis profondément convaincu que nos corps doivent participer à cette conversion. Le meilleur moyen est certainement de célébrer – prêtres et fidèles – tournés ensemble dans la même direction : vers le Seigneur qui vient. Il ne s’agit pas, comme on l’entend parfois, de célébrer le dos tourné aux fidèles ou face à eux. Le problème n’est pas là. Il s’agit de se tourner ensemble vers l’abside qui symbolise l’Orient où trône la croix du Seigneur ressuscité.
Par cette manière de célébrer, nous expérimenterons, jusque dans nos corps, la primauté de Dieu et de l’adoration. Nous comprendrons que la liturgie est d’abord notre participation au sacrifice parfait de la croix. J’en ai fait personnellement l’expérience ; en célébrant ainsi, l’assemblée, avec le prêtre à sa tête, est comme aspirée par le mystère de la croix au moment de l’élévation.
Mais cette manière de faire est-elle autorisée ?
Elle est légitime et conforme à la lettre et à l’esprit du Concile. En tant que préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, je tiens à rappeler que la célébration versus orientem est autorisée par les rubriques du Missel, qui précisent les moments où le célébrant doit se retourner vers le peuple. Il n’est donc pas besoin d’autorisation particulière pour célébrer face au Seigneur. Ainsi, dans une tribune publiée par L’Osservatore Romano, en juin 2015, j’ai proposé que les prêtres et les fidèles se tournent vers l’Orient au moins pendant le rite de la pénitence, pendant le chant du Gloria, les oraisons et la prière eucharistique.
Dans l’esprit de beaucoup, le changement d’orientation de l’autel est lié à Vatican II. Est-ce vrai ?
Plus de cinquante ans après la clôture de Vatican II, il devient urgent que nous lisions ses textes ! Le Concile n’a jamais demandé de célébrer face au peuple ! Cette question n’est pas même abordée par la constitutionSacrosanctum concilium… Bien plus, les Pères du Concile voulaient souligner la nécessité pour tous d’entrer en participation du mystère célébré. Dans les années qui ont suivi Vatican II, l’Église a cherché les moyens de mettre en œuvre cette intuition.
Ainsi, célébrer face au peuple est devenu une possibilité, mais pas une obligation. La liturgie de la Parole justifie le face-à-face du lecteur et des auditeurs, le dialogue et la pédagogie entre le prêtre et son peuple. Mais dès que nous arrivons au moment où l’on s’adresse à Dieu – à partir de l’offertoire –, il est essentiel que le prêtre et les fidèles se tournent ensemble vers l’Orient. Cela correspond tout à fait à ce qu’ont voulu les Pères conciliaires.
Je crois qu’il faut revenir au texte du Concile. Certaines adaptations à la culture locale n’ont probablement pas été assez mûries. Je pense à la traduction du Missel romain. Dans certains pays, des éléments importants ont été supprimés, notamment au moment de l’offertoire. En français, la traduction de l’Orate fratres a été tronquée. Le prêtre devrait dire : « Priez mes frères pour que mon sacrifice qui est aussi le vôtre soit agréable à Dieu le Père tout-puissant. » Et les fidèles de répondre : « Que le Seigneur reçoive de vos mains ce sacrifice pour la louange et la gloire de son nom, pour notre bien et celui de toute sa sainte Église. » À l’audience qu’il m’a accordée, le samedi 2 avril, le pape m’a confirmé que les nouvelles traductions du Missel romain doivent impérativement respecter le texte latin.
Que faites-vous de la participation des fidèles ?
La participation des fidèles est primordiale. Elle consiste avant tout à se laisser entraîner à la suite du Christ dans le mystère de sa mort et de sa résurrection. « On ne va pas à la messe pour assister à une représentation. On y va pour participer au mystère de Dieu », a rappelé le pape François tout récemment. L’orientation de l’assemblée vers le Seigneur est un moyen simple et concret de favoriser une vraie participation de tous à la liturgie.
La participation des fidèles ne saurait donc être comprise comme la nécessité de faire « quelque chose ». Sur ce point, nous avons déformé l’enseignement du Concile. Au contraire, il s’agit de laisser le Christ nous prendre, et nous associer à son sacrifice. Seul un regard trempé dans une foi contemplative nous gardera de réduire la liturgie à un spectacle où chacun aurait un rôle à jouer. L’eucharistie nous fait entrer dans la prière de Jésus et dans son sacrifice, car Lui seul sait adorer en esprit et en vérité.
Quel sens l’Église donne-t-elle à cette question de l’orientation ?
D’abord, nous ne sommes pas les seuls à prier de manière orientée. Le Temple juif et les synagogues ont toujours été orientés. En retrouvant cette orientation, nous pourrons repartir vers nos origines. Je constate aussi que des non chrétiens, les musulmans en particulier, sont orientés pour prier.
Pour nous, la lumière, c’est Jésus Christ. Toute l’Église est orientée vers le Christ. Ad Dominum. Une Église refermée sur elle-même en un cercle clos aurait perdu sa raison d’être. Pour être elle-même, l’Église doit vivre face à Dieu. Notre point de référence, c’est le Seigneur ! Nous savons qu’Il a vécu avec nous et qu’Il est reparti vers le Père sur le mont des Oliviers, situé à l’est de Jérusalem. Et qu’Il reviendra de la même manière. Rester tournés vers le Seigneur, c’est L’attendre chaque jour. Il ne faudrait pas que Dieu se plaigne constamment : « Ils tournent vers moi leur dos au lieu de tourner vers moi leur visage ! » (Jr 2, 27). [...]
« Mourir dans l'eucharistie »
« À la messe, nous sommes d’abord présents pour Dieu. Si nous ne tournons pas notre regard de manière radicale vers Dieu, notre foi deviendra tiède, vagabonde et incertaine. Quand j’étais enfant de chœur, j’observais avec attention la délicatesse et la ferveur avec lesquelles les missionnaires célébraient leurs messes. Grâce à eux, j’ai compris que, quand le prêtre dit : “Il est grand le mystère de la foi”, il ne s’agit pas d’une formule !
Sans la foi, que peut signifier l’eucharistie ? Souvenez-vous que beaucoup de disciples ont quitté Jésus au moment où Il leur a dit : “Je vous donne mon corps à manger. ” Aujourd’hui encore, beaucoup Le lâchent…
Ils sont présents physiquement à la messe, mais leur foi est défaillante, affaiblie par le manque de ferveur de notre temps et le paganisme de nos sociétés. C‘est la foi qui introduit les hommes dans le mystère de Dieu qui aime jusqu’à la mort.
Et je meurs aussi dans chaque eucharistie, comme le dit saint Paul : « Je meurs chaque jour » (Rm 15). Si nous mourons dans l’eucharistie, nous savons que c’est pour avoir la vie nouvelle. La messe doit être précédée par une vie de prière intense à la maison.
La célébration de l’eucharistie sera dense si chaque chrétien cultive une profonde intériorité et une intense vie de prière quotidienne. »
Le cardinal Robert Sarah
Cardinal Sarah: ‘How to Put God Back at the Center of the Liturgy’ (11794) Translation of an interview with the prefect of the Congregation for Divine Worship and the Sacraments, published by the French magazine Famille Chretienne.
by TRANSLATED BY CHRISTINE BROESAMLE 05/30/2016 Comments (34)
Cardinal Robert Sarah, prefect of the Congregation for Divine Worship and the Discipline of the Sacraments.
– Wikipedia/François-Régis Salefran/CC BY-SA 4.0
Editor’s Note: The French magazine Famille Chretienne published an online interview with Cardinal Robert Sarah of Guinea on May 23. The following is a Register-commissioned translation from the original French.
Cardinal Robert Sarah, prefect of the Congregation for Divine Worship and the Discipline of the Sacraments, calls us to a serious reflection on the Eucharist. He also invites priests and the faithful to turn and “orient” themselves towards the East, “the Orient” — that is, to Christ.
Several weeks ago, you discussed a desire to see “The Sacrament of Sacraments put back in the central place,” that is, the Eucharist. What is your reasoning?
I wish to engage a serious consideration on this question, with the goal of placing the Eucharist back at the center of our lives. I have witnessed that, very often, our liturgies have become like theater productions. Often, the priest no longer celebrates the love of Christ through his sacrifice, but just a meeting among friends, a friendly meal, a brotherly moment. In looking to invent creative or festive liturgies, we run the risk of worship that is too human, at the level of our desires and the fashions of the moment. Little by little, the faithful are separated from that which gives life. For Christians, the Eucharist is a question of life and death!
Read more: http://www.ncregister.com/daily-news/cardinal-sarah-how-to-put-god-back-at-the-center-of-the-liturgy/#ixzz4AXi3cUtW
Cardinal Sarah Calls for Ad OrientemWorship as the Norm in the Mass
Cardinal Sarah Calls for Ad OrientemWorship as the Norm in the Mass
DAVID CLAYTON
Here is a translation of a recent interview with His Eminence Robert Cardinal Sarah, Prefect of the Congregation for Divine Worship and the Discipline of the Sacraments, in which he advocates a general return to worship ad orientem. The interview was originally published online by French journal Famille Chrétienne; the translation linked above by Christine Broesamle was published on Monday the website of the National Catholic Register.
I would recommend also a blog article written by Christ Carstens, the editor of the Adoremus Bulletin, in which he comments on why this call is so important. (h/t Adam Bartlett of Illuminare Publications).
I have nothing to add myself except, if only this would happen...
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quinta-feira, 2 de junho de 2016
Pontifical en Londres .Celebración de la solemnidad del Santísimo Corpus Christi en Palermo
Ordenaciones en EE.UU.
El sábado 28 de mayo, Monseñor Fabian
Bruskewitz, Obispo Emérito de Lincoln, celebró Santa Misa Pontifical, con el
misal de San Juan XXIII, y ordenó cuatro nuevos presbíteros de la Fraternidad
Sacerdotal de San Pedro, en la catedral de Omaha, Nebraska, Estados
Unidos.
FSSP
Pontifical en Londres
Santa Misa Pontifical, Novus Ordo ad Orientem,
celebrada recientemente por Su Eminencia el Cardenal Pell, Prefecto de Economía
de la Santa Sede, en el Oratorio de Londres, con motivo de la fiesta de San
Felipe Neri.
Nuevo apostolado en Francia
Monseñor Laurent Dognin, Obispo de Quimper, en
Francia, ha encomendado a la Fraternidad Sacerdotal de San Pedro, un nuevo
apostolado de liturgia tradicional en su diócesis. Se hará cargo de la misma el
padre Courtois, que residerá en Lanmeur.
.
Corpus Christi en Italia
Celebración de la solemnidad del Santísimo
Corpus Christi en Palermo, Italia. Preside su arzobispo, Monseñor Corrado
Lorefice.
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