2° L’action par laquelle on offre la victime se nomme immolation. Il y en a de deux sortes, une immolation réelle, quand on met à mort la victime que l’on offre ; ainsi sur la Croix l’immolation de Jésus-Christ a été réelle parce qu’il a été mis à mort, une immolation mystique, lorsque la victime est représentée comme morte : telle est l’immolation du sacrifice de la Messe : Jésus-Christ, qui en est la victime, n’est pas mis à mort puisqu’étant une fois ressuscité il ne meurt plus, comme dit l’Apôtre (Rm 6, 9) ; mais il est comme mort, puisqu’il n’y donne aucune marque de vie - vidi agnum tanquam occisum (Ap 5, 6) -, et surtout parce que sa mort est représentée par la séparation des deux espèces, car l’espèce du vin séparée de celle du pain nous représente le Sang de Jésus-Christ séparé de son Corps, et nous fait souvenir par conséquent de la mort de Jésus-Christ ; car dès qu’on se représente le Sang du Sauveur séparé de son Corps, il est naturel de se rappeler le souvenir de sa mort, puisqu’un corps ne peut conserver la vie s’il n’est uni à son sang.
Ainsi cette séparation des deux espèces divisées l’une d’avec l’autre sur l’autel est une image sensible de la mort de Jésus-Christ, comme la parcelle de l’hostie que le Prêtre met dans le calice est l’image de la résurrection, parce qu’elle nous représente la réunion de ce sang avec son corps. C’est en cela que consiste toute la différence du sacrifice de la Messe d’avec celui de la Croix, en ce que sur la Croix l’immolation a été réelle, puisque Jésus-Christ y est mort en versant son sang, au lieu que sur l’autel l’immolation, n’est que mystique, c’est-à-dire que la mort de Jésus-Christ y est seulement figurée et représentée. Du reste le sacrifice est le même, puisque Jésus-Christ s’y immole aussi véritablement que sur le Calvaire. LIRE...
- E senti o espírito inundado por um mistério de luz que é Deus e N´Ele vi e ouvi -A ponta da lança como chama que se desprende, toca o eixo da terra, – Ela estremece: montanhas, cidades, vilas e aldeias com os seus moradores são sepultados. - O mar, os rios e as nuvens saem dos seus limites, transbordam, inundam e arrastam consigo num redemoinho, moradias e gente em número que não se pode contar , é a purificação do mundo pelo pecado em que se mergulha. - O ódio, a ambição provocam a guerra destruidora! - Depois senti no palpitar acelerado do coração e no meu espírito o eco duma voz suave que dizia: – No tempo, uma só Fé, um só Batismo, uma só Igreja, Santa, Católica, Apostólica: - Na eternidade, o Céu! (escreve a irmã Lúcia a 3 de janeiro de 1944, em "O Meu Caminho," I, p. 158 – 160 – Carmelo de Coimbra)