sábado, 9 de outubro de 2010

Venérable Pape PIE XII : Il est vrai que les sacrements et le sacrifice de la messe ont une valeur intrinsèque en tant qu’ils sont les actions du Christ lui-même ; c’est lui qui communique la grâce divine de Chef et la diffuse dans les membres du Corps mystique ; mais pour avoir l’efficacité requise, il est absolument nécessaire que les âmes soient bien disposées. Il faut donc affirmer que l’œuvre rédemptrice, indépendante en soi de notre volonté, requiert notre effort intérieur pour pouvoir nous conduire au salut éternel. Si la piété privée et intérieure des individus négligeait le saint sacrifice de la messe et les sacrements et se soustrayait à l’influx salvifique qui émane du Chef dans les membres, ce serait évidemment chose blâmable et stérile.


Encyclique MEDIATOR DEI


de Sa Sainteté le Pape PIE XII

SUR LA SAINTE LITURGIE


Nécessité de la piété subjective

Il est vrai que les sacrements et le sacrifice de la messe ont une valeur intrinsèque en tant qu’ils sont les actions du Christ lui-même ; c’est lui qui communique la grâce divine de Chef et la diffuse dans les membres du Corps mystique ; mais pour avoir l’efficacité requise, il est absolument nécessaire que les âmes soient bien disposées. Ainsi, à propos de l’Eucharistie, l’apôtre Paul nous dit : " Que chacun s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de ce calice " (I Co XI, 28). C’est pourquoi l’Église, en termes expressifs et concis, nomme-t-elle " défense de la milice chrétienne " (Missale Rom., Feria IV Cinerum : orat post imposit. cinerum.) tous les exercices de purification de l’âme, surtout durant le jeûne du carême ; ils représentent, en effet, les efforts actifs des membres qui veulent, avec l’aide de la grâce, adhérer à leur Chef, afin que, dit saint Augustin " la source même de la grâce apparaisse dans notre Chef " (De praedestinatione sanctorum, 31). Mais il faut remarquer que ce sont des membres vivants, doués de raison et de volonté personnelles ; en approchant leurs lèvres de la source, ils doivent donc nécessairement s’emparer vitalement de l’aliment, se l’assimiler et écarter tout ce qui pourrait en empêcher l’efficacité. Il faut donc affirmer que l’œuvre rédemptrice, indépendante en soi de notre volonté, requiert notre effort intérieur pour pouvoir nous conduire au salut éternel.
Nécessité de la méditation et des pratiques de piété

Si la piété privée et intérieure des individus négligeait le saint sacrifice de la messe et les sacrements et se soustrayait à l’influx salvifique qui émane du Chef dans les membres, ce serait évidemment chose blâmable et stérile. Mais lorsque tous les exercices de piété non strictement liturgiques ne visent l’activité humaine que pour la diriger vers le Père des cieux, pour exciter efficacement les hommes à la pénitence et à la crainte de Dieu, pour les arracher à l’attrait du monde et des plaisirs, et réussir à les conduire par un dur chemin au sommet de la sainteté, alors ils ne méritent pas seulement Nos plus grands éloges, mais ils s’imposent par une absolue nécessité, car ils démasquent les écueils de la vie spirituelle, ils nous poussent à l’acquisition des vertus et ils augmentent l’ardeur avec laquelle nous devons nous consacrer entièrement au service de Jésus-Christ. La piété authentique, que le docteur angélique appelle " dévotion " et qui est l’acte principal de la vertu de religion - acte qui met les hommes dans l’ordre, les oriente vers Dieu et les fait s’adonner librement à tous les exercices du culte divin (Cf. s. Thomas. Summa Theol., IIa IIae. q. 82, a. 1.) cette piété authentique a besoin de la méditation des réalités surnaturelles et des pratiques de piété pour s’alimenter, s’enflammer, s’épanouir et nous pousser à la perfection. Car une juste conception de la religion chrétienne réclame qu’avant tout la volonté soit consacrée à Dieu et qu’elle exerce son influence sur les autres facultés de l’âme. Mais tout acte de volonté présuppose l’exercice de l’intelligence, et avant même que naissent le désir et le projet de se consacrer à Dieu dans le sacrifice de soi-même, il est nécessaire de connaître les raisons et les motifs qui commandent la religion, comme la fin dernière de l’homme et la grandeur de la majesté divine, le devoir de se soumettre au Créateur, les inépuisables trésors de l’amour dont Dieu a voulu nous enrichir, la nécessité de la grâce pour atteindre le but assigné, et la voie spéciale que la divine Providence a voulue pour nous, en nous unissant tous à Jésus-Christ notre Chef, comme les membres d’un corps. Et parce que les motifs de l’amour n’ont pas toujours de prise sur notre âme agitée par les mauvaises passions, il est fort opportun que la considération de la justice divine nous impressionne salutairement pour nous amener à l’humilité chrétienne, à la pénitence et à l’amendement.

PIO XII : Es cierto que los sacramentos y el sacrificio del altar tienen una virtud intrínseca en cuanto son acciones del 'mismo Cristo, que comunica y difunde la gracia de la Cabeza divina en los miembros del Cuerpo místico; pero para tener la debida eficacia exigen una buena disposición de nuestra alma.Hay pues, que afirmar, que la obra de la Redención, independiente en sí de nuestra voluntad requiere el último esfuerzo de nuestra alma para que podamos conseguir la eterna salvación.Si la piedad privada e interna de los individuos descuidase el augusto sacrificio del altar, y se sustrajese al influjo salvador que emana de la Cabeza a los miembros, esto sería, sin duda, reprochable y estéril


"Mediator Dei"
Sobre la Sagrada Liturgia
20 de noviembre de 1947


5) Doctrina verdadera.
44. Es cierto que los sacramentos y el sacrificio del altar tienen una virtud intrínseca en cuanto son acciones del 'mismo Cristo, que comunica y difunde la gracia de la Cabeza divina en los miembros del Cuerpo místico; pero para tener la debida eficacia exigen una buena disposición de nuestra alma. Por esto advierte San Pablo, a propósito de la Eucaristía: «Examínese cada uno a sí mismo y después coma de este pan y beba de este cáliz». Por esto la Iglesia define breve y claramente todos los ejercicios con que nuestra alma se purifica, especialmente durante la Cuaresma, como «el entrenamiento de la milicia cristiana» (7). Son, pues, acciones de los miembros que con la ayuda de la gracia quieren adherirse a su Cabeza, a fin de que repitiendo las palabras de San Agustín «se nos manifieste en nuestra Cabeza la fuente misma de la gracia» (8). Pero hay que advertir que estos miembros están vivos, dotados de razón; y de voluntad propia, y por esto es necesario que acercando los, labios a la fuente, tomen y asimilen el alimento vital y eliminen todo lo que pueda impedir su eficacia. Hay pues, que afirmar, que la obra de la Redención, independiente en sí de nuestra voluntad requiere el último esfuerzo de nuestra alma para que podamos conseguir la eterna salvación.
45. Si la piedad privada e interna de los individuos descuidase el augusto sacrificio del altar, y se sustrajese al influjo salvador que emana de la Cabeza a los miembros, esto sería, sin duda, reprochable y estéril; pero cuándo todos los consejos y actos de piedad que no son estrictamente litúrgicos fijan la mirada del alma en los actos humanos, únicamente para dirigirlos a nuestro Padre, que está en los cielos; para estimular, saludablemente a los hombres á la penitencia y al temor de Dios y para; una vez arrancados de los atractivos del mundo y, de los vicios, conducirlas felizmente por el arduo camino a la cima de la santidad, entonces son no solamente loables, sino necesarios, porque descubren los peligros de la vida espiritual, nos mueven a la adquisición de la virtud y aumentan el fervor con que todos debemos, dedicarnos al servicio de Jesucristo.

6) Necesidad de meditación y prácticas espirituales.
46. La genuina y verdadera piedad, aquella que el Doctor Angélico llamo, «devoción» y que es el acto principal de la virtud de la religión, por la que los hombres se orientan debidamente, se dirigen conveniente a Dios y se dedican al culto divino, tiene necesidad de la meditación de las verdades sobrenaturales y de las prácticas espirituales, para alimentarse, estimularse y vigorizarse, y para animarnos a la perfección. Porque la religión Cristiana, debidamente practicada, requiere ante todo que la voluntad se consagre a Dios e influya sobre las demás facultades del alma. Pero todo acto de voluntad. supone el ejercicio de la inteligencia y antes de que se conciba el deseo y el propósito de darse a Dios por medio del sacrificio, es absolutamente necesario el conocimiento de los argumentos, y de los motivos que imponen la religión, como por ejemplo, el fin último del hombre y la grandeza de la divina Majestad, el deber de sujeción al Creador, los tesoros inagotables del. Amor con que El nos quiere enriquecer, la necesidad de la gracia para llegar a la meta señalada y el camino particular que la divina Providencia nos ha preparado, ya qué todos, como miembros de un cuerpo, hemos sido unidos con Jesucristo nuestra Cabeza. Y pues que no siempre los motivos del amor hacen mella en el alma agitada por las pasiones, es muy oportuno que nos impresione también la saludable consideración de la divina Justicia, para reducirnos a la humildad cristiana, a la penitencia y a la enmienda de las costumbres.

Venerable PIUs XII : the work of redemption, which in itself is independent of our will, requires a serious interior effort on our part if we are to achieve eternal salvation. If the private and interior devotion of individuals were to neglect the august sacrifice of the altar and the sacraments, and to withdraw them from the stream of vital energy that flows from Head to members, it would indeed be sterile, and deserve to be condemned.

  http://sagrada-familia.org/images/pius12.jpgMEDIATOR DEI
ENCYCLICAL OF POPE PIUS XII
ON THE SACRED LITURGY
TO THE VENERABLE BRETHREN, THE PATRIARCHS, PRIMATES,
ARCHBISHOPS, BISHIOPS, AND OTHER ORDINARIES
IN PEACE AND COMMUNION WITH THE APOSTOLIC SEE

31. Very truly, the sacraments and the sacrifice of the altar, being Christ's own actions, must be held to be capable in themselves of conveying and dispensing grace from the divine Head to the members of the Mystical Body. But if they are to produce their proper effect, it is absolutely necessary that our hearts be properly disposed to receive them. Hence the warning of Paul the Apostle with reference to holy communion, "But let a man first prove himself; and then let him eat of this bread and drink of the chalice."[30] This explains why the Church in a brief and significant phrase calls the various acts of mortification, especially those practiced during the season of Lent, "the Christian army's defenses."[31] They represent, in fact, the personal effort and activity of members who desire, as grace urges and aids them, to join forces with their Captain - "that we may discover . . . in our Captain," to borrow St. Augustine's words, "the fountain of grace itself."[32] But observe that these members are alive, endowed and equipped with an intelligence and will of their own. It follows that they are strictly required to put their own lips to the fountain, imbibe and absorb for themselves the life-giving water, and rid themselves personally of anything that might hinder its nutritive effect in their souls. Emphatically, therefore, the work of redemption, which in itself is independent of our will, requires a serious interior effort on our part if we are to achieve eternal salvation.
32. If the private and interior devotion of individuals were to neglect the august sacrifice of the altar and the sacraments, and to withdraw them from the stream of vital energy that flows from Head to members, it would indeed be sterile, and deserve to be condemned. But when devotional exercises, and pious practices in general, not strictly connected with the sacred liturgy, confine themselves to merely human acts, with the express purpose of directing these latter to the Father in heaven, of rousing people to repentance and holy fear of God, of weaning them from the seductions of the world and its vice, and leading them back to the difficult path of perfection, then certainly such practices are not only highly praiseworthy but absolutely indispensable, because they expose the dangers threatening the spiritual life; because they promote the acquisition of virtue; and because they increase the fervor and generosity with which we are bound to dedicate all that we are and all that we have to the service of Jesus Christ. Genuine and real piety, which the Angelic Doctor calls "devotion," and which is the principal act of the virtue of religion - that act which correctly relates and fitly directs men to God; and by which they freely and spontaneously give themselves to the worship of God in its fullest sense[33] - piety of this authentic sort needs meditation on the supernatural realities and spiritual exercises, if it is to be nurtured, stimulated and sustained, and if it is to prompt us to lead a more perfect life. For the Christian religion, practiced as it should be, demands that the will especially be consecrated to God and exert its influence on all the other spiritual faculties. But every act of the will presupposes an act of the intelligence, and before one can express the desire and the intention of offering oneself in sacrifice to the eternal Godhead, a knowledge of the facts and truths which make religion a duty is altogether necessary. One must first know, for instance, man's last end and the supremacy of the Divine Majesty; after that, our common duty of submission to our Creator; and, finally, the inexhaustible treasures of love with which God yearns to enrich us, as well as the necessity of supernatural grace for the achievement of our destiny, and that special path marked out for us by divine Providence in virtue of the fact that we have been united, one and all, like members of a body, to Jesus Christ the Head. But further, since our hearts, disturbed as they are at Times New Roman by the lower appetites, do not always respond to motives of love, it is also extremely helpful to let consideration and contemplation of the justice of God provoke us on occasion to salutary fear, and guide us thence to Christian humility, repentance and amendment.

mons. Guido Marini : a Missa é a renovação do sacrifício do Senhor e, ao mesmo tempo, é também o momento, o lugar no qual este sacrifício se comunica a nós através do sinal da convicção. Por isso, eu creio que haja dois elementos, ambos fundamentais para a compreensão da celebração eucarística. Creio também que a dimensão sacrifical é uma dimensão de fundação. Porque se não houvesse o sacrifício redentor, não existiria nem mesmo a possibilidade de comunicar este sacrifício e assim entrar em comunhão com a salvação que nos foi dada pelo Senhor Jesus. Eu creio que isto seja a visão que a Igreja nos transmite através de seu ensinamento e que nos leva ao coração autêntico da liturgia.

“É da liturgia que nós obtemos a graça que nos salva”, afirma monsenhor Guido Marini
 
Cidade do Vaticano (Quarta-feira, 06-10-2010, Gaudium Press) Para o mestre das Cerimônias Pontifícias do Santo Padre, a liturgia está intrinsicamente ligada à espiritualidade - e isso se reflete nas postulações e considerações do Papa Bento XVI sobre o tema. Nesta entrevista exclusiva a Gaudium Press, em Roma, mons. Guido Marini fala sobre reforma, justificação e fidelidade litúrgica.
Gaudium Press - Como a Igreja católica entende a liturgia depois do Concílio Vaticano II? Qual é o sentido, o coração da liturgia? O Santo Padre durante sua recente viagem à Inglaterra, na Catedral de Westminster falou sobre a dimensão do sacrifício.
Creio que haja dois aspectos da celebração eucarística onde um deve estar junto ao outro. Porque como se diz também nos documentos do magistério, a Missa é a renovação do sacrifício do Senhor e, ao mesmo tempo, é também o momento, o lugar no qual este sacrifício se comunica a nós através do sinal da convicção. Por isso, eu creio que haja dois elementos, ambos fundamentais para a compreensão da celebração eucarística. Creio também que a dimensão sacrifical é uma dimensão de fundação. Porque se não houvesse o sacrifício redentor, não existiria nem mesmo a possibilidade de comunicar este sacrifício e assim entrar em comunhão com a salvação que nos foi dada pelo Senhor Jesus. Eu creio que isto seja a visão que a Igreja nos transmite através de seu ensinamento e que nos leva ao coração autêntico da liturgia.
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Monsenhor Guido Marini auxiliando o Santo Padre em cerimônia
GP - O Santo Padre se refere também brevemente à questão da justificação. Sempre falando sobre liturgia, como a Igreja Católica apresenta o tema da justificação em Cristo?
No âmbito da liturgia, justamente porque repropõe, apresenta, atualiza o mistério da salvação, isto é, do Senhor que morreu e ressuscitou por nós, se apresenta também como o momento da justificação da humanidade e do homem. Porque nós sabemos que o homem é salvo justamente em virtude deste mistério de morte e ressurreição. É claro que depois cada um deve se apropriar pessoalmente, subjetivamente, dessa justificação que foi dada. E então me parece que sejam os dois aspectos de novo importantes, ambos fundamentais da participação na liturgia. De uma parte vem um dom, que é o dom da salvação e portanto o mistério que se renova. Por outro lado este dom deve ser porém acolhido na vida de cada um e deve tornar-se vida da vida. Então, há sempre esta relação entre dom e responsabilidade, justificação dada e justificação acolhida na própria vida pessoal.
GP - O então professor Ratzinger nos seus escritos fala na reforma da reforma da liturgia. Como o senhor vê esta exigência das reformas, das mudanças na liturgia? De fato, algumas mudanças já foram introduzidas pelo Santo Padre Bento XVI.
Quando às vezes se fala e se usa este termo "reforma da reforma", se arrisca a ser "mal entendido". Porque nem todos o entendem da mesma maneira e nem todos o captam do mesmo modo. Eu creio que, além das frases feitas, aquilo que é importante é que a reforma que o Concílio Vaticano II iniciou seja efetivamente realizada em modo completo segundo os ensinamentos do Concílio, que colocam a liturgia em uma continuidade com toda a sua tradição no mesmo tempo com o critério de desenvolvimento orgânico. Como deve ser sempre na vida da Igreja. A atuação prática da reforma depois do Vaticano II não está sempre feliz. Exatamente por isto que talvez seja necessário fazer alguma correção, alguma mudança, alguma melhoria justamente para atuar em modo completo as indicações do Concílio e fazê-las de forma que pareça cada vez mais claro com o desenvolvimento da liturgia da Igreja e se coloque em orgânica continuidade com a que a precedeu.
GP - Uma das indicações do Concílio Vaticano II não realizada na prática foi o desejo de um movimento litúrgico dentro da Igreja, principalmente na Alemanha e na França. Agora como se vê esta exigência na pastoral litúrgica?
O próprio Papa ainda cardeal havia desejado um renovado movimento litúrgico que pudesse criar as condições, as bases para o desenvolvimento interior, aprofundamento da vida litúrgica da Igreja. Assim como foi antes do Concílio Vaticano II. Aqui também há diversos modos de ver, de estender as relações entre o movimento litúrgico antes do Concílio com este movimento litúrgico que continua ainda agora que se gostaria que fosse ainda mais significativo, talvez renovado. Eu creio que a vida litúrgica da Igreja conhece um florescimento sempre que há um terreno que seja capaz de fazer florescer. Então creio que seja importante o amor à liturgia e também o viver a liturgia com fidelidade a indicações da Igreja, a fim de se tornar de algum modo aquele grande movimento litúrgico que depois pode trazer frutos para a vida litúrgica da Igreja.
GP - O Santo Padre durante sua audiência geral de 29 de setembro disse que "A Liturgia é uma grande escola da espiritualidade". O que queria dizer o Santo Padre?
Creio que ele queria dizer que a espiritualidade cristã nasce da liturgia e cresce com a liturgia. Acredito que não seja imaginável a espiritualidade fora do contexto litúrgico. Justamente porque é da liturgia que nós obtemos a graça que nos salva e é na liturgia que nós crescemos dentro desta graça que nos salva. Nós encontramos o Senhor vivo, presente na Igreja operante na sua Igreja em modo mais alto justamente na liturgia. Então, se isto faltasse, então de verdade faltaria a fonte, a força para qualquer espiritualidade. Uma verdadeira vida espiritual, um crescimento da vida espiritual, um caminho intimamente espiritual só é possível em relação com a liturgia.
Anna Artymiak

La Gran Apostasía





Universidad de Lovaina, ya no más “católica”



El periódico belga De Standaar titulaba en primera página de su edición de Oct-07-2010 “Cambio de curso para la U. C. de Lovaina”. Cuenta cómo la Katholieke Universiteit Leuven (Universidad Católica de Lovaina) planea eliminar el “Katholieke” (Católica) de su nombre. Las directivas de la Universidad Católica de Lovaina quieren distanciar la institución de los muchos escándalos de pederastia que han empañado la reputación de la Iglesia Católica, y también distanciarse de la postura del Vaticano sobre asuntos éticos, que se caracteriza por su criticismo del más reciente premio Nobel de medicina “El mensaje católico no es apropiado para la universidad”, explica el rector Mark Waer, quien señala que “una quinta parte de los estudiantes [de la Universidad de Lovaina] son extranjeros”. Ellos necesitan saber que “el Vaticano no tiene ningúna influencia sobre el manejo de la universidad”, la cual planea jugar un importante papel en la investigación genética.

Para sintetizar: la defección del catolicismo de la Universidad de Lovaina que antes era de facto ahora es de iure. ¡Bienvenidos a la gran apostasía...!


Fuente: Secretum Meum Mihi


 Visto em: http://devocioncatolica.blogspot.com/#ixzz13gi6tDNh

Papa Benedicto XVI representa una eclesiología litúrgica que ve la existencia de la Iglesia en una Iglesia que se basa en el culto y que en la liturgia tiene su forma concreta. "Con todo, la Constitución de la liturgia Sacrosanctum Concilium no fue entendida por la consciencia media de los católicos ni por tantos teólogos" ."El Santo Padre la ve como una renovación interna en la continuidad y no como un cambio que causa una ruptura con el pasado. La verdadera reforma es aquella que une siempre la fidelidad a la tradición con una nueva dinámica. Infelizmente, el católico normal recibió la reforma post-conciliar como si fuese la hermenéutica de la discontinuidad y la ruptura".El Concilio no abolió absolutamente los antiguos libros, ni el latín como la lengua de la liturgia, sino propuso una renovación de los textos y los ritos litúrgicos. Los Padres conciliares no querían ninguna ruptura con la forma de la liturgia romana vigente en la época, sino, al contrario, querían mantener una saludable tradición y contemporáneamente abrirse al progreso".Por causa de la reforma post-conciliar, continúa Mons. Koch, se perdió también el significado del sacrificio en la liturgia que es percibida hoy sólo como una escena y no como la celebración del misterio de la muerte y resurrección de Jesucristo. El arzobispo, de hecho, observa cómo el misterio pascual no está muy presente en la celebración de hoy, contrariamente a lo que deseaba la Constitución sobre la liturgia.

Benedicto XVI, “ni un mero reformista ni un simple continuista absoluto”

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allievi papa 3
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Como se sabe, el Arzobispo Kurt Koch tuvo la tarea de pronunciar las dos relaciones principales en el encuentro de Benedicto XVI con sus ex-alumnos dedicado a la hermenéutica del concilio Vaticano II. La agencia Gaudium Press ha publicado un resumen de los temas expuestos por Mons. Koch en el pasado mes de agosto. Dado su gran interés, reproducimos también aquí el artículo de Anna Artymiak, corresponsal de Gaudium Press en el Vaticano.
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Ciudad del Vaticano (Viernes, 08-10-2010, Gaudium Press)- El Papa Benedicto XVI es "el mayor interprete" del Concilio Vaticano II y quiere realizar "una hermenéutica de renovación en la continuidad de la Iglesia como único sujeto", esto es, "de una reforma que no vuelva al pasado, sino que, al contrario de eso, aún estando en continuidad con la tradición, pueda responder a la nueva situación del mundo".

La frase anterior es la síntesis de dos discursos que el arzobispo suizo Kurt Koch profirió en el Ratzinger Schülerkreis -tradicional encuentro del Santo Padre con sus ex-alumnos- del día 28 de agosto pasado en Castel Gandolfo. Este año se cumplen 45 años de la conclusión del Concilio Vaticano II. Un largo período que hace reflexionar sobre cómo son realizadas sus directrices, pero también cómo se debe interpretar de manera justa y correcta los propios documentos. Justamente el tema de la hermenéutica del Concilio Vaticano II estuvo en el centro de las discusiones del encuentro.

En sus alocuciones, el arzobispo Kurt Koch, que desde el 1º de julio es el nuevo presidente del Pontificio Consejo de la Unidad de los Cristianos, abordó la persona del Papa Ratzinger, con sus decisiones sobre la liturgia y su modo de entender y realizar el Vaticano II, en una luz muy diferente y opuesta a aquella difundida sobre lo que el público piensa del Santo Padre - un "mero" tradicionalista que se encaminaría en una dirección opuesta al Concilio.

En el Schülerkreis, el prelado suizo presentó dos temas: "El Concilio Vaticano II entre tradición e innovación. La hermenéutica de la reforma entre la hermenéutica de la discontinuidad y la hermenéutica de la continuidad histórica", y " 'Sacrosanctum Concilium' y reforma post-conciliar de la liturgia. Continuidad y discontinuidad a la luz de la hermenéutica de la reforma". Conforme Mons. Koch, aún hoy, después de casi 50 años del Concilio Vaticano II, todos advierten la necesidad de su correcta interpretación y por tanto es "gravemente equivocado", según el arzobispo, considerar al pontífice como un tradicionalista que quiere llevar la Iglesia a retroceder en relación al Concilio.

Dos fases en el período post-conciliar

Para aclarar las discusiones en torno a la cuestión de la posición del Santo Padre en relación al Concilio Vaticano II, el arzobispo suizo realizó una breve explicación respecto al período post-conciliar. Conforme al prelado, el mismo puede ser dividido en dos fases: la primera, caracterizada por una gran euforia por las grandes esperanzas y expectativas creadas por el Concilio; y la segunda, en la cual se sucedió una actitud de profunda desilusión. Así, explicó Mons. Koch, nacieron dos corrientes de pensamiento opuestas en la interpretación del Concilio Vaticano II: la tradicionalista y la progresista.

La primera, expresándose en la hermenéutica de una continuidad absoluta según la cual el Vaticano II no debe decir nada de nuevo, sino apenas confirmar todo aquello que ya fue dicho por la tradición. La segunda, a su vez, expresándose en la hermenéutica de la discontinuidad y la ruptura, que ve, al contrario, una total ruptura con la tradición, para dar inicio a una Iglesia toda nueva.

La visión de la hermenéutica del Santo Padre, a su vez -según el presidente del Pontificio Consejo de la Unidad de los Cristianos- es aquella de una reforma en la continuidad. O sea, un medio término. El problema, conforme el arzobispo, es que los documentos conciliares no fueron todavía percibidos y recibidos bien y plenamente, por esto, Benedicto XVI desea una reforma de la reforma post-conciliar, en vez de proclamar un tercer Concilio Vaticano.

La cuestión principal, para Mons. Koch, es definir lo que se entiende con la palabra "reforma". "El Santo Padre la ve como una renovación interna en la continuidad y no como un cambio que causa una ruptura con el pasado. La verdadera reforma es aquella que une siempre la fidelidad a la tradición con una nueva dinámica. Infelizmente, el católico normal recibió la reforma post-conciliar como si fuese la hermenéutica de la discontinuidad y la ruptura", dijo.

Contrariamente, explicó el presidente del Pontificio Consejo de la Unidad de los Cristianos, el Vaticano II fue el Concilio de la reforma de la Iglesia, pero no de su reformación, "esto es, su objetivo no era aquel de crear una ruptura con la tradición y la historia, sino de hacer una 'actualización' y un 'resourcement', o sea, renovar extrayendo de las fuentes de la tradición", dijo.

Según el prelado, del punto de vista lingüístico erróneamente se distingue entre Iglesia pre-conciliar e Iglesia post-conciliar, como si la primera fuese una cosa diferente de la segunda y no la misma única Iglesia en la continuidad de su tradición de dos mil años. Citando las palabras del Cardenal Walter Kasper, el arzobispo notó que no existe una Iglesia "dividida" y nacida de la ruptura, sino "una sola Iglesia renovada en el espíritu" y "arraigada en la tradición viva".

En este sentido, destacó Mons. Koch, el Papa Benedicto XVI representa una eclesiología litúrgica que ve la existencia de la Iglesia en una Iglesia que se basa en el culto y que en la liturgia tiene su forma concreta. "Con todo, la Constitución de la liturgia Sacrosanctum Concilium no fue entendida por la consciencia media de los católicos ni por tantos teólogos", afirmó el arzobispo, para quien la liturgia es un desarrollo orgánico y su historia no es una serie de rupturas, sino de autopurificación y madurez.

Una verdadera naturaleza misionera

Conforme el arzobispo, la mentalidad de la hermenéutica de la discontinuidad y la ruptura sustenta que la Constitución debería anunciar el final del tiempo medieval, y la reforma litúrgica del Papa Ratzinger ve una continuidad sistemática e ininterrumpida, que debe ser el resultado de un proceso espiritual que lleve a la conversión. "Los cristianos deben comprender el misterio de la cruz y que la verdadera naturaleza es aquella misionera, no aquella tradicionalista o progresista", resaltó.

"El Concilio no abolió absolutamente los antiguos libros"

Según Mons. Koch, hay evidentes incomprensiones al entender los actos papales de Benedicto XVI, sobretodo aquellos que dicen respecto a dos de sus decisiones: el Motu Propio de 2007 Summorum Pontificum, que permite el uso del misal de 1962 de Juan XXIII de Misa Tridentina como un rito romano extraordinario; y la de 2009, donde el Pontífice revoca la excomunión de cuatro obispos lefebvrianos. "Esa revocación es la prueba evidente de la fuerte voluntad del Santo Padre de buscar superar las divergencias internas y de mantener la unidad dentro de la Iglesia Católica, partiendo de la constatación de que en su historia de dos mil años siempre existió la multiplicidad de las liturgias", afirmó.

Para el arzobispo, hay ciertos aspectos propuestos por la Constitución conciliar sobre la Sagrada Liturgia y por la reforma litúrgica post-conciliar que son erróneamente evaluados. "El Concilio no abolió absolutamente los antiguos libros, ni el latín como la lengua de la liturgia, sino propuso una renovación de los textos y los ritos litúrgicos. Los Padres conciliares no querían ninguna ruptura con la forma de la liturgia romana vigente en la época, sino, al contrario, querían mantener una saludable tradición y contemporáneamente abrirse al progreso", aseguró.

Según el prelado, entre los aspectos que no fueron bien recibidos se encuentra también, por ejemplo, la cuestión de la dirección del celebrante de la Misa. "En la antigua tradición cristiana, era vigente la dirección versum orientem que significaba que la luz del mundo es el Cristo resucitado. A partir del momento en que fue propuesta la dirección versum populum se perdió el profundo y antiguo significado de la dirección de la oración cristiana. Por tanto, el Santo Padre propuso colocar la cruz sobre el altar para recordar al celebrante y a todos los fieles que el Cristo muerto y resucitado es el centro de la acción litúrgica".

Por causa de la reforma post-conciliar, continúa Mons. Koch, se perdió también el significado del sacrificio en la liturgia que es percibida hoy sólo como una escena y no como la celebración del misterio de la muerte y resurrección de Jesucristo. El arzobispo, de hecho, observa cómo el misterio pascual no está muy presente en la celebración de hoy, contrariamente a lo que deseaba la Constitución sobre la liturgia.

Entre otros aspectos indicados por Mons. Koch, está la "activa participación de todos los fieles para reafirmar que ésta tiene un papel muy importante en la acción litúrgica". De hecho, según el arzobispo, la Constitución sobre la liturgia habla de la importancia de una activa participación, principalmente de aquella que brota del corazón. "Durante el Concilio Vaticano II, fue preparada una renovación litúrgica, principalmente para Francia y Alemania que, sin embargo, al final no fue acogida por la reforma", comentó. El arzobispo cree que hoy sea necesario volver a este tema y espera que sea actuada una renovación litúrgica.

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MONSEÑOR SCHNEIDER: ENRIQUECIMIENTO MUTUO DE LAS DOS FORMAS DEL RITO ROMANO



* Paix Liturgique ha publicado la segunda parte de la entrevista realizada a Mons. Athanasius Schneider, Obispo Auxiliar de Karaganda (Kazakistan).

En el Motu Proprio Summorum Pontificum, Benedicto XVI ha formulado un llamamiento al enriquecimiento mutuo de las dos formas del único rito romano: para Usted, que celebra sin dificultad en la forma extraordinaria, ¿cuáles son los aspectos en los cuales este enriquecimiento mutuo podría manifestarse con mayor fruto?
- Debemos tomar en serio al Papa. No podemos seguir haciendo como si él no hubiera dicho esta frase. Al contrario, como si no la hubiese escrito. Por supuesto, también sin cambiar los misales, hay modo de acercar las dos formas.

La primera cosa podría ser la de celebrar versus Deum a partir de la Ofertorio, tal como está previsto en las rúbricas del Novus ordo. El ordo missae de Pablo VI indica claramente que por dos veces el celebrante se debe dirigir hacia el pueblo. Una vez al momento del "Orate fratres" y luego, cuando el sacerdote dice "Ecce Agnus Dei» para la comunión de los fieles. ¿Qué significa esto si no que el sacerdote debería estar dirigido al altar durante la Ofertorio y el Canon?
En septiembre de 2000, la Congregación para el Culto Divino y la Disciplina de los Sacramentos ha publicado una respuesta relativa a un "quaesitum" sobre la orientación del sacerdote durante la misa . Explicando que "que la posición versus populum parece la más coveniente en la medida en que hace mas fácil la comunicación", recordaba que «sería un grave error suponer que la acción sacrificial esté orientada principalmente a la Comunidad. Si el sacerdote celebra versus populum, cosa legítima y a menudo recomendada, su actitud espiritual siempre debe estar orientado versus Deum per Iesum Christum, en representación de la Iglesia entera."
Me parece que hoy esta respuesta, que aconseja la celebración hacia el pueblo, podría ser adaptada a la nueva realidad creada por el MP Summorum Pontificum con la recomendación de celebrar ad orientem a partir del Ofertorio.

En cuanto a la comunión, luego, la Santa Sede podría publicar otra recomendación universal para recordar lo que está previsto en el Ordenamiento general del Misal romano en su artículo 160: "los fieles comulgan de rodillas o de pie, como establezca la Conferencia Episcopal. Sin embargo, cuando comulgan de pie, se recomienda que, antes de recibir el Sacramento, hagan la debida reverencia, que determinen las mismas normas." Se nota que la primera forma de comunión mencionada por el texto oficial de la Iglesia comentando el Novus Ordo es la de rodillas...

Además, sería conveniente limitar el uso de los llamados ministros laicos de la Eucaristia a los únicos casos de ausencia del sacerdote y del diácono.

Otro aspecto que podría enriquecer el Novus Ordo sería que las lecturas de la sagrada Biblia sean siempre hechas por un hombre con vestimenta litúrgica, y no por mujeres ni hombres con vestiduras civiles. Esto porque la proclamación de la lectura se realiza en el presbiterio, un lugar que desde los tiempos apostólicos estaba reservado al sacerdote y a los ministros ordenados, incluidos los clérigos con órdenes menores.
Sólo en ausencia de estos últimos un fiel laico varón podría suplirlos. El servicio del altar, tanto sea del lector, como del acólito, no es un ejercicio del sacerdocio común, sino que está contenido en el ejercicio del orden sagrado, específicamente en el diaconado.
Por esta razón, al menos a partir del siglo III, la Iglesia Romana ha querido los órdenes menores como una especie de introducción a las diferentes tareas concretas que de alguna manera están contenidas en el ejercicio del diaconado, por ejemplo vigilar el santuario y llamar a los fieles a la liturgia (ostiariado), leer la palabra de Dios en la liturgia (lectorado), expulsar a los espíritus malignos (exorcistado), portar la luz y servir al altar (acolitado). Por esto se puede ver mejor la razón por la cual la Iglesia hasta ahora ha reservado el conferir las órdenes menores o la institución de lector y acólito sólo a fieles laicos varones.

En consecuencia consideramos que otra posibilidad que ofrece el acercamiento de las dos formas litúrgicas sea la de volver a la sana tradición que reserva el coro sólo a los hombres: diáconos, acólitos, lectores y monaguillos deberán ser varones. No podemos lamentar el hundimiento de las vocaciones si los chicos no son llevados al servicio del altar.

Por último, la oración de fieles debe estar reservada únicamente a los diáconos, acólitos o lectores con vestimenta litúrgica. Pienso que es más acorde con la bimilenaria tradición de la Iglesia, tanto occidental como oriental, que la oración universal o de los fieles sea proclamada o mejor cantada sólo por el diacono, pues la oración universal se llamaba también oratio diaconalis.
Por lo tanto, en ausencia del diacono, del mismo modo que la proclamación del Evangelio, la oración universal debería ser dicha por el sacerdote mismo. El nombre oración de los fieles no significa que sea proclamada por parte de los fieles laicos, esto es un error histórico y litúrgico.
Significa en cambio que esta oración se hacía al inicio de la liturgia de los fieles después de la salida de los catecúmenos. El diacono o el sacerdote ofrecía a la majestad divina con las súplicas solemnes las intenciones de toda la iglesia, es decir, de todos los fieles, y es propiamente por eso que se llamaba también oración de los fieles.

¿Y para el Vetus Ordo? ¿De qué modo podría ser enriquecido por el acercamiento con la forma ordinaria del rito romano?

- Yo diría que el espíritu que anima los últimos puntos relativos al Novus Ordo se puede aplicar a la forma extraordinaria. Las lecturas sagradas deberían ser siempre accesibles a los fieles, es decir leídas en la lengua local y no sólo en latín, hecha alguna excepción particular. Las lecturas podrían hacerse, también en este caso, por un lector ordenado o instituído, o por un fiel laico varón con vestidura litúrgica.
También la introducción de algunos de los prefacios del Novus Ordo sería una cosa bella y útil, así como la introducción de los nuevos Santos en el calendario litúrgico tradicional.
* Fuente: Messainlatino.it
Traducción: Santa María Reina blogspot

Pope Benedict XVI’s 2007 Motu Proprio, Summorum Pontificum, was an attempt to end decades of division over liturgy: to bring the Society of St Pius X (SSPX), and all the groups affiliated with it, back into the Church. The older Latin Mass, the Pope said, had never been outlawed; it was, in fact, the “same rite” as the newer Mass, the Novus Ordo. The Church must make “every effort” to achieve unity, he said, adding: “Let us generously open our hearts and make room for everything that the faith itself allows. Mystic Monk Monastery Approved!

‘When we left, the stones came from behind’ 
The Transalpine Redemptorists pictured with Bishop Peter Moran of Aberdeen (Photo: Brother Martin)

Mark Greaves visits traditionalists in Orkney who are about to enter into full communion with Rome after decades of estrangement

  Negotiations with the SSPX have indeed begun, yet so far no traditionalist group has taken up the Pope’s call – except, that is, for one small community based on a tiny, windswept island in Orkney.

The community, known as the Transalpine Redemptorists, have paid a heavy price for their decision. Four brothers and two priests have left, and about 1,000 supporters in Britain have broken off contact with them – only one or two families are still in touch.

They have not been ecstatically welcomed, either. It is more than two years since they first approached Rome, yet they are still waiting for their bishop, Bishop Peter Moran of Aberdeen, to grant them legal status within the Church...


Mystic Monk Monastery Approved!

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Monks in the mountains of the New Mount Carmel.
By Deacon Keith Fournier

http://www.newmountcarmelfoundation.org/images/15.jpg"The last time we spoke, Father shared the monk's hopes to build a new monastery to house their growing young community. The artist's rendering of the 144,000 square foot French Gothic style monastery alone can send one to their knees to worship, it is so beautiful. The property will also house one of the enterprises which help the monks to be self sustaining, Mystic Monk Coffee which has grown so rapidly in popularity it has outgrown its current cramped quarters where the monks roast it, grind it and package it..

So, now the good news; on Tuesday, October 5, 2010 at 1:00 p.m., at an open public hearing before the Park County Board of Commissioners, the monks were given unanimous approval to proceed with the building of Mt. Carmel for America. The commissioners wanted to know whether the land will continue to be used for ranching. The monks were happy to report that it will. They intend to keep the property as a ranch as well as work the land for farming. Father Daniel Mary explained to me that with the growing resurgence of vocations to the lay brotherhood (not all monks are clerics) the Lord had already brought ranchers to the community who would help with 1,000 head of cattle that will graze on Mt. Carmel.


http://www.newmountcarmelfoundation.org/images/4.jpg

None of this is new to this monk; Father Daniel Mary grew up on a ranch roughly six or seven miles from the property. His father is a rancher whose reputation is well known in those parts of Wyoming..."
fonte:  http://www.sanctepater.com/

Entrevista a Monseñor Bernard Fellay, Superior General de la Fraternidad Sacerdotal San Pío X : Estos cuarenta años quedarán en la historia de la Iglesia como una dolorosa época de decadencia y de pérdida de influencia sobre el mundo contemporáneo y sobre las naciones. Nuestras apreciaciones sobre el estado presente de la Iglesia, particularmente grave, coinciden en varios puntos, tanto respecto a la doctrina como a la moral y a la disciplina.



Monseñor Marcel Lefebvre

Monseñor Marcel Lefebvre
"Me parece oír, mis queridos hermanos, las voces de todos estos Papas, desde Gregorio XVI, Pío IX, León XIII, San Pío X, Benedicto XV, Pío XI y Pío XII, decirnos: «Por caridad, por piedad, ¿qué vais a hacer de nuestras enseñanzas, de nuestra predicación, de la fe católica? ¿Vais a abandonarlo? ¿Vais a dejar que desaparezca de este mundo? Por caridad, por piedad, seguid guardando este tesoro que os hemos dado. ¡No aban­donéis a los fieles, no abandonéis a la Iglesia! ¡Se­guid trabajando por la Iglesia!"




Presentamos a continuación la traducción de una entrevista dada por S.E.R. Monseñor Bernard Fellay a “La Porte Latine”, sitio oficial de la Fraternidad San Pío X de Francia.

Monseñor Bernard Fellay, Superior General de la Fraternidad Sacerdotal San Pío X desde el año 1994, aceptó otorgarnos una entrevista exclusiva con ocasión de los cuarenta años de la fundación de la obra de restauración emprendida por Monseñor Marcel Lefebvre.
Como de costumbre, Monseñor contestó nuestras preguntas con fórmulas cortas y precisas, en las que cada palabra es importante.
Le agradecemos calurosa y respetuosamente por la presente entrevista y por el trabajo suplementario que le ocasionó la misma.


La Porte Latine: 1. Hace cuarenta años, el 1º de noviembre de 1970, Monseñor Lefebvre conseguía del Obispo de Friburgo el reconocimiento de la Fraternidad Sacerdotal San Pío X. ¿Cuál es su mirada sobre estas cuatro décadas?

Monseñor Fellay: Estos cuarenta años quedarán en la historia de la Iglesia como una dolorosa época de decadencia y de pérdida de influencia sobre el mundo contemporáneo y sobre las naciones. Es realmente difícil hacer un balance de la época en la que uno vive, pero nuestro juicio no puede ser positivo. En este contexto, nuestra pequeña obra aparece como un rayo de luz en medio de las tinieblas, un oasis en el desierto, una balsa en pleno naufragio. Para nosotros, a pesar de las pruebas y lágrimas, son tiempos inolvidables y bastante extraordinarios, en los que predomina la alegría.

La Porte Latine: 2. En estos cuarenta años, a mitad de camino ocurrieron dos grandes acontecimientos en la historia de la Fraternidad: las consagraciones episcopales en 1988 y el fallecimiento de Monseñor Lefebvre en 1991. Por lo tanto, hubo un antes y un después. ¿Piensa Ud. que hay que oponer estos dos períodos?

Monseñor Fellay: Yo no veo dos períodos, sino una continuidad. Eso se debe quizás al gran cuidado que ponemos en seguir las líneas que nos dio nuestro venerado fundador. Lo que también contribuye mucho a esta continuidad es el hecho de que las circunstancias exteriores siguen siendo más o menos las mismas. Nada nos obliga o nos lleva a actuar de manera distinta; por el contrario: los juicios de Monseñor Lefebvre eran tan profundos, que siguen siendo perfectamente válidos. ¡Eso es admirable!

La Porte Latine: 3. ¿La Fraternidad es una obra que se consolida, o se le presentan nuevos apostolados en el mundo?

Monseñor Fellay: El desarrollo no es extraordinario por falta de sacerdotes. Pero sigue progresando, sobre todo en los países de misión. Actualmente se nos llama desde varios lugares de África, pero nos cuesta responder porque no nos alcanzan los obreros para la mies. Si tuviésemos más sacerdotes a nuestra disposición podríamos crecer prodigiosamente en Asia. Además, hay que subrayar el desarrollo interno bastante constante de las obras que ya existen.

La Porte Latine: 4. Todos estos años representan igualmente un tiempo de caridad espiritual vivida junto a las comunidades religiosas que acompañaron el ideal de restauración de la Fraternidad. ¿Cómo reciben Uds. este apoyo?

Monseñor Fellay: Lo recibimos y también lo damos. Este apoyo mutuo de las obras tradicionales es muy reconfortante. En una situación prácticamente de persecución como en la que estamos, esta armonía entre nosotros es vital.

La Porte Latine: 5. Estos cuarenta años también estuvieron sembrados con las dificultades que todos conocemos. Algunos sacerdotes —a veces figuras importantes—, ciertos religiosos o fieles dejaron de apoyar la Fraternidad por cansancio o intranquilidad interior. ¿Qué hay que pensar sobre estas separaciones?

Monseñor Fellay: Una de las mejores imágenes para ilustrar su pregunta sería la de una guerra, o de un asalto, en los que hombres caen muertos a la derecha e izquierda de uno, mientras se debe seguir luchando sí o sí. En la guerra hay un aspecto extremadamente duro: nuestra época no tiene misericordia para con los que caen. El sufrimiento es grande, tanto para los que nos dejan como para nosotros, que los vemos alejarse sin poder detenerlos.

La Porte Latine: 6. En ese contexto, ¿se da el caso de sacerdotes y comunidades religiosas que se comunican con Uds., al comprender el papel de la Fraternidad por la Iglesia?

Monseñor Fellay: Sí, también tenemos este consuelo. No pasa un mes sin que, en alguna parte, golpee a nuestra puerta algún seminarista, sacerdote o religiosa. A veces se trata de un simple contacto; otras veces es un paso decisivo hacia nosotros. Ocurre también que obispos y congregaciones enteras nos manifiestan su simpatía —y más también—, pero es menos común.

La Porte Latine: 7. Puesto que Ud. viaja por todos los continentes, debe escuchar hablar de la Fraternidad y de Monseñor Lefebvre de distintas maneras. ¿El fundador y su obra son aún objeto de cierta desconfianza, o las cosas cambiaron desde 1970?

Monseñor Fellay: Salvo algunas excepciones la situación no cambió mucho. Llama la atención comprobar que en el mundo entero, se recibe a la Fraternidad más o menos de la misma manera, es decir que la gran mayoría de los obispos la condena, mientras que la aprecia un pequeño rebaño de almas que quieren seguir siendo fieles. Creo que es una clara ilustración, tanto de la extensión de la crisis como de su profunda unidad esencial.

La Porte Latine: 8. ¿Percibe también cambios en Roma? ¿Tuvo algún efecto la acción de la obra de Monseñor Lefebvre sobre la alta jerarquía de la Iglesia?

Monseñor Fellay: En Roma se puede percibir cierto cambio respecto a nosotros, aunque todavía no tiene mucho alcance. Me parece que algunos aprecian nuestro trabajo, mientras que otros lo odian. Las reacciones para con nosotros son muy variadas. Se ve claramente que existen dos campos, el uno favorable y el otro hostil, lo que hace que las relaciones sean muy difíciles, porque uno se pregunta siempre quién será el que tendrá la última palabra. Sin embargo, hay que decir que los que quieren ser fieles al Papa nos consideran con respeto y esperan mucho de nosotros por la Iglesia. Pero, para ver efectos concretos, ¡todavía habrá que esperar!

La Porte Latine: 9. Cuarenta años es un tiempo muy corto, y a la vez, suficientemente largo para que gran cantidad de fieles ya no recuerde el Vaticano II. En la medida que nos alejamos del Concilio, ¿no existe para nosotros el riesgo de vivir en cierto confort, entre sacerdotes o fieles acostumbrados a nuestra situación?

Monseñor Fellay: No hay duda de que existe el peligro de terminar acomodándose a cierta autonomía práctica. Gran parte de esta actitud debe atribuirse a la situación en la que nos encontramos: la de una Tradición rechazada. Por eso intentamos ampliar la visión y la preocupación de los fieles hablándoles de la Iglesia y de Roma. Es muy importante conservar el espíritu romano. Nuestro amor a Roma no debe ser simbólico sino concreto. También esta situación es una prueba para nuestra fe en la Iglesia.

La Porte Latine: 10. Hace un año se iniciaron las discusiones doctrinales entre los expertos de la Santa Sede y de la Fraternidad. Sabemos que esta instancia se desenvuelve con una gran discreción y muchos fieles rezan por un final exitoso. Sin hablar de los temas de fondo, ¿debemos esperar para dentro de poco un inevitable fracaso, o al contrario, una incontestable restauración?

Monseñor Fellay: Dado el estado actual de las cosas, pienso que no se llegará a una brusca ruptura o una solución repentina. Se topan dos mentalidades, pero no se puede negar que existe una voluntad de entrar en discusiones a nivel teológico. Por eso, aunque el desarrollo pueda ser largo, los frutos podrían valer la pena.

La Porte Latine: 11. Con motivo de estas discusiones, ¿hay que esperar una condenación firme del Concilio de parte de Roma o deberemos finalmente aceptarlo sin decir nada? ¿Cómo se puede imaginar una salida para tamaña crisis magisterial?

Monseñor Fellay: Me parece que si un día llega la condenación del Concilio, no será mañana. Lo que se perfila con bastante claridad es una voluntad de corregir la situación actual. Nuestras apreciaciones sobre el estado presente de la Iglesia, particularmente grave, coinciden en varios puntos, tanto respecto a la doctrina como a la moral y a la disciplina. Sin embargo la tendencia dominante en Roma tiende aún a disculpar al Concilio: no se quiere tocar el Concilio, se buscan otras causas, ¡pero sobre todo no el Concilio! Considerando la psicología reinante, parece que sería más fácil dejarlo de costado y recordar sin más la enseñanza perenne de la Iglesia, de modo que la condenación directa sobrevenga más tarde. Creo que en el contexto actual no se comprendería una condenación del Concilio.

La Porte Latine: 12. En una obra publicada hace poco, “Vaticano II: un debate pendiente”, un teólogo romano, Mons. Gherardini, presenta un balance bastante alarmante de la Iglesia. Sugiere que una lectura del Concilio en continuidad con la Tradición no es para nada evidente y lanza un llamado solemne al Papa para que se haga un gran trabajo de clarificación magisterial. ¿Cómo acoger este escrito?

Monseñor Fellay: No hay que tomarlo como un escrito que viniera de nosotros o que nos estuviese destinado. No. Se dirige a los católicos de la vereda de enfrente y a la jerarquía actual. Mirándolo en esta perspectiva, esta obra tiene mucha importancia porque plantea un cuestionamiento del Concilio, tal como ha sido puesto en práctica. Se toca allí un tema prohibido. Cuando lo hacemos nosotros, provocamos una reacción defensiva en nuestros interlocutores que impide cualquier tipo de discusión. Pero cuando el tiro sale en el campo del otro, se ponen muchas cosas sobre el tapete. Por eso pienso que este libro es objetivamente importante y que podría ser la chispa que provoque un gran incendio.

La Porte Latine: 13. ¿Tiene usted algún mensaje especial que quiera dirigir a los sacerdotes y fieles de la Fraternidad en Francia?

Monseñor Fellay: Con ocasión de nuestros cuarenta años, ¡la fidelidad! La fidelidad es la garantía del futuro. La fidelidad en las pequeñas cosas garantiza la fidelidad en las grandes. Y sobre todo no desanimarse si la lucha aún debe continuar por mucho tiempo, lo que es muy probable; al contrario, darse ánimos para avanzar en la obra de restauración de la Iglesia.

+ Bernard Fellay

Menzingen, 7 de octubre de 2010, fiesta de Nuestra Señora de Santísimo Rosario.

Nota: La versión original de esta entrevista está en el sigiente enlace:http://www.laportelatine.org/archives/entret/2010/Fellay_40ans_FSSPX/Fellay101007.php
visto em:http://congregacionobispoaloishudal.blogspot.com/

QUO VADIS - PELÍCULA




QUO VADIS (1951)


Sinopsis

A su regreso a Roma después de tres años en el campo de batalla, el general Marco Vinicio se enamora de Lygia. Pero ella es cristiana y no quiere tener nada que ver con un guerrero. Aunque creció en Roma y fue adoptada por un general retirado, técnicamente es una esclava de Roma. por ello Marco consigue que el emperador Nerón le ceda a Lygia en pago a sus servicios. Aunque ella le rechaza, en su interior se sentirá atraída por él.
INTERPRETES:Robert Taylor, Deborah Kerr, Peter Ustinov, Leo Genn, Patricia Laffan, Finlay Currie, Abraham Sofaer, Buddy Baer, Marina Berti, Felix Aylmer, Nora SwinburneDIRECTOR: Mervyn LeRoyGUIÓN: John Lee Mahin, Sonya Levien, S.N. Behrman
MÚSICA: Miklós RózsaFOTOGRAFÍA: Robert Surtees & William V. SkallPRODUCTORA: Metro-Goldwyn-MayerPREMIOS 1951: 8 nominaciones al Oscar, incluyendo película y actores secundarios (Genn & Ustinov)DURACIÓN: 171 min.PAÍS: EE.UU.
 
fonte:http://wwwapostoladoeucaristico.blogspot.com/

“Es de la liturgia que obtenemos la gracia que nos salva”, afirma monseñor Guido Marini


“Es de la liturgia que obtenemos la gracia que nos salva”, afirma monseñor Guido Marini


Publicado 2010/10/06
Autor: Gaudium Press
Sección: Europa

Ciudad del Vaticano (Miércoles, 06-10-2010, Gaudium Press) Para el maestro de Ceremonias Pontificias del Santo Padre, la liturgia está intrínsecamente ligada a la espiritualidad, eso se refleja en las postulaciones y consideraciones del Papa Benedicto XVI sobre el tema. En esta entrevista exclusiva a Gaudium Press, en Roma, Mons. Guido Marini habla sobre la reforma, justificación y fidelidad litúrgica.

Gaudium Press -¿Cómo es que la Iglesia católica entiende la liturgia después del Concilio Vaticano II? ¿Cuál es el sentido, el corazón de la liturgia? El Santo Padre durante su reciente viaje a Inglaterra, en la Catedral de Westminster habló sobre la dimensión del sacrificio.

Creo que hay dos aspectos de la celebración eucarística donde uno debe estar unido al otro. Porque, como se dice también en los documentos del magisterio, la Misa es la renovación del sacrificio del Señor y, al mismo tiempo, es también el momento, el lugar en el cual este sacrificio se comunica a nosotros a través de la señal de la convicción. Por eso creo que hay dos elementos, ambos fundamentales para la comprensión de la celebración eucarística. Creo también que la dimensión sacrificial es una dimensión de fundación. Porque si no existiera el sacrificio redentor, no existiría ni la posibilidad de comunicar este sacrificio y así entrar en comunión con la salvación, la cual nos fue dada por nuestro Señor Jesús. Pienso que esto es la visión que la Iglesia nos transmite a través de su enseñanza, y que nos lleva al corazón auténtico de la liturgia.

GP - El Santo Padre se refiere también a la cuestión de la justificación. Siempre hablando sobre liturgia, ¿De qué forma la Iglesia Católica presenta el tema de la justificación en Cristo?

En el ámbito de la liturgia, justamente porque repropone, presenta, actualiza el misterio de la salvación, esto es, del Señor que murió y resucitó por nosotros, se presenta también como el momento de la justificación de la humanidad y del hombre. Porque nosotros sabemos que el hombre es salvado justamente en virtud de este misterio de muerte y resurrección. Claro que después cada uno se debe apropiar personalmente, subjetivamente, de esta justificación que fue dada. Entonces me parece que los dos aspectos son importantes, ambos fundamentales de la participación en la liturgia. Por una parte viene un don, que es el don de la salvación, y por tanto el misterio que se renueva. Por otro, este don debe ser, sin embargo, acogido en la vida de cada uno y debe tornarse vida de la vida. Entonces, hay siempre esta relación entre don y responsabilidad, justificación dada y justificación acogida en la propia vida.

GP - El entonces profesor Ratzinger en sus escritos habla en la reforma, sobre la reforma de la liturgia. ¿Cómo ve usted esta exigencia de las reformas, de los cambios en la liturgia? De hecho, algunos cambios ya fueron introducidos por el Santo Padre Benedicto XVI.

Cuando a veces se habla y se usa este término "reforma de la reforma", se arriesga a ser "mal entendido". Porque no todos lo entienden de la misma manera y no todos lo captan del mismo modo. Creo que, además de las frases hechas, aquello que es importante, es que la reforma que el Concilio Vaticano II inició sea efectivamente realizada de modo completo según las enseñanzas del Concilio, que colocan la liturgia en una continuidad con toda su tradición en el mismo tiempo con el criterio de desarrollo orgánico. Como debe ser siempre en la vida de la Iglesia. La actuación práctica de la reforma después del Vaticano II no está siempre feliz. Exactamente, por esto, es que tal vez sea necesario hacer alguna corrección, algún cambio, alguna mejoría, justamente para actuar de modo completo a las indicaciones del Concilio y hacerlas de forma que parezca cada vez más claro con el desarrollo de la liturgia de la Iglesia, y se ubique en orgánica continuidad con la que la precedió.

GP - Una de las indicaciones del Concilio Vaticano II, no realizada en la práctica, fue el deseo de un movimiento litúrgico dentro de la Iglesia, principalmente en Alemania y Francia. ¿Ahora cómo se ve esta exigencia en la pastoral litúrgica?

El propio Papa, todavía cardenal, había deseado un renovado movimiento litúrgico que pudiese crear las condiciones, las bases, para el desarrollo interior, la profundización de la vida litúrgica de la Iglesia. Así como fue antes del Concilio Vaticano II. Aquí también hay diversos modos de ver, de extender las relaciones entre el movimiento litúrgico, antes del Concilio, con este movimiento litúrgico que continúa con el interés de que sea más significativo, tal vez renovado. Creo que la vida litúrgica de la Iglesia conoce un florecimiento, siempre que hay un terreno que sea capaz de hacer florecer. Entonces creo que es importante el amor a la liturgia, y también el vivir la liturgia con fidelidad a las indicaciones de la Iglesia, a fin de tornarse, de algún modo, aquel gran movimiento litúrgico que después puede traer frutos para la vida litúrgica de la Iglesia.

GP - El Santo Padre durante su audiencia general del 29 de septiembre dijo que "La Liturgia es una gran escuela de espiritualidad". ¿Qué quería decir el Santo Padre?

Creo que él quería decir que la espiritualidad cristiana nace de la liturgia y crece con la liturgia. Pienso que no es imaginable la espiritualidad fuera del contexto litúrgico. Justamente, porque es de la liturgia, es que nosotros obtenemos la gracia que nos salva, y es en la liturgia que nosotros crecemos dentro de esta gracia que nos salva. Nosotros encontramos al Señor vivo, presente en la Iglesia, operante en su Iglesia de modo más alto, justamente en la liturgia. Entonces, si esto faltase, de verdad faltaría la fuente, la fuerza para cualquier espiritualidad. Una verdadera vida espiritual, un crecimiento de la vida espiritual, un camino íntimamente espiritual, sólo es posible en relación con la liturgia.

Por Anna Artymiak
fonte:marantha.it

sexta-feira, 8 de outubro de 2010

Ordinations for the Fraternity of St. Vincent Ferrier


One of our readers sends in the following photos which show the ordination of Father Amboise-Marie Pellaumail, FSVF, which took place at the Abbaye de La Roë in Mayenne, France.

The ordination was celebrated by Bishop Nicolas Brouwet, the auxiliary bishop of Nanterre.






The Fraternity of Saint-Vincent Ferrier was founded by Father Louis-Marie de Blignières and celebrates the Dominican rite.

Ejemplar: Misa tradicional en Seminario de Connecticut (EEUU)

Canons Regulars of St. John Cantius informa que a partir del 02 de octubre, se celebrará regularmente la Santa Misa tradicional en la recientemente consagrada capilla del Seminario de los Santos Apóstoles, en Cromwell, Connecticut (EEUU). Sacerdotes de los Canónigos Regulares de San Juan Cancio no sólo oficiarán la Santa Misa tradicional, sino que enseñaran a los seminaristas a celebrarla, a servir en el altar y a cantar el canto gregoriano.
fonte:http://unavocecba.wordpress.com/

15 de Agosto de 2010 - Na solenidade da Assunção da Virgem Santa Maria, acompanhámos a peregrinação do Grupo Missio (Instituto de Cristo Rei Sumo Sacerdote) a Coimbra. Santa Missa cantada na Forma Extraordinária do Rito Romano, na Igreja da Rainha Santa Isabel de Portugal.

Actividades FSISA - Verão 2010 - Grupo Missio







fonte:http://fsisa.blogspot.com/2010/09/actividades-fsisa-verao-2010-grupo.html

ESTIMA PELAS INDULGÊNCIAS (Padre Faber)





“(...) Há ainda um assunto que reclama a nossa atenção enquanto nos ocupamos da oração vocal. Um homem dado à oração vocal está em grande parte à mercê dos livros de orações. A escolha das devoções preferidas é, portanto, de grande importância, e que devoções podemos escolher com mais segurança do que as aprovadas pela Igreja e por ela indulgenciadas?

Há uma grande relação entre as indulgências e a vida espiritual; e o emprego das devoções indulgenciadas é, pois, a pedra de toque pela qual reconhecemos de modo quase infalível um bom católico.

Segundo Santo Afonso, para tornar-se santo basta ganhar todas as indulgências possíveis, e São Leonardo de Porto-Maurício tem mais ou menos a mesma opinião. As revelações particulares e aprovadas dos Santos projetam uma luz importante sobre esta matéria. Santa Brígida foi suscitada em grande parte, como ela mesma diz, para propagar a glória das indulgências; e assim Santa Maria Madalena de Pazzi viu almas castigadas no Purgatório somente por havê-las menosprezado.

Há na vida espiritual o que chamarei as oito bem-aventuranças das indulgências.

Em primeiro lugar, por terem relação com o pecado, com a Justiça de Deus e com a pena temporal devida ao pecado, as indulgências conservam em nós certos pensamentos que pertencem à fase da purificação, o que para nós é salutar, embora desejemos com impaciência ir adiante e livrar-nos deles.

Em segundo lugar, produzirão em nós a feliz disposição de nos afastar deste mundo: conduzem-nos a um mundo invisível; cercam-nos de imagens sobrenaturais; infundem em nosso espírito uma ordem de idéias que nos desapega das coisas mundanas e exprobra os prazeres terrestres.

Em terceiro lugar, guardam continuamente diante de nós a doutrina do Purgatório, e assim nos obrigam ao constante exercício da fé e ao mesmo tempo nos sugerem motivos de um santo temor.

Em quarto lugar, fazem-nos praticar para com os fiéis falecidos o exercício da caridade, que facilmente chegará ao heroísmo, estando assim ao alcance dos que não podem fazer outras esmolas, e produz deste modo em nossa alma os efeitos que acompanham as obras de misericórdia.

Em quinto lugar, a glória de Deus tem muito interesse nas indulgências, por uma dupla razão: porque libertam as almas do Purgatório, apressando a sua entrada na corte celestial, e porque patenteiam especialmente algumas das perfeições divinas, tais como Sua infinita pureza, Seu ódio ao pecado ainda mesmo ínfimo, e o rigor da Sua justiça, aliada à mais engenhosa misericórdia.

Em sexto lugar, elas prestam homenagem às satisfações que Jesus ofereceu por nós. São para estas satisfações o que para os Seus méritos é a doutrina de que todo pecado não é perdoado senão devido a Ele. Portanto podemos dizer que, aproveitando d’Ele e dos Seus méritos o mais possível, as indulgências realçam a copiosidade da Redenção. Honram também as satisfações da Virgem Maria e dos Santos, de modo a honrar mais ainda a Jesus.

Em sétimo lugar, elas nos dão uma idéia mais séria do pecado e aumentam o horror que lhe temos. Com efeito, as indulgências lembram-nos constantemente a verdade de que o castigo é devido mesmo ao pecado perdoado, que este castigo é terrível ainda mesmo que seja apenas por algum tempo, e que só é possível livrar-nos dele pelas satisfações de Jesus.

Em oitavo lugar, elas nos mantêm em harmonia com o espírito da Igreja, o que é de suma importância para os que se esforçam por levar uma vida devota e caminham entre as dificuldades do ascetismo e da santidade interior. Depreciar as indulgências é um sinal de heresia, e o ódio que esta lhes vota é um indício de que o demônio as detesta, e isto mostra o valor do poder delas diante de Deus e da sua aceitação por parte d’Ele. Elas estão envolvidas em tantas particularidades da Igreja, desde a jurisdição da Santa Sé até à crença no Purgatório, nas boas obras, nos santos e na satisfação [das penas devidas ao pecado], que são, de certo modo, o sinal inconfundível da nossa ortodoxia [isto é, da nossa catolicidade]. A infeliz história dos erros que a Igreja sofreu a respeito da vida espiritual nos mostra que, para sermos verdadeiramente santos, devemos ser verdadeiramente católicos e católicos romanos, pois fora de Roma não pode haver nem catolicismo, nem santidade alguma.

Além do que, as devoções indulgenciadas oferecem em si a seguinte vantagem: temos certeza de que são mais que aprovadas pela Igreja. Sabemos que no mundo numerosas almas piedosas as empregam todos os dias, e unindo-nos a elas participamos mais inteiramente da Comunhão dos Santos e da vida da Igreja, que constitui sua unidade. Por todas as razões que enunciei, o emprego das indulgências espiritualiza cada vez mais a nossa alma a aviva a nossa fé. Elas nos levam a rezar como quer a Igreja e sobre assuntos por ela indicados, e assim podemos alcançar muitos fins ao mesmo tempo. Pois pelo mesmo ato não somente rezamos, como fazemos ato de veneração às chaves da Igreja, honramos a Jesus, Sua Mãe e os Santos, evitamos o castigo temporal que nos é devido, ou, o que é ainda melhor, libertamos os mortos [do Purgatório] e assim glorificamos a Deus. Podemos ainda verificar que, ao percorrermos as devoções indulgenciadas, transferimos para o nosso espírito muita doutrina tocante, que serve de alimento à oração mental e a um amor cheio de reverência.

Tomemos um exemplo. Não posso conceber que um homem seja espiritual se não tem o hábito de rezar o terço, que pode ser chamado a rainha das devoções indulgenciadas. Em primeiro lugar, considerai a importância do Rosário como sendo uma devoção própria da Igreja, imprimindo em nossa alma um caráter particularmente católico, conservando perpetuamente em nosso espírito a lembrança de Jesus e de Maria, e como sendo um precioso auxílio para alcançarmos a perseverança final, se o recitarmos com fidelidade, como no-lo provam diversas revelações. Considerai, em seguida, que São Domingos o instituiu em 1214, inspirado por uma visão, com o fim de combater a heresia, e considerai o êxito que o consagrou. (...)

Nada desejaria dizer que pudesse restringir qualquer devoção. Todavia, considerando bem todas as coisas, quando a Igreja indulgenciou um tão grande número de orações e devoções, por que recorrer a outras orações vocais em vez de procurar as indulgenciadas?”

(FABER, Padre Frederick William [1814-1864], in: O PROGRESSO NA VIDA ESPIRITUAL, tradução de Marianna Nabuco, Editora Vozes, Petrópolis: 1924, páginas 278-282, grifos nossos)

fonte:http://a-grande-guerra.blogspot.com/

A Comunhão de joelhos e na língua



A prática mais antiga da distribuição da Comunhão foi, muito provavelmente, a de dar a Comunhão aos fiéis na palma da mão. Não obstante, a história da Igreja evidencia também o processo, iniciado pouco depois, da transformação desta prática. Desde a época dos Padres, nasce e se consolida uma tendência para restringir, cada vez mais, a distribuição da Comunhão na mão, favorecendo a distribuição na língua. O motivo desta preferência é duplo: por um lado, evitar ao máximo a dispersão dos fragmentos eucarísticos; por outro lado, favorecer o crescimento da devoção dos fiéis perante a presença real de Cristo no sacramento.

Ao costume de receber a Comunhão somente sobre a língua, faz igualmente referência São Tomás de Aquino, ao afirmar que a distribuição do Corpo do Senhor pertence somente ao sacerdote ordenado. Isto, por diversos motivos, entre os quais o Doutor Angélico refere também o respeito devido ao sacramento, que “não é tocado por nada que não esteja consagrado: e, por isso, estão consagrados o corporal, o cálice e também as mãos do sacerdote, para poder tocar este sacramento. A nenhum outro, portanto, é permitido tocá-Lo, fora de casos de necessidade: se, por exemplo, estivesse para cair no solo ou noutras contigências similares” (Summa Theologiae, III, 82, 3).

Nesta perspectiva, o então Cardeal Ratzinger havia afirmado que “a Comunhão alcança a sua profundidade somente quando é sustentada e compreendida pela adoração” (Introdução ao Espírito da Liturgia). Por isso, considerava que a “prática de ajoelhar-se para a santa Comunhão tem a seu favor séculos de tradição e é um sinal de adoração particularmente expressivo, totalmente apropriado à luz da verdadeira, real e substancial presença de Nosso Senhor Jesus Cristo sob as espécies consagradas” (cit. na Carta This Congregation da Congregação para o Culto Divino e Disciplina dos Sacramentos, de 1 de Julho de 2002).

João Paulo II, na sua última encíclica, Ecclesia de Eucaristia, escreveu no número 61:

“Dando à Eucaristia todo o realce que merece e procurando com todo o cuidado não atenuar nenhuma das suas dimensões ou exigências, damos provas de estar verdadeiramente conscientes da grandeza deste dom. A isto nos convida uma tradição ininterrupta desde os primeiros séculos, que mostra a comunidade cristã vigilante na defesa deste «tesouro». […] E não há perigo de exagerar no cuidado que lhe dedicamos, porque, «neste sacramento, se condensa todo o mistério da nossa salvação». (S. Tomás de Aquino, Summa Theologiae, III, q. 83, a. 4c.”

Na continuidade com o ensinamento do seu Predecessor, a partir da solenidade do Corpus Domini de 2008, o Santo Padre Bento XVI começou a distribuir aos fiéis o Corpo do Senhor, directamente na língua e estando estes de joelhos.

visto em:Fonthttp://christusvinchit.blogs.sapo.pt/

quinta-feira, 7 de outubro de 2010

Mauro Piacenza, el hombre del Papa para la reforma del clero. P. Claude Barthé: “La crítica de la reforma”

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Continuando con su paciente labor de reforma de la Curia Romana, Benedicto XVI aceptó hoy la renuncia por límite de edad del Cardenal Hummes al cargo de Prefecto de la Congregación para el Clero y llamó para sucederlo en el mismo cargo a Mons. Mauro Piacenza, hasta ahora Secretario de dicho dicasterio.

Es interesante notar que no es común la práctica de nombrar como prefecto de un dicasterio romano a quien cumplía las funciones de secretario en el mismo organismo. No obstante esto, algunas veces esta costumbre no se sigue, como ha sucedido hoy con el nuevo prefecto Piacenza, quien, como se sabe, ha sido formado en la escuela de Giuseppe Siri, el gran cardenal de Génova, de la cual provienen también don Guido Marini y Mons. Marc Aillet.

Muchos comentaristas coinciden en señalar que, dado que el nombramiento se ha realizado ahora (con 76 años, el cardenal Hummes podría haber permanecido algunas semanas más en el cargo), es casi seguro que Mons. Piacenza estará entre aquellos que serán creados cardenales en el próximo consistorio. En efecto, a diferencia de los Pontificios Consejos que cuentan con un arzobispo presidente (que, eventualmente y si el Sumo Pontífice lo desea, puede ser creado cardenal), las Congregaciones romanas tienen a la cabeza, por derecho, un cardenal prefecto. La inclusión de Piacenza en el consistorio, sin embargo, plantearía el problema del excesivo número de italianos que son candidatos a la púrpura, lo cual podría provocar que no se incluyera en el consistorio de fines de noviembre a alguno de los arzobispos italianos que presiden dicasterios menores y para los cuales se esperaba el cardenalato.

La noticia del nombramiento de Mons. Piacenza es, sin lugar a dudas, muy buena. Una vez más, y sin previsiones periodísticas de por medio, el Papa ha elegido para un cargo importante a un hombre de su entera confianza y que comparte con él su pensamiento y visión eclesial. El nuevo prefecto conoce muy bien el dicasterio del Clero, dado que ha trabajado allí por muchos años, primero como subsecretario y luego como secretario. A Mons. Piacenza, en efecto, se le atribuyen algunas de las iniciativas más fuertes del Año Sacerdotal, relacionadas con la vida espiritual de los presbíteros, la importancia de la Adoración Eucarística y de la digna celebración del Sacrificio Eucarístico, la recuperación de la verdadera identidad del sacerdote católico y la necesidad de una hermenéutica de la continuidad sacerdotal.

Precisamente sobre esta hermenéutica, Mons. Piacenza explicaba hace pocos meses que “es una expresión providencialmente utilizada por el Papa en su alocución a los más de quinientos participantes en el congreso. Creo que, dada también la contigüidad terminológica, debe necesariamente ser interpretada a la luz de la hermenéutica de la continuidad eclesial, que el Papa ha indicado como la única posible interpretación correcta del concilio ecuménico Vaticano II, en el discurso dirigido a la Curia romana el 22 de diciembre de 2005. No existen sacerdotes pre-conciliares y post-conciliares, así como no existe una Iglesia pre y post conciliar. Existe la única Iglesia de Cristo, con el único sacerdocio de Cristo participado a aquellos que él llama en toda época y circunstancia. El modelo es siempre el Señor y la identificación total con la llamada que Él ha dirigido, como vivió y enseñó san Juan María Vianney”.

Invitamos a nuestros lectores a releer, en esta ocasión, algunas de las entrevistas concedidas por Mons. Piacenza mientras era secretario de la Congregación para el Clero y que hemos publicado en esta Buhardilla:

La verdadera medida disciplinar del Papa
“Sin sacerdotes, ya no habría Iglesia de Cristo”
Sacerdotes santos para renovar una Iglesia herida


Además, invitamos a leer la entrevista que Mons. Piacenza ha concedido hoy mismo a la agencia Zenit, luego de hacerse público su nombramiento como Prefecto de la Congregación para el Clero:

Monseñor Piacenza: El sacerdote no es “funcionario de Dios” sino “otro Cristo”

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P. Claude Barthé: “La crítica de la reforma”

El Padre Claude Barthé ha concedido una entrevista al periodista Daniel Hamiche. La misma fue traducida al inglés por un sacerdote anglicano, Anthony Chadwick. Presentamos nuestra traducción de la versión inglesa.
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El Padre Barthe acaba de publicar una pequeña “bomba” llamadaLa Messe à l’endroit”. En 1955, el autor Paul Claudel escribió un notable artículo “La Misa en reversa”, para estigmatizar lo que en la época eran solamente experimentos litúrgicos. Ahora el Padre Barthe quiere poner “la Misa en la dirección correcta”. Cree que lo apoya toda una corriente, descripta en la Iglesia como “la reforma de la reforma”.
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Su libro más reciente (Claude Barthe, “La Messe à l’endroit. Un Nouveau mouvement liturgique”) nos tomó por sorpresa, porque usted es conocido como defensor de la Misa tradicional y ahora se está ocupando de la llamada Misa de Pablo VI. ¿Por qué su interés?

Defender una nunca me ha impedido, sino al contrario, estar interesado en la transformación de la otra, es decir, la de Pablo VI. En 1997, diez años antes del Motu Proprio, publiqué un libro de entrevistas, “Reconstruyendo la Liturgia”. Entrevistas todas acerca de la situación de la Liturgia en las parroquias. El mismo tema que en este libro. Claro que el Motu Proprio del 2007 dio nueva vida a estas ideas. La idea fundamental es que las dos líneas de crítica a los cambios producidos bajo Pablo VI – es decir, la crítica frontal que quiere promover la amplia difusión de la anterior Liturgia, de San Pío V; y la crítica de reforma, que llama a una “reforma de la reforma” y busca producir un cambio dentro de la Liturgia de Pablo VI – están cada vez más conectadas. La “reforma de la reforma” propuesta no puede lograrse sin el soporte de una celebración tan difundida como sea posible de la Misa tradicional. La liturgia tradicional no puede esperar ser rehabilitada masivamente en las parroquias sin recrear un entorno vivo, que sería la obra de la “reforma de la reforma”.
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Los tradicionalistas de la Forma Extraordinaria piensan que el Misal de Pablo VI no puede ser salvado y que tendría que ser descartado. Ahora bien, usted piensa que puede ser reformado e incluso “enriquecido”. ¿Cómo?

En primer lugar, creo que no es para nada realista creer que podemos utilizar una varita mágica y hacer que todas las Misas sean celebradas según la Forma antigua en todas las parroquias del mundo. Sin embargo, noto – con muchos otros, algunos de ellos en muy altas posiciones – que el Misal de Pablo VI contiene una posibilidad casi infinita de opciones, adaptaciones e interpretaciones, y que una elección progresiva y sistemática (o sistemáticamente progresiva) de las posibilidades tradicionales que ofrece hace posible su “re-tradicionalización” en las parroquias, y esto lícitamente (según la letra de la ley y su espíritu). Es un hecho simple: de los muchos párrocos (he compilado una lista rápida en Francia, que obviamente no debo publicar, pero es impresionante) que están practicando, a menudo paso a paso, esta “reforma de la reforma”, la mayoría de ellos también celebra la Misa tradicional. Para responder a su pregunta, diría que creo que la liturgia romana puede ser salvada, y esto ya se está dando en la práctica, por medio de una acción doble: hacer cada vez más conocido el rito de San Pío V, y la “reforma de la reforma”. Esto hará posible, citando un famoso discurso de Pablo VI, el quitar de la reforma todo lo que es viejo y obsoleto, porque no es tradicional. Veremos lo que se salva luego de esta operación…
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Usted nos hace descubrir mucho de la relativamente desconocida historia litúrgica de los últimos cuarenta años. Mientras que los que apoyan la Misa antigua no se interesan por una reforma del nuevo Misal, sus seguidores “moderados”, una pequeña minoría, promueven continuamente su reforma. ¿Podría explicar brevemente esta posición?

Se trata de lo que podríamos llamar “la crítica de la reforma” del nuevo Misal. En breve, y por hablar sólo de Francia, podemos recordar a teólogos como Louis Bouyer, que participaron activamente en la reforma conciliar pero que rápidamente entraron en conflicto con algunos de sus aspectos (el significado de la celebración, por ejemplo). La Abadía de Solesmes, y en distintos grados algunas de las casas que dependen de ella, han aceptado la reforma, pero enteramente en latín y con canto gregoriano. La comunidad de San Martín, de Mons. Guerin, también optó por el Misal de Pablo VI, pero en una interpretación muy tradicional. Mons. Maxime Charles, rector de la Basílica de Montmartre, y luego el Padre Michel Gitton, quien fuera párroco de Saint Germain l’Auxerrois en París, han trabajado por preservar lo que podía salvarse de la ruina. Y, más importante aún, está el fenómeno Ratzinger.

Ya en 1966 Joseph Ratzinger había intervenido muy severamente en el Katholikentag en Bamberg acerca de la reforma que estaba en marcha. La pelea contra lo que cree es un “falso espíritu del Concilio” ha sido sustancial para quien fue nombrado Prefecto de la Congregación para la Doctrina de la Fe en 1981, y luego se convirtió en Papa en el 2005. En temas relativos a la liturgia, Joseph Ratzinger fue mucho más lejos que los demás reformadores. Ahora sabemos que organizó una reunión de cardenales en Roma, el 16 de noviembre de 1982, “acerca de cuestiones litúrgicas”, e hizo que todos los prefectos de las Congregaciones que participaron en la reunión afirmaran que el “antiguo” Misal Romano debía ser “aceptado por la Santa Sede en toda la Iglesia para las Misas celebradas en latín”. Era 1982, exactamente un cuarto de siglo antes del Motu Proprio Summorum Pontificum.
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Su libro lleva el subtítulo “Un nuevo movimiento litúrgico”. ¿Se trata de un deseo o de un hecho – que en torno a Benedicto XVI, que parece ser quien encabeza esta “reforma de la reforma”, se está juntando un grupo de influyentes prelados y sacerdotes que intentan promoverla para bien?

Precisamente, basada en las obras de Joseph Ratzinger (“Informe Ratzinger”, “Mi vida”, “El espíritu de la Liturgia”, “Un canto nuevo para el Señor”, “La fiesta de la fe”), se ha construido una nueva generación de teólogos, historiadores del culto, oficiales de alto rango. Ahora forman un círculo de pensadores de la “reforma de la reforma” – un nuevo movimiento litúrgico como lo llama el Papa – y apoyan el Motu Proprio. Ninguno de ellos – y especialmente el primero de ellos, el Papa, tampoco – intentan promover la “reforma de la reforma” con textos, decretos, o con un nuevo Misal que uniera los dos ritos, un Misal de Benedicto XVI que se agregase a los misales de San Pío V y de Pablo VI.

No, ellos quieren proceder por el ejemplo, la exhortación, la educación, y más importantemente aún, evocando el tema de la Carta de San Pablo a los romanos: causando una “saludable tensión” entre la forma hoy conocida como “ordinaria” y la forma conocida como “extraordinaria”. Esto es una meta de la restauración ratzingeriana desde 1985: busca influir en el curso de los eventos conciliares, pero en una forma exhortativa, no coercitiva. La “reforma de la reforma” ya existe en muchas parroquias. Lo suficiente como para animar, expandirse y, especialmente, alcanzar el nivel diocesano. Sería más apropiado que, en lugar de ser realizada por los sacerdotes y el Papa, fuera trabajo de los obispos. Imagínese el maravilloso efecto de restauración, no sólo litúrgica sino de todo lo que viene con la Liturgia: las vocaciones, la doctrina, la catequesis, la práctica religiosa; todo esto producido por un obispo, luego dos, luego tres, etc., que llevasen el altar hacia la parte trasera de las catedrales, que restauraran los comulgatorios, reintrodujeran el latín y el canto gregoriano, y que celebrasen regularmente la Misa Tradicional. Vuelvo a enfatizar en lo mismo: esta “reforma de la reforma” no puede lograrse sin una más amplia celebración de la Misa según el Misal tradicional. E, inversamente, para que la liturgia tradicional exista en las parroquias ordinarias, se necesita un retorno a las fuentes tradicionales, representado por la “reforma de la reforma”.

Importantes oficiales que están a favor de este nuevo movimiento litúrgico también animan a la reducción del número de los concelebrantes y de las concelebraciones; la reducción del número de las plegarias eucarísticas; la reintroducción de elementos de la Misa tradicional en los muchos “agujeros” de la Forma de Pablo VI (genuflexiones, besos al altar, antiquísimas señales de la Cruz durante el Canon); el reemplazo de las Misas con enorme número de asistentes – en las que el culto se transforma en una demostración – por Horas Santas, la bendición con el Santísimo Sacramento; y la restauración del signo de paz como una acción sagrada y no como una signo de cortesía social; etc.

Este libro me trajo también muchas reacciones positivas de sacerdotes. Toda idea correctiva es útil si se pone en la práctica y no queda como un mero buen deseo. La mayoría provienen de párrocos que celebran tanto la antigua como la nueva Forma de la Misa. 40 años después de esta agitación sin precedentes en la historia del Rito Romano representada por la reforma de Pablo VI, y entre las ruinas de la secularización en el mundo católico que dicha reforma – al menos – no previno, es claro que hay un clima de “retorno”, en una minoría, pero que espera crecer. Por supuesto, la Liturgia es sólo uno de estos aspectos, pero dada la naturaleza de la Liturgia, se trata de un aspecto muy significativo.
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