- E senti o espírito inundado por um mistério de luz que é Deus e N´Ele vi e ouvi -A ponta da lança como chama que se desprende, toca o eixo da terra, – Ela estremece: montanhas, cidades, vilas e aldeias com os seus moradores são sepultados. - O mar, os rios e as nuvens saem dos seus limites, transbordam, inundam e arrastam consigo num redemoinho, moradias e gente em número que não se pode contar , é a purificação do mundo pelo pecado em que se mergulha. - O ódio, a ambição provocam a guerra destruidora! - Depois senti no palpitar acelerado do coração e no meu espírito o eco duma voz suave que dizia: – No tempo, uma só Fé, um só Batismo, uma só Igreja, Santa, Católica, Apostólica: - Na eternidade, o Céu! (escreve a irmã Lúcia a 3 de janeiro de 1944, em "O Meu Caminho," I, p. 158 – 160 – Carmelo de Coimbra)
domingo, 14 de maio de 2017
VEILLÉE MARIALE POUR LE CENTENAIRE DES APPARITIONS DE NOTRE-DAME À FATIMA Allocution du Très Révérend Père Dom Jean PATEAU, Abbé de Notre-Dame de Fontgombault (Fontgombault, le 13 mai 2017)
Chers Frères et Sœurs, Mes Bien Chers Fils, EN UNION avec le Saint-Père, dans l’action de grâces pour la canonisation des deux petits bergers François et Jacinthe, nous avons déjà en début d’après-midi récité le chapelet, et nous allons achever cette journée par une procession au chant de l’Ave Maria de Fatima. E La date du 13 mai, au milieu du mois de Marie, est une date où la Vierge aime à sourire à ses enfants de la terre en les bénissant. Le 13 mai 1883, jour de Pentecôte, une fillette d’un peu plus de 10 ans, malade reçoit un signe de Marie. Thérèse de Lisieux écrira dans les manuscrits autobiographiques : « Tout à coup, la Sainte Vierge me parut belle, si belle que jamais je n’avais vu rien de si beau, son visage respirait une bonté et une tendresse ineffable, mais ce qui me pénétra jusqu’au fond de l'âme ce fut le "ravissant sourire de la Sainte Vierge."... "Thérèse est guérie !" » (Histoire d’une âme Manuscrit A 30r) .
Le 13 mai 1981, il y a 36 ans, Notre-Dame de Fatima a dévié la balle qui devait atteindre mortellement le Pape Jean-Paul II : « Une main a tiré, une autre a guidé la balle » dira-t-il.
Benoit XVI le 13 mai 2010 achevait son homélie sur la Cova da Iria à Fatima par les paroles suivantes : À la famille humaine prête à sacrifier ses liens les plus saints sur l’autel de l’égoïsme mesquin de la nation, de la race, de l’idéologie, du groupe, de l’individu, notre Mère bénie est venue du Ciel pour mettre dans le cœur de ceux qui se recommandent à Elle, l’amour de Dieu qui brûle dans le sien.
À cette époque, ils n’étaient que trois ; leur exemple de vie s’est diffusé et multiplié en d’innombrables groupes sur la surface de la terre, (en particulier au passage des Vierges pèlerines), qui se sont consacrés à la cause de la solidarité fraternelle. Puissent ces sept années qui nous séparent du centenaire des Apparitions hâter le triomphe annoncé du Cœur Immaculé de Marie à la gloire de la Très Sainte Trinité.
Aujourd’hui, nous fêtons ce centenaire. Le message de Fatima demeure actuel : Dieu veut sauver notre monde par Marie, par l’Église. « Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter les souffrances qu’il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs ? » demande Marie aux enfants. Ceuxci répondront par la fidélité au chapelet quotidien, par l’offrande du devoir d’état convenablement accompli, par la dévotion au Très Saint Sacrement et au Cœur immaculé de Marie.
En réponse, Marie promet la conversion et la sanctification des âmes, l’avènement de la paix dans le monde et la conversion de la Russie. Surtout la promesse du triomphe du Cœur Immaculé de Marie. Combien le monde a encore besoin du secours de Marie ! Si le communisme s’est effondré, l’islamisme semble aujourd’hui en avoir pris le relais dans bien des pays. Comment ne pas penser ce soir à tant de chrétiens en Orient qui ne peuvent pas pratiquer librement leur religion ? Comment ne pas nous souvenir de tant d’habitants de notre aimée terre qui vivent au quotidien avec la guerre à la porte des maisons ? Combien d’enfants, qui n’ont jamais connu ce qu’est être aimé, portent aujourd’hui les armes plutôt que des chapelets ? Comment souffrir en nos pays de chrétienté la perte des valeurs civilisatrices que l’Église à mis tant de siècles à faire éclore dans le cœur de l’homme ? Laissé à lui-même, l’homme devient un loup pour l’homme. La loi du plus fort écrase la plainte du faible. Que diront nos petits enfants de notre époque ? Démographie en baisse, crimes contre l’humanité perpétrés à grande échelle avec l’accord des législations contre des êtres humains non encore nés, eugénisme d’état qui supprime plus de 96 % des fœtus supposés porteurs de la trisomie... Dans son obstination à interdire l’accès de son cœur à l’amour inépuisable qui le tient dans l’être, l’homme a aussi condamné sa propre capacité à aimer.
Le seul remède pour nos cœurs malades est l’accueil du sourire divin accompagnant chacune de nos vies, la proximité avec la fontaine d’amour que sont les cœurs de Jésus et de Marie. À la source, l’eau est la plus pure, c’est là qu’il faut s’abreuver. Que nos communions au Corps et Sang du Seigneur soient plus ferventes. Que notre charité soit plus vraie. Que nos cœurs sans jamais se décourager vivent, à l’école de la vie de Marie, la fécondité de l’obéissance, la force de l’amour, la noblesse de la compassion. Dans l’abandon des petits bergers de Fatima, vivons les semaines à venir. Profitons de ces journées pour rajeunir notre dévotion mariale. En particulier, retrouvons le regard enfantin par lequel nous honorerons notre Maman du Ciel. Aimons à prendre le temps d’être consolés par sa voix. Faisons nôtre, pour clore notre méditation ,la prière de l’Ange à Fatima : Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint Esprit Je Vous adore profondément et je Vous offre le Très Précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ Présent dans tous les tabernacles de la terre En réparation des outrages, sacrilèges et indifférences Par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de Son Très Saint Cœur Et du Cœur Immaculé de Marie Je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.