sexta-feira, 12 de outubro de 2018

SAINT SILOUANE L'ATHONITE et ses écrits

Les PAGES SAINT SILOUANE L'ATHONITE ET ARCHIMANDRITE SOPHRONY sont le fruit d'une collaboration entre l'Association Saint-Silouane l'Athonite et les PAGES ORTHODOXES LA TRANSFIGURATION. Nous vous offrons un portrait spirituel du saint starets, préparé par Maxime Egger, Secrétaire de l'Association Saint-Silouane et plusieurs écrits de saint Silouane, dont des extraits des écrits de saint Silouane qui figurent au livre de l'archimandite Sophrony sur le Starets Silouane : les Lamentations d'Adamle Repentirsur l'amour de Dieul'amour des ennemisNotre joie et notre espérance (sur la Mère de Dieu) et les Pères confesseurs ; ainsi que quelques autres textes de saint Silouane qui ne figurent pas au livre de l'Archimandrite Sophrony : lettres adressées à Nadejda Soboleva en 1937 et 1938, des annotations en marge d'un catalogue de plantes potagères et de fleurs, et des entretiens avec les enfants (ce dernier texte figure dans l'édition russe du livre mais pas dans la version française). Nous présentations aussi les Offices de Saint Silouane. L'essai de Christian Portier porte sur les convergences spirituelles entre Thérèse de Lisieux et Silouane de l'Athos, deux grands saints qui sont près de nous. À la page La prière de saint Silouane, on retrouvra un texte du saint starets sur la prière et deux témoignages de l'intensité de la prière d'intercession de saint Silouane, l'un par l'archimandrite Sophrony, l'autre par Mgr Antoine Bloom.
Une biographie spirituelle de l'Archimandrite Sophrony est présentée par Maxine Egger dans L'Archimandrite Sophrony - Moine pour le mondeNous offrons aussi deux textes de méditations et de réflexions du Père Sophrony, l'un sur la Prière de Jésus, l'autre sur la Paternité spirituelle.
Nous présentons également des informations sur l'Association Saint Silouane l'Athonite, et sur la revue Buisson Ardent, Cahiers Saint-Silouane-L'AthoniteDes adresses et liens web de descriptions, témoignages et images sont présentés à la page Lieux associés à saint Silouane l'Athonite et à l'Archimandrite Sophrony, préparée avec des informations recueillies par l'Association russe de Saint Silouane.


Divo Barsotti , ritiro di Pentecoste giugno 92 Commemorazione della morte di Emer

Divo Barsotti
ritiro di Pentecoste giugno 92
Commemorazione della morte di Emer
meditazione pomeridiana
Inserto CFD 1993



 
Nel dono dello Spirito che il Signore ci ha fatto la morte è stata sconfitta , perchè noi siamo divenuti partecipi della resurrezione insieme con i santi. Fino alla Pentecoste Dio era estraneo all'uomo. Anche dopo che si era incarnato , vi era Gesù e vi era Pietro , vi era Gesù e vi era Giovanni. Non soltanto erano distinti , ma in qualche misura erano anche divisi. Nel dono dello Spirito invece il Cristo si è fatto intimo all'uomo , è divenuto uno con noi , Lui che è la vita. Che cosa possiamo chiedere al Cristo risorto oggi , se non questo : non più di incontrarlo per la strada come i discepoli di Emmaus , non più di vederlo come un ortolano nell'orto , non più di riconoscerlo sulle sponde del lago. Egli non è più da noi separato , perchè si è fatto intimo a noi. Intima a noi e per sempre è la vita. Noi dobbiamo realizzare nella nostra fede che la vera realtà rimane invisibile; non solo la realtà di Dio , ma anche la realtà dell'uomo; non solo la realtà del mondo divino , ma anche la realtà di questo mondo , perchè una volta che egli è risorto , si è reso invisibile. Ma non per questo è meno vivo; anzi ora soltanto è donatore di vita , come ci insegna l'apostolo Paolo: con la Resurrezione egli è divenuto Spirito vivificante , lo Spirito che dona la vita. Non siamo noi che diamo la vita; sono coloro che sono passati nel regno di Dio che ci danno la vita insieme col Cristo.
Io chiedo , soprattutto a quelli della Comunità , di realizzare nella fede questa immensa comunione di amore per la quale l'uomo non soltanto non è mai solo , ma vive insieme con gli angeli e i santi , è concittadino del cielo. Sono loro che debbono accoglierci , non siamo noi che diamo una vita ai nostri morti. Secondo Montale i morti vivono finchè si ricordano. No! non è vero; siamo noi che moriamo , se non li ricordiamo , se cioè si interrompe quella comunione di amore che proprio con la morte è divenuta più intima e grande. Dobbiamo vivere al di là della nube.
Chi veramente crede , ho scritto una volta , vive al di là della morte; vive cioè nella realtà immutabile di una presenza che è la presenza dell'amore; vive una comunione di amore che non sarà mai interrotta , che non conoscerà più fine e che in noi , crescendo la fede , diverrà sempre più perfetta come lo è in loro. Allora avremo modo di sperimentare sempre più , sia pure di una esperienza spirituale , che essi sono con noi e noi siamo con loro; e che noi e loro viviamo un'unica vita , la vita del Cristo. E' questo che ci insegna proprio la Pentecoste.
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Divo Barsotti était prêtre en Toscane (Italie). Il a fondé la « Communauté des fils de Dieu »

source

DIVO BARSOTTI 

Divo Barsotti était prêtre en Toscane (Italie). Il a fondé la « Communauté des fils de Dieu », communauté de caractère monastique qui comprend des laïcs consacrés et aussi des moines et des moniales. Son immense production littéraire (plus de 150 titres) comprend, entre autres, des journaux mystiques, des commentaires bibliques et des ouvrages de spiritualité.

Divo Barsotti - sacerdote, místico, pai Autor(a): Serafino Tognetti

Fonte
Divo Barsotti - sacerdote, místico, pai
  • Divo Barsotti - sacerdote, místico, pai

Divo Barsotti - sacerdote, místico, pai

R$ 59,00

Não sabe o CEP?

descrição

Divo Barsotti, que "dá à espiritualidade cristã um esplendor inaudito", segundo Von Balthasar, une de maneira admirável o mundo da mística e o da teologia como há anos não se via, graças à sua originalíssima intuição espiritual. Este livro é uma introdução geral à vida e à doutrina do Padre Barsotti. Quem nunca se aproximou do sacerdote florentino, ou só o fez esporadicamente, encontra aqui um ponto de partida para iniciar uma viagem fascinante.

Un été avec les grands écrivains : Divo Barsotti


Rédigé par Didier Rance le  dans Culture
Un été avec les grands écrivains : Divo Barsotti
Moins connu que son ami Giorgo La Pira, don Divo Barsotti, prêtre, fondateur d’un Institut séculier, est également un auteur spirituel fécond et profond. Sa connaissance de l’Écriture Sainte et de la Parole du Dieu aimant traverse et éclaire toute son œuvre.
Près de trente livres de Divo Barsotti ont été traduits en français à ce jour (il en a écrit pas loin d’une centaine). Cet auteur spirituel bien connu en Italie a ainsi attiré au fil des ans une petite cohorte de lecteurs francophones qui ont trouvé chez lui une nourriture spirituelle robuste et profonde. Il n’est pas trop tard pour rejoindre leurs rangs. Lire...

DIVO BARSOTTI, UN MAÎTRE SPIRITUEL

DIVO BARSOTTI, UN MAÎTRE SPIRITUEL

Publié le  par Christocentrix
Divo Barsotti est né à Palaia ( province de Pise) le 25 Avril 1914. Il a été prêtre dans l'Eglise catholique romaine, théologien, fondateur de la Communauté des Fils de Dieu, mystique renommé et maître spirituel. Quelques années après son ordination sacerdotale, il a commencé à Florence ses activités de prédicateur et d’écrivain. Aujourd’hui il est bien connu comme auteur mystique et de spiritualité, sa production littéraire étant remarquable: plus de 150 titres dont plusieurs traduits en langues étrangères comme le russe et le japonais. Au moins 25 traduits et publiés en français.
Divo Barsotti a vu naître autour de lui une communauté qui le reconnaît comme son fondateur, « La Communauté des Fils de Dieu ». C’est une famille religieuse comprenant des laïcs consacrés qui vivent dans le monde aussi bien que des religieux qui vivent dans de petites maisons de vie commune. Au total elle compte à ce jour environ deux mille personnes. (http://www.figlididio.it/francese/index.htm).
Le but de la spiritualité de l’abbé Barsotti est d’initier chaque chrétien à vivre la radicalité baptismale avec les moyens propres de la grande tradition monastique. Très proche depuis sa jeunesse à la sensibilité du christianisme oriental, Divo Barsotti a fait connaître en Italie les grandes figures de la sainteté russe à partir de St. Serge de Radonège, St. Seraphim de Sarov, St. Silouane du Mont Athos.
Le père Divo a enseigné pendant des années à la Faculté Théologique de Florence et a gagné plusieurs prix littéraires comme écrivain religieux. Il a prêché dans tous les continents et il figure parmi les dix plus éminentes personnalités religieuses du XXème siècle. Divo Barsotti est mort à 92 ans, le 15 février 2006 dans son ermitage de San Sergio à Settignano, sur les hauteurs de Florence.
Parmi les nombreux titres traduits, plusieurs concernent des méditations et commentaires des livres de l'Ancien  et du Nouveau Testament. 
Citons encore : "Vie mystique et mystère liturgique" (Cerf, "lex orandi",1953), "Ecrits Spirituels de saint Silouane, extraits" (édit. Abbaye de Bellefontaine), "La révélation de l'Amour" ( édit. Téqui, 1994), que-je-voie-ton-visage Barsotti"Que je voie ton visage" (Téqui, collect. Maîtres de vie spirituelle, 1987).
Ce dernier titre est une retraite prêchée aux communautés de vie contemplative dans le monde. "Vie contemplative" laisse prévoir que l'enseignement donné est très élévé; "dans le monde" témoigne que cet enseignement n'est pas réservé aux monastères, mais demeure accessible en tout état de vie, moyennant l'option radicale évoquée plus haut. ("Il dispose des ascensions dans son coeur" avait chanté le psalmiste ; puis saint Paul avait précisé de "foi en foi", et saint Grégoire de Nysse "de dépassement en dépassement". Dans ces Méditations  (Celui qui aime, Celui qui m'aime, Celui qui est aimé, Celui qui est l'aimé, etc...) réunies sous ce dernier titre, Divo Barsotti nous décrit et nous propose cette ascension austère et merveilleuse. 

Divo Barsotti, un prophète pour l’Eglise d’aujourd’hui


quand j’étais plus jeune j’ai lu et longtemps médité les écrits de Divo Barsotti, le prêtre ce a été un des guides sur mon chemin à la recherche de Dieu, dans cet article Sandro Magister reprend en main l’illustration de ce prêtre mystique, du site:

Divo Barsotti, un prophète pour l’Eglise d’aujourd’hui
Il a anticipé de plusieurs décennies les axes majeurs de l’actuel pontificat. On découvre aujourd’hui son importance, grâce notamment à une exposition qui lui est consacrée. Il a vécu à Florence, en plein dans les conflits du Concile et de l’après-concile.
Le commentaire critique du théologien Paolo Giannoni par Sandro Magister Lire...

Divo Barsotti, La Parole extérieure et la Parole intérieure


16 TOB evCe qui différencie l’économie chrétienne par rapport à l’Ancien Testament, ce n’est pas seulement que "la Parole s’est faite chair" (Jn 1, 14) : en soi l’incarnation du Verbe ne marque pas le début du christianisme. Cela peut sembler paradoxal, mais c’est la vérité : l’incarnation à elle seule ne suffit pas à fonder l’Église, à inaugurer le christianisme ; ce qui inaugure le christianisme et fait naître l’Église, c’est le don de l’Esprit par lequel la Parole de Dieu se fait intime à l’homme ; non seulement la Parole de Dieu assume une nature humaine, mais elle devient intime à tout cœur vivant: Christum habitare per fidem in cordibus vestris, écrit saint Paul.

       La Parole ne résonne plus seulement de l’extérieur : elle se fait intérieure à nous ; mais pas si intérieure qu’elle ne doive avoir pour garantie la parole extérieure du magistère.

       Puisque cette intériorité de la Parole n’implique jamais pour chacun de nous une parfaite connaturalitas de notre être avec le Christ, une parfaite identification de chacun de nous avec lui, il est nécessaire que la parole intérieure soit toujours confrontée avec la parole qui demeure dans l’Église à l’abri du péril de notre corruption, de notre appauvrissement, d’une traduction inexacte. Le Christ est présent dans l’Église ; et la présence du Christ dans l’Église (parole de Jésus dans le magistère, présence de Jésus dans le sacrement), garantit la vérité de la présence du Christ dans notre vie.

       Le Christ est Un. La certitude, si relative soit-elle, de sa présence en nous a sa norme dans la présence certaine du Christ dans l’Église ; ce Christ qui vit en moi vit aussi en dehors de moi ; et c’est seulement dans la mesure où il ne vit pas encore assez en moi que la parole intérieure ne correspond pas à la parole extérieure. Quand le Christ vit pleinement dans l’âme de l’homme, la coïncidence est parfaite, et toute tension entre charisme et magistère, entre autorité visible et autorité intérieure de la Parole, est dépassée. Plus nous tendons vers la sainteté, plus nous surmontons cette tension.

       Pour qui ne vit pas la vie chrétienne, pour qui ne vit pas dans la grâce, tout est pour ainsi dire à l’extérieur : pouvoir de juridiction, pouvoir du magistère, pouvoir d’ordre (pape, évêques) ; tout lui est extérieur, étranger, sans rapport avec lui. La vie spirituelle commence quand Dieu suscite en nous un attrait mystérieux. À mesure que la vie spirituelle grandit et prend vigueur, Dieu se fait intérieur à l’âme et l’instruit, la guide, la meut.

       Alors naît le péril : l’âme risque de se confier au magistère intérieur de l’esprit, revendiquant une liberté d’agir qui pourrait l’opposer au magistère extérieur, aux directives de l’Église. Le danger existe aussi longtemps que l’âme n’est pas arrivée à la sainteté. Ce n’est pas parce qu’elle est étrangère à Dieu qu’elle peut tomber dans l’hérésie, pencher vers une liberté qui risque de compromettre son union avec l’Église : c’est au contraire parce qu’elle grandit en sainteté. L’âme qui s’aperçoit de l’action de Dieu en elle commence à s’y confier, mais sans bien discerner encore ce qui reste d’humain et de peccamineux dans ses impulsions. Celui qui vit en dehors de l’Église ne saurait évidemment faire naître un schisme ou une hérésie : quand au contraire la Parole devient présente à l’âme, une tension se fait jour dans la mesure où la parole intérieure, dans l’homme, ne coïncide par parfaitement avec la parole extérieure. Or l’assimilation de l’âme au Verbe n’est jamais parfaite ; c’est pourquoi l’obéissance à l’Église s’impose toujours ici-bas.

       Quand l’homme sera parfaitement saint, toute tension est dépassée ; mais avant d’atteindre la sainteté, on rencontre inévitablement des périls, des épreuves. L’autorité ne comprend pas les saints, et bienheureux si elle se contente de les mettre de côté! Quant à ceux qui ne sont pas encore des saints, ils ont l’impression de ne trouver dans l’Église qu’un empêchement à la liberté des fils de Dieu. C’est inévitable. Mais à travers ces épreuves, l’âme, si elle garde l’humilité, si elle vit dans l’obéissance, avance de purification en purification, et toujours davantage s’assimile au Verbe. Au lieu de se séparer de l’Église, elle s’y enracine de plus en plus : sa transformation dans le Christ implique pour l’âme son identification mystique avec l’Église.

       "Écoute, Israël." La vie spirituelle, la vie chrétienne, exige avant tout d’accueillir le Verbe pour qu’il demeure dans l’âme, et implique une assimilation de l’âme au Verbe comme une assomption de tout l’homme par le Verbe. L’Église n’est pas autre chose que le prolongement de l’Incarnation divine ; l’histoire de l’Église n’est pas autre chose que l’actualisation de ce mystère de l’Incarnation à partir duquel la Parole t’assume et te transforme en elle.
Dieu est Dieu, Téqui 1980, p. 18-20

quinta-feira, 11 de outubro de 2018

Foto da primeira s. Missa tridentina celebrada em Fátima na capelinha das aparições

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Foto da Primeira Missa Tridentina celebrada em Fátima na Cappellina delle Apparizioni


"Onde quer que eu vá em todo o mundo, o que me deixa mais triste é observar as pessoas recebendo a Comunhão na mão" , Santa Teresa de Calcutá

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"Onde quer que eu vá em todo o mundo, o que me deixa mais triste é observar as pessoas recebendo a Comunhão na mão" (Santa Teresa de Calcutá - St. Agnes Church, Nova York, 1989).

Nossa Senhora:" Rezai, rezai muito e fazei sacrifícios pelos pecadores que vão muitas almas para o inferno porque na verdade não há ninguém para rezar e fazer sacrifícios para eles. ".



 

Na sequência de um artigo hoje assinado por Aldo Maria Valli para ler ABSOLUTAMENTE! ".... E depois há aquelas palavras de Nossa Senhora:" Rezai, rezai muito e fazei sacrifícios pelos pecadores que vão muitas almas para o inferno porque na verdade não há ninguém para rezar e fazer sacrifícios para eles. ".
Vamos encarar: são expressões que parecem não ter nada a ver com a Igreja como a conhecemos hoje. Pecadores? Sacrifícios? Pessoas indo para o inferno? Mas quem fala assim hoje? Se um padre que ele fez, ele seria acusado de terrorismo psicológico, o bispo iria abordar e talvez os pobres também seriam suspensas ou pediu para tirar uma pausa para reflexão ... "
O MISTÉRIO DE FATIMA
Pense um pouco nisso. Uma mãe que leva três dos seus filhos, boa e calma, e mostra a eles o que? Inferno!
Com a mentalidade de hoje, ano de 2017, uma mãe assim seria uma queixa por maus-tratos. Há cem anos, porém, Nossa Senhora apresentou-se a três crianças, Lucia, Giacinta e Francesco, e não teve muitos problemas: mostrou-lhes os condenados, as chamas e todo o resto.
Costuma-se dizer que em cem anos o mundo mudou completamente, mas a Igreja também mudou completamente. Hoje falamos de misericórdia, abertura, ternura, bondade. Imagine se um pastor ou uma freira lembre-se de levar três crianças do ensino fundamental e mostrar-lhes o inferno, com todos os detalhes vistos no primeiro plano. As mães dos bebês se levantariam e não haveria controvérsia nos jornais.
E depois há aquelas palavras de Nossa Senhora: "Ore, reze muito e faça sacrifícios pelos pecadores. Muitas almas vão para o inferno porque não há ninguém para orar e sacrificar por elas ".
Vamos encarar: são expressões que parecem não ter nada a ver com a Igreja como a conhecemos hoje. Pecadores? Sacrifícios? Pessoas indo para o inferno? Mas quem fala assim hoje? Se um pároco o fizesse, seria acusado de terrorismo psicológico, o bispo o chamaria de volta e talvez o pobre também fosse suspenso ou convidado a fazer uma pausa para reflexão. Nós viemos por anos quando nos foi dito que o inferno talvez não esteja lá ou, se houver, provavelmente está vazio. Disseram-nos que no final todos são salvos, porque Deus simplesmente não pode condenar. O purgatório não fala mais, e por isso é preciso crer que talvez não haja nem isso e, portanto, não haja almas extraordinárias, pelas quais é necessário orar. Foi-nos explicado que o perdão é superior a tudo e que a justiça divina não pode contemplar a condenação. E sabemos que aqueles que ousam falar de punição divina, no mínimo, devem esperar ser vistos como loucos ou maus.
Fátima é reconhecida pela Igreja, está no calendário, como Lourdes, como Guadalupe. E os três jovens pastores serão proclamados santos em breve. Ainda entre aquela Igreja ali, ano de 1917, e isto aqui, ano de 2017, parece haver um tempo e um espaço bem mais de cem anos.
Inferno, o temor de Deus, o rosário, a oração de reparação, as almas do purgatório, os sacrifícios: os anciãos entre nós sabem que a Igreja certa vez falou assim, eles sabem que essas coisas já foram ditas e alguém ali ele acreditava. Mas para um rapaz de vinte anos ou de trinta anos, se você tiver o problema, é realmente algo incompreensível. É possível que nosso bom Deus possa nos tratar assim?
Fátima é um emaranhado de perguntas e mistérios, mas o maior mistério, em uma inspeção mais minuciosa, é como a Igreja de 1917 pode estar junto com o inferno, as chamas, o purgatório, os sacrifícios, a punição e assim por diante. e a Igreja de 2017, que é tudo um perdão, uma reunião, uma misericórdia, uma acolhida.
Lembre-se, não estou dizendo que essa Igreja era melhor que essa. O problema é muito complicado e não seria sério pensar em abordá-lo em apenas algumas linhas. Estou a dizer que provoca uma sensação um tanto estranha de ver uma Igreja que vai celebrar Fátima mas, ao mesmo tempo, é muito diferente de tudo o que Fátima representa.
Alguns podem dizer: mas você ignora a inculturação, isto é, o fato de a Igreja falar a seus fiéis com diferentes idiomas e métodos de acordo com as idades, os tempos e as circunstâncias. Eu entendo isso. Mas aqui não é apenas uma questão de palavras, linguagem, estilo. Aqui está uma questão de conteúdo. Pense no julgamento de Deus.A impressão é que a Igreja hoje está, pelo menos, embaraçada quando precisa cuidar do Pai que julga. Ele prefere falar genericamente de misericórdia, de acompanhamento, de discernimento. Parece quase que Deus é obrigado a perdoar. Tente dizer que a punição é a conseqüência lógica do pecado, assim como se alguém engole o veneno é lógico que ele morra. Justiça de punição divina; a culpa e punição que segue o pecado: tudo inconcebível para nós hoje.
Nossa Senhora de Fátima diz uma coisa bem clara: Deus não é obrigado a perdoar o pecador que se arrepende. E o pecador não pode alegar ser perdoado, se ele não rejeitar o pecado. Portanto, se não houver arrependimento, Deus pune. Tudo isso não elimina a misericórdia. Tudo isso diz que a misericórdia não elimina o julgamento.
Há inferno, há céu, há purgatório. Isso nos diz Nossa Senhora de Fátima. Mas nós acreditamos nisso? Podemos acreditar?
Aqui, na minha humilde opinião, o verdadeiro mistério de Fátima.
Aldo Maria Valli

CONSAGRAÇÃO DO IMACULADO CORAÇÃO DE MARIA PELO SS PIO XII