sábado, 13 de abril de 2019

Don Divo, Le Christ est vraiment présent si tu es en Lui, si tu es toi-même le Christ.

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Dieu s'est communiqué à lui-même par rapport à l'homme dans le Seigneur Jésus. Durant sa vie mortelle, Jésus était encore étranger aux hommes, mais dans le don de son Esprit, il s'est vraiment rendu présent. Sa présence n'est plus conditionnée par le temps et l'espace ; c'est le temps, l'espace, les gens et toutes choses qui entrent en contact avec lui. Il est la nouvelle création qui conditionne tout et n'est soumise à personne, le nouveau monde de Dieu. C'est Dieu qui se donne, qui se communique aux hommes par le don de son Esprit.
Dans le don de l'Esprit, il entre en nous et nous en Lui, et nous ne faisons qu'un avec Lui. Si la présence impliquait une certaine étrangeté, ce ne serait plus la présence. Il vous investit, il vous remplit, il ne s'identifie pas à vous parce qu'il vous transcende, il vous embrasse. Il n'est pas compris par l'espace et le temps ; chaque fois, chaque lieu est en relation avec lui.
Ce n'est pas en dehors de vous, au contraire, il remplit votre propre âme, d'une certaine manière vous devenez vous-même la présence, et il devient vous. Jusqu'à ce que tu sois encore transformée en elle, comment une présence réelle pourrait-elle être pour toi ? Le Christ est vraiment présent si vous êtes en Lui, si vous êtes vous-même le Christ. C'est pourquoi la présence réelle définitive est le "Christus totus", l'humanité rachetée.
La présence même de l'Eucharistie n'est pas encore définitive, parfaite, mais elle est ordonnée à ce que sera l'Église future ; la présence se réalise en nous parce que dans l'Eucharistie le Christ est pour nous. Selon les théologiens anciens, la présence du Christ dans l'Eucharistie est une présence dans le mystère, la présence réelle est les chrétiens. La présence dans le mystère est ordonnée à la présence réelle que nous sommes. 
Tant qu'Il est présent dans le mystère, Il n'est pas encore pleinement présent pour nous. Le Christ est encore distinct et séparé de nous, il reste en quelque sorte étranger aux hommes : ainsi, pour ceux qui n'ont pas la foi, la présence réelle du Christ est inaccessible comme celle de Dieu. Ceux qui ne croient pas ne peuvent pas établir une relation avec la présence. 
Dieu vraiment, dans son immensité, remplit tout, il est intime à tout, mais sa présence n'est pas réelle parce que les créatures se trouvent comme hors de lui. Il les remplit, mais ils n'entrent pas en relation avec la présence. Dieu est en eux, mais ils ne sont pas en Lui. Et pourtant, on peut dire que le mystère eucharistique est celui de la présence réelle, parce qu'il suppose et réalise la relation du Christ avec les hommes, avec son épouse l'Église. Le mystère n'est pas célébré sans la présence de l'Église.
La présence présuppose donc la distinction et l'unité parfaite, elle exprime en fait une relation d'intimité absolue. La présence du Christ est l'unité de Christus totus dans la distinction des individus. Il est la présence réelle dans laquelle subsistent le Fils et la mère, l'épouse et l'épouse. Il existe une distinction personnelle, dans l'unité d'une seule vie, d'un seul corps, d'un seul être, comme le dit saint Paul à plusieurs reprises dans ses lettres et dont celle aux Éphésiens est une merveilleuse expression (Ep 4,-6). Avant le don de l'Esprit, même le Fils de l'homme restait divisé et étranger à l'humanité de Pierre et Jean. Ils étaient comme des mondes contigus, mais l'un n'était pas dans l'autre. Maintenant, au lieu de cela, ils ne font qu'un, ils sont la présence réelle.
DIVO BARSOTTI
La présence du Christ
Éditions de la Fondazione
Divo Barsotti
p. 147-149

Don Divo, The Christ is really present if you are in Him, if you yourself are the Christ.

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God communicated to himself in relation to man in the Lord Jesus. During his mortal life, Jesus was still extraneous to men, but in the gift of his Spirit he really made himself present. His presence is no longer conditioned by time and space; it is time, space, people, and all things that come into contact with him. He is the new creation that conditions everything and is not subject to anybody, the new world of God. It is God who gives Himself, who communicates Himself to men in the gift of His Spirit.
In the gift of the Spirit, he enters into us and we into Him, and we become one with Him. If presence implied some strangeness, it would no longer be presence. It invests you, fills you, it does not identify with you because it transcends you, it embraces you. It is not understood by space and time; every time, every place is in relationship with it.
It is not outside of you, on the contrary it fills your own soul, in some way you yourself become the presence, and it becomes you. Until you are still transformed into her, how could a real presence be for you? Christ is really present if you are in Him, if you yourself are the Christ. For this reason the definitive real presence is the "Christus totus", redeemed humanity.
The very presence of the Eucharist is not yet definitive, perfect, but is ordered to what the future Church will be.The presence is realized in us because in the Eucharist the Christ is for us. According to ancient theologians the presence of Christ in the Eucharist is a presence in the mystery, the real presence is the Christians. The presence in the mystery is ordered to the real presence that we are. 
As long as He is present in the mystery He is not yet fully present for us. Christ is still distinct and separated from us, he remains extraneous in some way to men: thus, for those who do not have faith, the real presence of Christ is inaccessible as that of God. Those who do not believe cannot establish a relationship with the presence. 
God truly, in his immensity, fills everything, he is intimate to everything, but his presence is not real because creatures are found as if outside of him. He fills them, but they do not enter into a relationship with the presence. God is in them, but they are not in Him. And yet one can say that the Eucharistic mystery is that of the real presence, because it supposes and realizes Christ's relationship with men, with his bride the Church. The mystery is not celebrated without the Church being present with it.
Presence thus presupposes distinction and perfect unity, it expresses in fact a relationship of absolute intimacy. The presence of Christ is the unity of Christus totus in the distinction of individuals. He is the real presence in which the Son and the mother, the spouse and the bride subsist. Personal distinction exists, in the unity of a single life, a single body, a single being, as Saint Paul repeatedly says in his letters and of which that to the Ephesians is a wonderful expression (Eph 4,-6). Before the gift of the Spirit, even the Son of man remained divided and alien to the humanity of Peter and John. They were like contiguous worlds, but one was not in the other. Now instead they are one, they are the real presence.
DIVO BARSOTTI
The presence of Christ
Foundation Editions
Divo Barsotti
pp. 147-149

Don Divo, el Cristo está realmente presente si tú estás en Él, si tú mismo eres el Cristo.

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Dios se comunicó a sí mismo en relación con el hombre en el Señor Jesús. Durante su vida mortal, Jesús todavía era ajeno a los hombres, pero en el don de su Espíritu se hizo realmente presente. Su presencia ya no está condicionada por el tiempo y el espacio; es el tiempo, el espacio, las personas y todas las cosas que entran en contacto con él. Él es la nueva creación que condiciona todo y no está sujeto a nadie, el nuevo mundo de Dios. Es Dios que se da, que se comunica a los hombres en el don de su Espíritu.
En el don del Espíritu, él entra en nosotros y nosotros en él, y nos hacemos uno con él. Si la presencia implicara alguna extrañeza, ya no sería presencia. Te invierte, te llena, no se identifica contigo porque te trasciende, te abraza. No se entiende por espacio y tiempo; cada vez, cada lugar está en relación con él.
No está fuera de ti, al contrario, llena tu propia alma, de alguna manera tú mismo te conviertes en la presencia, y se convierte en ti. Hasta que aún no te hayas transformado en ella, ¿cómo podría ser para ti una presencia real? Cristo está realmente presente si tú estás en Él, si tú mismo eres el Cristo. Por eso la presencia real definitiva es el "Christus totus", la humanidad redimida.
La presencia misma de la Eucaristía no es todavía definitiva, perfecta, sino que está ordenada a lo que será la futura Iglesia; la presencia se realiza en nosotros porque en la Eucaristía el Cristo es para nosotros. Según los antiguos teólogos, la presencia de Cristo en la Eucaristía es una presencia en el misterio, la presencia real son los cristianos. La presencia en el misterio está ordenada a la presencia real que somos. 
Mientras Él esté presente en el misterio, Él no está todavía plenamente presente para nosotros. Cristo es todavía distinto y separado de nosotros, de alguna manera es ajeno a los hombres: así, para los que no tienen fe, la presencia real de Cristo es inaccesible como la de Dios. Aquellos que no creen no pueden establecer una relación con la presencia. 
Dios verdaderamente, en su inmensidad, lo llena todo, es íntimo de todo, pero su presencia no es real porque las criaturas se encuentran como si estuvieran fuera de él. Él los llena, pero no entran en una relación con la presencia. Dios está en ellos, pero ellos no están en Él. Y sin embargo se puede decir que el misterio eucarístico es el de la presencia real, porque supone y realiza la relación de Cristo con los hombres, con su esposa la Iglesia. El misterio no se celebra sin la presencia de la Iglesia.
La presencia presupone así distinción y unidad perfecta, expresa de hecho una relación de intimidad absoluta. La presencia de Cristo es la unidad de Christus totus en la distinción de los individuos. Él es la presencia real en la que subsisten el Hijo y la madre, el cónyuge y la novia. La distinción personal existe, en la unidad de una sola vida, de un solo cuerpo, de un solo ser, como dice San Pablo repetidamente en sus cartas y de la cual la de los Efesios es una expresión maravillosa (Ef 4,-6). Antes del don del Espíritu, aun el Hijo del hombre permanecía dividido y ajeno a la humanidad de Pedro y Juan. Eran como mundos contiguos, pero uno no estaba en el otro. Ahora, en cambio, son uno, son la presencia real.
DIVO BARSOTTI
La presencia de Cristo
Ediciones de la Fundazione
Divo Barsotti
págs. 147 a 149

Don Divo, Cristo está realmente presente se tu estás nele, se tu mesmo és o Cristo.

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Deus comunicou-se a si mesmo em relação ao homem no Senhor Jesus. Durante a sua vida mortal, Jesus ainda era estranho aos homens, mas, na dádiva do seu Espírito, ele realmente se fez presente. A sua presença já não está condicionada pelo tempo e pelo espaço; é o tempo, o espaço, as pessoas e todas as coisas que entram em contacto com ele. 
Ele é a nova criação que condiciona tudo e não está sujeita a ninguém, o novo mundo de Deus. É Deus que se dá a Si mesmo, que se comunica aos homens no dom do Seu Espírito.
No dom do Espírito, Ele entra em nós e nós nele, e nos tornamos um com Ele. Se a presença implicasse alguma estranheza, já não seria presença. Ela te investe, te enche, não se identifica contigo porque te transcende, te abraça.

 Não  está compreendida no espaço e tempo; cada  lugar, cada  tempo está em relação com ele.
Não está fora de  ti, pelo contrário,a sua presença enche a   tua própria alma, de alguma forma  tu mesmo se tornas a presença, e ela se torna você. Até que você  não esteja transformado nela, como poderia ser uma presença real para você? Cristo está realmente presente se você está Nele, se você mesmo é o Cristo. Por isso, a presença real definitiva é o "Christus totus", a humanidade redimida.

A própria presença da Eucaristia ainda não é definitiva, perfeita, mas está ordenada ao que será a futura Igreja. A presença se realiza em nós porque na Eucaristia o Cristo é para nós. Segundo os antigos teólogos, a presença de Cristo na Eucaristia é uma presença no mistério, a presença real são os cristãos. A presença no mistério está ordenada à presença real que somos nós. 

Enquanto Ele estiver presente no mistério, Ele ainda não está plenamente presente para nós. Cristo ainda é distinto e separado de nós, permanece estranho de alguma forma aos homens: assim, para aqueles que não têm fé, a presença real de Cristo é inacessível como a de Deus. 

Aqueles que não acreditam não podem estabelecer uma relação com a presença. 
Deus verdadeiramente, na sua imensidão, preenche tudo, é íntimo de tudo, mas a sua presença não é real porque as criaturas se encontram como que fora d'Ele. Ele os enche, mas eles não entram em uma relação com a presença. Deus está neles, mas eles não estão nEle. 
No entanto, pode-se dizer que o mistério eucarístico é o da presença real, porque supõe e realiza a relação de Cristo com os homens, com a sua esposa que é a Igreja. O mistério não se celebra sem que a Igreja esteja presente com ele.
A presença pressupõe, portanto, distinção e perfeita unidade, exprime, de facto, uma relação de intimidade absoluta. A presença de Cristo é a unidade de Christus totus na distinção dos indivíduos. Ele é a presença real na qual subsistem o Filho e a mãe, o cônjuge e a noiva. A distinção pessoal existe, na unidade de uma única vida, de um único corpo, de um único ser, como repete São Paulo em suas cartas e do qual aos Efésios é uma expressão maravilhosa (Ef 4,-6). Antes do dom do Espírito, até mesmo o Filho do homem permaneceu dividido e estranho à humanidade de Pedro e João. Eram como mundos contíguos, mas um não estava no outro. Agora, em vez disso, eles são um, eles são a presença real.
DIVO BARSOTTI
A presença de Cristo
Edições da Fundazione
Divo Barsotti
pp. 147-149

sexta-feira, 12 de abril de 2019

DOM DIVO BARSOTTI, ONDE ESTÁ O NOSSO CRISTIANISMO ?



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"A fé nos ensina que o Deus que está perto de ti, que te sustenta, que te ilumina, que te segura a mão, é Aquele que criou o céu e a terra. Tudo consiste na fé, mas a nossa fé é pobre. Existe o perigo de que nós, mesmo que acreditemos em Deus, o adaptemos à nossa pequenez.
 Não nos propomos àquele que é o Infinito, que é o Todo-Poderoso, mas propomos Deus a nós mesmos, aos nossos sentimentos, às nossas pequenas esperanças, às nossas pequenas intenções. A primeira leitura que ouvimos nos disse que aquele que está perto de nós, que nos conhece, que nos escolheu, é o criador do céu e da terra. 

Já pensaste no tamanho do universo? Você já tentou ter uma certa visão da vastidão ilimitada da criação? Com todos os seus problemas, as leis que a regem, os incontáveis seres vivos que a habitam? Esta manhã me perguntei se todo o cristianismo não tinha falta de fé. Ontem houve um professor da Universidade de Bolonha no retiro, Lamberto apresentou-mo (Coppini, ed): disse-me que visitou a Mongólia, o Tibete, esteve quatro vezes na China, visitou toda a Índia. Disse-me que o cristianismo nem sequer tocou nesta imensa multidão de povos. Pense nisso como 800 milhões na Índia e 2 mil milhões na China. 

O que é o cristianismo?
É evidente que a Europa acabou: se estes povos acordarem, a Europa torna-se um apêndice do continente asiático. E onde está a Igreja? O grave pecado para mim - meu, mas também vosso, dos bispos e de todos os cristãos - é o de não ter tido aquela fé intrépida que Paulo tinha e que tiveram os primeiros missionários do Evangelho que transformaram toda uma civilização, o Império Romano e também a civilização grega, que fez a Europa cristã. 

Onde está essa força, essa fé hoje? Estamos a tentar manter a Europa cristã: é tudo? O impulso apostólico da Igreja consiste apenas em manter a fé naqueles que já não a querem, naqueles que a repudiaram? O Senhor nos diz que se uma cidade não nos acolhe, devemos sacudir o pó dos nossos sapatos e ir para outra cidade. Porque não vamos para a Ásia? O que estamos a fazer na Europa? Ela abandonou o Senhor:    vive então  a sua condenação. Qual é o objetivo de desperdiçarmos toda a nossa energia para um povo que não quer mais saber nada sobre Deus? Fazemos realmente o que o Senhor nos pediu? Nós realmente temos fé na onipotência da Sua graça? Nós realmente acreditamos que Deus se tornou homem para nos salvar a todos? Acreditamos realmente que este homem é o Deus ressuscitado, que vive no meio da Igreja, que é a vida do mundo?

São palavras: não acreditamos nelas, porque se acreditássemos  a nossa vida teria um brilho diferente e não pensaríamos apenas em preservar - mal - aquele pouco de cristianismo que a Europa recebeu, mas sentiríamos a ansiedade destas imensas populações que ainda nem sequer estão arranhadas pelo Evangelho e não sabem nada sobre Cristo.

 Que coisa são os seis milhões de católicos na China em comparação com os  dois milhões  de homens? Temos ansiedade missionária? Sentimos em nossos corações essa necessidade de dar vida a todos se cremos que a vida e a salvação estão em Cristo Jesus? Com isto não quero dizer que estas pessoas asiáticas vão para o inferno, mas quero dizer o que disse uma vez aos Cardeais e ao Papa quando preguei os exercícios no Vaticano. Repeti as palavras da conclusão do Evangelho de Marcos: "Quem crer e for baptizado será salvo, quem não crer será condenado". 

O Cardeal Tisserand disse-me: "Não é como diz o Evangelho! Eu disse-lhe: "Bem, se não forem condenados, sereis condenados, porque não fazeis o que deveis fazer para levar o Evangelho a todos". É verdade que eles não têm culpa se não crêem, mas é verdade que essa culpa cai sobre nós porque não cremos em Deus. O cristianismo tornou-se um elemento de cultura, não é mais aquela força divina que nos sustenta e nos empurra para uma aventura heróica. Veja, eu como todos os dias: é possível ser cristão se você comer calmamente todos os dias? Eu me pergunto: acredito que nos falta o sentido dessa relação que Deus estabeleceu com o homem. Deus não é um ídolo qualquer: Ele é o Deus Todo-Poderoso, o Criador do céu e da terra, Ele é Deus que é o Infinito, que é o Eterno e que quer viver em ti, Ele quer que o teu ser se torne um instrumento da Sua divina onipotência.
Por que nos contentamos apenas em converter apenas 10, 20, 500, 5000 pessoas? O que enfrentam os dois biliões de asiáticos? Depois há o Japão, a Coreia, a Mongólia, a Indonésia... O que é o cristianismo? 

Dom Divo Barsotti, VIVER DA PRESENÇA DE DEUS

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"Meus queridos irmãos, quantas vezes vos disse que o exercício fundamental da vida cristã é o exercício da Presença de Deus.
Mas o que significa exercer a Presença de Deus?
Se a presença de Deus fosse um fato objetivo, dependeria apenas do fato de que eu penso no Senhor, seria um absurdo, porque significaria que viveríamos apenas de fantasias, de sonhos.
Não: Viver o exercício da divina presença de Deus significa  viver a nossa fé tanto que temos a percepção desta Presença, que é uma Presença real, mais real que este mundo.
A realidade deste mundo é uma sombra e uma imagem da realidade divina. 

Claro que, como dissemos sobre o resto de ontem, a nossa experiência está muito ligada aos sentidos, esta experiência sensível é muito dura, e se impõe tão fortemente a todo o nosso ser que tantas vezes a experiência espiritual   quase não a sentimos, e tudo é suficiente para nos distrair e tudo é suficiente para nos afastarmos dela. 
Mas nós, se somos cristãos, devemos, pelo contrário, fazer com que, libertando-nos da escravidão puramente sensível e puramente psicológica, vivamos nesta Presença divina.

Somos companheiros dos anjos, somos companheiros dos santos, nos dizem as Sagradas Escrituras. Somos companheiros dos anjos porque vivemos com eles diante do Rosto de Deus, porque estamos com eles em Cristo Jesus e participamos de sua mesma vida, que é o louvor do Pai. Temos de viver isto."
Dom Divo Barsotti - Casa S. Sérgio, 1987

quinta-feira, 11 de abril de 2019

EM ABRIL DE 2019 BENTO XVI ESCREVE SOBRE A GRAVE CRISE PELA QUAL A IGREJA ESTÁ PASSANDO

FONTE

O Papa João Paulo II, que conhecia muito bem a situação da teologia moral e a seguia de perto, ordenou que se começasse a trabalhar numa encíclica que pudesse corrigir estas coisas. Foi publicado sob o título Veritatis splendor em 6 de agosto de 1993, provocando reações violentas de teólogos morais. Anteriormente já tinha havido o Catecismo da Igreja Católica que tinha sistematicamente exposto de forma convincente a moral ensinada pela Igreja. (Bento XVI - Abril 2019)

 


De 21 a 24 de fevereiro de 2019, a convite do Papa Francisco, os presidentes de todas as Conferências Episcopais do mundo reuniram-se no Vaticano para refletir juntos sobre a crise da fé e da Igreja sentida em todo o mundo após a difusão de notícias chocantes de abusos cometidos por clérigos contra menores. O volume e a seriedade das informações sobre estes episódios abalaram profundamente os sacerdotes e os leigos e muitos deles determinaram o questionamento da fé da Igreja enquanto tal. Um sinal forte tinha que ser dado e uma tentativa de recomeçar de novo para tornar a Igreja credível novamente como a luz do povo e como uma força que ajuda na luta contra os poderes destrutivos.

Tendo-me comportado, no momento da explosão pública da crise e durante o seu desenvolvimento progressivo, numa posição de responsabilidade como pastor na Igreja, não pude deixar de me perguntar - embora já não tivesse qualquer responsabilidade directa como Emérito - como é que, de um ponto de vista retrospectivo, pude contribuir para esta recuperação. LER ARTIGO COMPLETO

Benedetto XVI interviene sulla grave crisi nella Chiesa – aprile 2019


“Papa Giovanni Paolo II, che conosceva molto bene la situazione della teologia morale e la seguiva con attenzione, dispose che s’iniziasse a la­vorare a un’enciclica che potesse rimettere a posto queste cose. Fu pubblicata con il titolo Veritatis splendor il 6 agosto 1993 suscitando violente reazioni contrarie da parte dei teologi morali. In precedenza già c’era stato il Catechismo della Chiesa cattolica che aveva sistematica­mente esposto in maniera convincente la morale insegnata dalla Chiesa.” (Benedetto XVI – aprile 2019)
A “Reti unificate”, come giustamente si direbbe, pubblichiamo con Marco Tosatti, vedi qui, il testo integrale con il quale Benedetto XVI ha offerto alla stampa bavarese una lunga riflessione sulla grave crisi che attanaglia oggi la Chiesa, e le sue radici, le radici di questo maleLEGGERE...

Dom Divo Barsotti, Como poderia o homem alcançar "sua unidade" com Deus sem antes morrer em obediência?

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É através da obediência que voltamos a nossa pátria", diz São Bento. Portanto, tudo está, como foi dito, em ouvir e ser dócil a Deus. Nenhuma palavra pode substituir esta Palavra divina que cada um de nós deve ouvir em nossos corações. Se você não o escuta, não é porque Deus não fala conosco, mas porque algo o impede de escutar. Ninguém é surdo à Palavra divina, exceto aquele que quer ser surdo.



 O próprio nada ouve a Palavra de Deus. "Deus disse: Que haja luz. E a luz fez se" (Gn 1,3). O próprio nada responde ao Senhor. Quanto mais o homem que Deus criou escutará e responderá para que possa colaborar com Ele! Temos medo de Deus. Não é fogo? Obedecer a Deus é lançar-se no fogo e o fogo queima; obedecer a Deus é lançar-se no abismo, perder-se. Na obediência, de fato, o homem morre para si mesmo e abre espaço para Deus: assim, na obediência, ele é verdadeiramente a perfeição da humildade. 



Mesmo aqueles que tão orgulhosamente se candidatam a ser admitidos entre os pára-quedistas, a primeira vez que têm de  sair do avião, precisam de um empurrão. Alguém tem de os empurrar para fora, para o vazio. Assim é para a alma. Deus pode incitar a alma a dar-se a si mesma, mas responder-lhe exige da alma uma dedicação cada vez mais pura; e o homem tem medo da morte. 



A percepção é viva e clara de que as necessidades de Deus não são como as de uma criatura, que são sempre limitadas. Talvez possa agradar às criaturas, mas como poderei agradar a Deus? Quanto mais eu me dou, mais Ele me pede. O abismo divino permanece insciável. É na medida em que eu me dou que a fome dele está cresce . E a alma se defende. Algo é feito para não fazer tudo. 



O que fazemos, fazemos precisamente para nos defendermos das exigências de Deus. Em vez disso, a graça purifica-nos secretamente para nos tornar capazes de amar. A pureza do coração, de alguma forma, mede o amor. De facto, o homem, a "imagem de Deus" (cf. Gn 1, 26.27) - e só o pecado obscureceu a imagem - é a criação do amor. Ao purificar-se a si mesmo, ele retorna à sua integridade natural, ele ama. O amor é a expressão muito natural da sua natureza, é a sua vida. São Tomé reconhece o caráter "físico" do amor, como Cassiano e Evagrius o ensinaram, que concretamente identificaram a pureza do coração com a caridade.



 Na pureza, de fato, o homem se liberta do egoísmo que o divide e o coloca contra os outros e se torna um com todos, vivendo no amor a unidade da natureza. Mas a pureza não é suficiente no caminho que nos leva a Deus. A integridade da natureza parece ser apenas a condição da humildade. O amor a Deus é, de facto, um auto-sacrifício. Como poderia o homem alcançar "sua unidade" com Deus sem antes morrer em obediência? Sem desiludir-se  a si próprio em humildade? 



Por isso, o processo da nossa purificação e o perfeito exercício da humildade são possíveis através de uma graça que nos foi merecida por Cristo e que cada vez mais nos assimila a Ele. De facto, Cristo é o " homem novo " (cf. Ef 2, 15; 4, 24; Col 3, 10), no qual a nossa natureza volta a ser una e é na sua obediência ao Pai que a natureza humana se oferece plenamente a Deus para fazer a sua vontade.



 O ato supremo de Cristo é a renúncia de toda a Sua vontade humana pela vontade do Pai em aceitar a morte. "Não o que eu quero, mas o que tu queres" (Mc 14,36). O homem não podia querer a sua morte senão oferecendo-se puramente a Deus no dom total de si mesmo, não podia viver este dom  senão na medida em que vive em Cristo, ou melhor, o próprio Cristo vive nele a sua morte.



 No ato da morte na cruz, assim como toda ascese tem sua perfeita e imutável realização, assim também a natureza humana encontra para a eternidade a suprema perfeição do amor. O reconhecimento de Deus é o reconhecimento do Único. Tens de o atestar. O anúncio da unidade só pode ser feito pelo homem no acto em que se deixa morrer para dar lugar em si mesmo a Deus. E o lugar de Deus no homem só pode ser o homem inteiro, numa sua morte.

Don Divo Barsotti, Nell’obbedienza, di fatto l’uomo muore a se stesso e fa posto a Dio

È per l’obbedienza che ritorniamo alla patria, ci dice san Benedetto. Tutto dunque sta, come si è detto, nell’ascoltare ed essere docili a Dio. Nessuna parola può sostituire questa Parola divina che ciascuno di noi deve sentire nel cuore. Se non la si ascolta non è perché Dio non ci parli, ma perché qualcosa impedisce di ascoltare. Nessuno è sordo alla divina Parola tranne colui che vuole esserlo.

 Il nulla stesso ascolta la Parola di Dio. “Dio disse: Sia la luce!. E la luce fu” (Gen 1,3). Il nulla stesso risponde al Signore. Quanto più ascolterà e risponderà l’uomo che Dio ha creato perché collaborasse con Lui! Si ha paura di Dio. Non è il fuoco? Obbedire a Dio vuol dire gettarsi nel fuoco e il fuoco brucia; obbedire a Dio è gettarsi nell’abisso, perdersi. Nell’obbedienza, di fatto l’uomo muore a se stesso e fa posto a Dio: così nell’obbedienza è veramente la perfezione dell’umiltà

Anche quelli che con tanto orgoglio fanno domanda d’essere ammessi tra i paracadutisti, la prima volta che devono gettarsi dall’aereo, hanno bisogno di una spinta. Qualcuno li deve spingere fuori, nel vuoto. Così avviene per l’anima. Dio può sollecitare l’anima a donarsi, ma rispondergli esige dall’anima una dedizione sempre più pura; e l’uomo ha paura della morte

Si ha viva e chiara la percezione che le esigenze di Dio non sono come quelle di una creatura, che sono sempre limitate. Io posso forse contentare le creature, ma come potrei contentare Dio? Quanto più mi dono, tanta più Egli mi domanda. L’abisso divino rimane incolmabile. È anzi nella misura in cui mi dono che cresce la sua fame. E l’anima si difende. Si fa qualcosa per non far tutto. 

Quello che si fa, si fa precisamente per difenderci contro le esigenze di Dio. La grazia invece segretamente ci purifica per farci capaci di amare. La purezza del cuore in qualche modo misura l’amore. Di fatto l’uomo “immagine di Dio” (cfr. Gen 1,26.27) - ed è solo il peccato che ha oscurato l’immagine - è creazione di amore. Via via che purificandosi ritorna alla sua integrità naturale, ama. L’amore è l’espressione stessa naturale della sua natura, è la sua vita. San Tommaso riconosce il carattere “fisico” dell’amore, come l’avevano insegnato Cassiano ed Evagrio, che concretamente identificavano la purezza del cuore alla carità.

 Nella purezza l’uomo si libera di fatto dall’egoismo che lo divide e lo contrappone agli altri ed egli diviene uno con tutti, vivendo nell’amore l’unità di natura. Ma non basta la purezza nel cammino che ci conduce a Dio. L’integrità di natura sembra essere solo la condizione dell’umiltà. L’amore per Dio è, di fatto, sacrificio di sé. Come potrebbe l’uomo realizzare “la sua unità” con Dio senza prima morire nell’obbedienza? Senza venir meno a se stesso nell’umiltà? 

Per questo il processo della nostra purificazione e l’esercizio perfetto dell’umiltà sono possibili mediante una grazia che ci è stata meritata da Cristo e ci va assimilando sempre più profondamente a Lui. Il Cristo di fatto è l’ “Uomo nuovo” (cfr. Ef 2,15; 4,24; Col 3,10) nel quale la nostra natura ritorna ad essere una ed è nella sua obbedienza al Padre che la natura umana si offre pienamente a Dio per compiere la Sua volontà.

 L’atto supremo del Cristo è la rinunzia a ogni Sua volontà umana per la volontà del Padre nell’accettazione della morte. “Non ciò che io voglio, ma ciò che vuoi Tu” (Mc 14,36). L’uomo non potrebbe voler la sua morte che offrendosi puramente a Dio nel dono totale di sé, non potrebbe vivere questo dono che in quanto egli vive nel Cristo o piuttosto il Cristo stesso vive in lui la Sua morte.

 Nell’atto della morte di croce, come ha il suo compimento perfetto e immutabile tutta l’ascesi, così la natura umana trova per l’eternità la perfezione suprema dell’amore. Il riconoscimento di Dio è il riconoscimento dell’Unico. Tu sei per attestarlo. La proclamazione dell’unità può essere fatta dall’uomo solo nell’atto in cui egli consente di morire a se stesso per far posto in se stesso a Dio. E il posto di Dio nell’uomo non può essere che tutto l’uomo, in una sua morte.

quarta-feira, 10 de abril de 2019

Bishop Athanasius Schneider: On the Question of a Heretical Pope



Editor’s note:  Bishop Athanasius Schneider — who recently launched his own website to help instruct and encourage Catholics — has previously discussed his thoughts on questions regarding the legitimacy of Francis’s papacy in an interview with 1P5. Today, he offers the …

Bishop Schneider: The Christian Faith Is the Only Valid and the Only God-Willed Religion


Bishop Schneider: The Christian Faith Is the Only Valid and the Only God-Willed Religion

Editor’s note: Here Bishop Athanasius Schneider offers a correction to Pope Francis’s recent claim that a “diversity of religions” is “willed by God.” His Excellency has put forth the following text for publication, and we reprint it here with his …

Dom Divo Barsotti, O caminho da obediência torna-se para a alma o próprio caminho da liberdade. Que Deus aja e viva em nós!

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Por isso, o crescimento da vida divina no coração do homem vai de mãos dadas com o crescimento da fome de obediência, com a fome de não ser mais, de renunciar ao próprio juízo, à própria maneira de pensar, ver e agir. 


Mas é uma verdadeira renúncia? Se no caminho da obediência a alma vai ao puro abandono, é porque Deus se torna cada vez mais íntimo do coração do homem e Deus já não manda do exterior, mas o impulsiona interiormente, o atrai, o empurra.


 O caminho da obediência torna-se para a alma o próprio caminho da liberdade. Que Deus aja e viva em nós! Devemos dizer o que pensamos, mas não permanecer apegados ao nosso julgamento, ao nosso modo de sentir, de ver as coisas, mas para que aqueles que nos mandam em nome de Deus possam verdadeiramente ter plena liberdade para nos mandar e saber o que nos manda quando nos mandam. 


Devemos ter fome de obediência mais do que de pão; deve parecer-nos que todo ato, seja ele interno ou externo, está perdido, se não é apenas um ato de pura e amorosa adesão à vontade de Deus que nos chama. 


A vida é a transformação progressiva da nossa alma em Deus. Esta transformação progressiva se realiza em uma perfeição cada vez maior da caridade. Não podemos contentar-nos em fazer o que o Senhor nos ordenou estritamente que fizéssemos. Não podemos contentar-nos em não ir contra a vontade de Deus. 


Uma alma que se opõe deliberadamente à vontade divina, mesmo que seja em coisas leves, não vive um compromisso de amor. Se o homem cai no pecado, devemos isso à fragilidade humana, não a uma vontade deliberada de escapar às exigências de Deus. Podemos cair e Deus perdoar-nos-á; as nossas quedas não serão um obstáculo intransponível no nosso caminho, mas um sinal da nossa natureza. A sua memória pode tornar-se uma ajuda para conhecer e reviver o sentimento de uma humildade mais viva.


 Os defeitos também podem servir-nos desta forma no nosso caminho para o Senhor. É por isso que Ele os permite. Dia após dia nós caímos e o Senhor pacientemente nos sustenta e eleva. Pedimos ao Senhor que nos liberte de tantos defeitos e parece que Ele nunca nos ouve e nunca nos liberta. Muitas vezes o caminho da alma passa por muitas quedas, que servem, nos planos divinos, para manter na alma aquela humildade que ao menos é suficiente para mantê-la à escuta da Palavra divina e aberta para acolher o dom de Deus.


 O que não podemos e não devemos tolerar de forma alguma é que em nós exista uma vontade deliberada de nos opormos à vontade divina, mesmo nas coisas mais pequenas. O que importa é que não amamos nenhum pecado, e não queremos recusar a Deus nada do que ele nos pede. O único preceito positivo da Lei é o de amar: "Amarás", e é um preceito que nunca se esgota, porque não pode ser cumprido de maneira perfeita.


 Assim, a obediência à vontade positiva de Deus implica uma viagem interminável: se você quiser obedecer à vontade positiva de Deus, você deve empreender um caminho de perfeição que não pode conhecer outro fim senão a sua morte. Enquanto vivermos aqui em baixo, estamos a caminho de Deus. A vida cristã é obediência à Palavra de Deus. Deus é mais íntimo de nós do que nós a  nós mesmos. 


A Palavra de Deus é como uma força que nos eleva, como um impulso secreto, mas eficaz, que nos empurra e nos orienta para uma caminhada contínua em direção a Ele. Ela não ressoa de modo determinado com palavras distintas, mas o impulso que a alma recebe é claro e preciso. 


É a própria graça, e o caminho pelo qual ela nos impele é um caminho de purificação interior. Não nos afastamos de Deus através do pecado? E se não tivéssemos cometido nenhum pecado pessoal, não seria igualmente verdade que estamos todos no exílio? Na verdade, fomos expulsos do paraíso onde Deus tinha acabado de nos criar e agora estamos espalhados num deserto horrível e  mudo. 


Mas Deus não nos abandonou. Ele nos chama e a sua palavra na medida em que a escutamos, como nos diz a direção do caminho que devemos tomar para voltarmos para lá de onde fomos expulsos, então Ele nos dá o poder de responder, elevando-nos a Ele.

Don Divo Barsotti, Finché viviamo quaggiù, siamo in cammino per giungere a Dio.

Per questo il crescere della vita divina nel cuore dell’uomo va di pari passo col crescere della fame di obbedienza, con la fame di non essere più, di rinunzia al proprio giudizio, al proprio modo di pensare, di vedere, di agire

Ma è vera rinunzia? Se nel cammino dell’obbedienza l’anima va verso il puro abbandono è perché Dio si fa sempre più intimo al cuore dell’uomo e Dio non comanda più dall’esterno, ma lo sollecita interiormente, l’attrae, lo spinge.

 Il cammino dell’obbedienza diviene per l’anima il cammino stesso della libertà. Che Dio agisca e viva in noi! Dobbiamo dire quello che pensiamo, ma non per rimanere attaccati al nostro giudizio, al nostro modo di sentire, di vedere le cose, ma perché chi ci comanda in nome di Dio abbia veramente piena libertà di comandarci e sappia che cosa ci comanda quando ci comanda. 

Dobbiamo avere fame di obbedienza più che di pane; deve sembrarci perduto ogni atto sia interno che esterno che non sia puramente un atto di pura e amorosa adesione alla volontà di Dio che ci chiama

La vita è trasformazione progressiva della nostra anima in Dio. Questa trasformazione progressiva si compie in una perfezione sempre maggiore di carità. Non possiamo accontentarci di compiere quello che il Signore ci ha strettamente comandato. Non possiamo contentarci di non andare contro la volontà di Dio. 

Un’anima deliberata a opporsi alla divina volontà, sia pure in cose lievi, non vive un impegno di amore. Se l’uomo cade nel peccato, lo si debba alla fragilità umana, non ad una deliberata volontà di sottrarsi alle esigenze di Dio. Possiamo cadere e Dio ci perdonerà; le nostre cadute non saranno un ostacolo insuperabile nel nostro cammino, ma segno della nostra natura. Il loro ricordo può divenire un aiuto per conoscere e ravvivare il sentimento di una più viva umiltà.

 Anche i difetti possono servirci così nel nostro cammino verso il Signore. Per questo Egli li permette. Giorno per giorno noi cadiamo e il Signore pazientemente ci sopporta e rialza. Noi chiediamo al Signore che ci liberi da tanti difetti e sembra che Egli non ci ascolti e non ci liberi mai. Spesso il cammino dell’anima procede attraverso tante cadute, che servono, nei piani divini, a mantenere nell’anima quel tanto di umiltà che almeno basti a tenerla in ascolto della divina Parola e aperta ad accogliere il dono di Dio.

 Quello che non possiamo e non dobbiamo tollerare in alcun modo è che in noi ci sia una volontà deliberata di opporci alla volontà divina anche in minime cose. Quello che conta è che non amiamo nessun peccato, e non vogliamo rifiutare a Dio nulla di quanto ci chiede. L’unico precetto positivo della Legge è quello di amare: “Tu amerai”, ed è un precetto che non si esaurisce mai, perché non si potrebbe mai adempire in modo perfetto.

 Così, l’obbedienza alla volontà positiva di Dio implica un cammino senza fine: se tu vuoi obbedire alla volontà positiva di Dio tu devi metterti in un cammino di perfezione che non può conoscere altra fine che la tua morte. Finché viviamo quaggiù, siamo in cammino per giungere a Dio. La vita cristiana è obbedienza alla Parola di Dio. Dio è più intimo a noi di noi stessi. 

Egli ci parla in quella spinta interiore che ci muove incontro a Lui: la Parola di Dio è come una forza che ci solleva, come un impulso segreto, ma efficace che ci spinge e ci dirige in un cammino continuo verso di Lui. Non risuona in modo determinato con parole distinte, e tuttavia l’impulso che l’anima riceve è chiaro e preciso. 

È la grazia stessa, e il cammino per il quale ci spinge è un cammino di purificazione interiore. Col peccato non ci siamo allontanati da Dio? E se non avessimo commesso alcun peccato personale non è vero ugualmente che noi tutti siamo in esilio? Fummo infatti cacciati dal paradiso dove Dio appena creati ci aveva introdotti e siamo ora dispersi in un deserto orrido e muto. 

Ma Dio non ci ha abbandonati. Egli ci chiama e la sua parola nella misura in cui l’ascoltiamo, come ci dice la direzione del cammino che dobbiamo intraprendere per ritornare là donde fummo cacciati, così ci dà il potere stesso di rispondere sollevandoci a Lui.

Don Divo Barsotti, deixemo-nos amar por Deus!

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DON DIVO BARSOTTI - mas tu deixas  que Deus te ame ?


Dom Divo Barsotti (Fundador da Comunidade dos Filhos de Deus)

"Fé! Tende fé! Deus é médico e medicina" São Leopoldo Mandic
 DEIXEMOS NOS SER AMADOS POR DEUS
Don Divo Barsotti
O que temos de fazer e que Ele espera de nós, é que nos abramos verdadeiramente a acolher o Seu amor encarnado, que só ele pode vencer todos os nossos obstáculos, só ele pode dilatar a nossa alma  na medida da Sua caridade, que só ele pode transformar a nossa alma e torná-la um exemplo vivo de Deus.
Esta é a entrega que te dou esta manhã. Meus queridos irmãos, deixemo-nos amar por Deus!

Sintamo nos amados porque   realmente  o somos e deixemo-nos amar. Todos nós pedimos amor, todos queremos ser amados; e por que rejeitamos o amor que Deus tem por nós? E porque não queremos acreditar neste amor infinito? Que obstáculos temos em nós para não aceitar que somos amados? 

Sim, meus queridos irmãos, porque não cremos na gratuidade do amor, cremos que Deus nos ama pelo que somos e se Deus nos amasse pelo que somos, Ele nunca nos amaria, mas nos ama pelo que Ele é, e  Ele é infinito. Não pelo que somos, mas pelo que Ele é.

Deixemo nos amar por Deus! Em seu amor, ele nos transformará e nos fará amar verdadeiramente, assim como nós  somos amados por Ele. Eis que, com estas palavras que podem dar início à nossa peregrinação, iniciamos também a Liturgia do Sacrifício, oferecendo-nos ao Senhor para que Ele nos leve e nos transforme, como acontece com o pão e o vinho que representam o nosso trabalho e nós mesmos. Coloquemo-nos também na patena, ponhamos a nossa vida, ponhamos o nosso ser, ponhamos o nosso passado, ponhamos o nosso futuro. Que as palavras da Consagração nos transformem também em Cristo, assim como o pão e o vinho se transformam em Corpo e Sangue de Cristo.
(Introdução à Santa Missa na Capela de São Leopoldo Mandic Pádua 09/07/1984)

segunda-feira, 8 de abril de 2019

DIVO DELLA SPIRITUALITÁ

DIVO DELLA SPIRITUALITÁ

Trovo che questa sia l’espressione più consona per intitolare questo spazio bibliografico, che stavolta vogliamo dedicare ad uno degli spiriti più alti del nostro tempo, come ebbe a testimoniare Carlo Bo: don Divo Barsotti. Nella strana ironia di Dio, sembra quasi che il ruolo di spicco che avrebbe assunto nella vita spirituale cristiana fosse già scritto nel nome battesimale datogli! Perché quest’uomo è stato e continuerà ad essere ricordato davvero come un grande “divo” e maestro di spiritualità, provocatorio e scalfitore delle coscienze per il sol fatto di aver vissuto e testimoniato la fede in Cristo nella quotidianità e nella semplicità, lontano da riconoscimenti e onori, dal voler fare la prima donna, difetto tanto presente oggi anche nella madre Chiesa. Don Divo Barsotti era nato il 25 aprile 1914 a Palaia, in provincia di Pisa. Teologo e poeta, ha scritto centinaia di libri di agiografia, letteratura e mistica. È morto lo scorso 15 febbraio. Dalla sua vita come dagli scritti traspare la continua e pressante aspirazione ad una vita d’unione con Dio, ha una vita in cui Dio deve avere veramente il primato. Don Divo è uno dei più grossi commentatori esegetico-spirituali della Sacra Scrittura e alcuni commenti sono un capolavoro di bellezza interiore. Sin da giovane ha avuto una vocazione contemplativa, sentiva il desiderio di vivere nel silenzio e di andare in missione per essere, nella contemplazione, sacramento della presenza di Dio agli uomini che non lo conoscono. Per rispondere al bisogno di vita contemplativa, che è proprio di ogni cristiano, – perché affermava: il cristiano dovrebbe essere sempre un contemplativo, in quanto fondamento della vita cristiana è la fede, e la fede è la virtù teologale che ci educa alla visione di Dio – ha fondato un grande movimento religioso chiamato “Comunità dei figli di Dio”. È un movimento che si articola in quattro gradi, che esprimono la vita di famiglia, la vita religiosa nel secolo, la vita monastica nel cenobio, la
vita di solitudine e di silenzio. Con molta semplicità e umiltà i membri vogliono percorrere il cammino di perfezione cui, in forza del battesimo, sono chiamati, aiutare chi ne condivide il desiderio, scoprire e vivere fino in fondo il mistero dell’adozione filiale. Primato dunque alle virtù teologali, alla contemplazione, alla preghiera. Don Divo è stato nella Chiesa una voce scomoda, disturbante, le sue parole spesso andavano al cuore della crisi del cristianesimo di oggi: Oggi sembra non ci sia più differenza specifica tra Popolo di Dio e mondo; la Chiesa sembra quasi faccia parte del mondo, i cristiani di oggi non si sentono in nulla diversi dagli altri uomini, i quali non hanno speranza. Invece la differenza è infinita. Insomma di professori o di avvocati o di studenti ce ne possono essere migliaia, ma i gesti e il lavoro di un operaio o di uno studente cristiano veicolano qualcosa di infinitamente più grande. Attraverso loro Cristo opera la salvezza, la trasfigurazione del cosmo, per prepararlo alla Gloria. Nel cambiamento del mondo nemmeno il Presidente degli USA e dell’URSS può quanto può l’ultimo dei cristiani. Ma bisogna che questo Popolo di Dio, come diceva Paolo VI, non si svenda al mondo. E ha avuto parole durissime contro quei teologi che sembra vogliano creare un magistero parallelo: la situazione è grave. I teologi rischiano di diventare degli idolatri, che si fermano ai concetti. Ma Dio non lo si conosce nell’Idea, bensì come presenza sperimentabile; il Mistero che racchiude il cosmo e la storia si è donato all’uomo. Del resto non è un caso che grandi teologi che davvero anticiparono il Concilio, come Von Balthasar, o che lo vissero, come Ratzinger, siano considerati oggi, dalla voce mondana, “ reazionari ”. Era il 1985! Non si pensi, leggendo queste affermazioni, di esser di fronte ad un cristiano integralista. Da buon mistico, questo prete è semmai dalla parte di un cristianesimo integrale. Questi sono solo alcuni spunti tratti dagli interventi di don Divo raccolti in un libro edito dalla San Paolo e curato da Paolo Canal: Divo Barsotti. I cristiani vogliono essere cristiani. Interventi del Padre dagli anni ’50 ai nostri giorni. L’interesse che questo testo può suscitare non è solo perché offre la possibilità di attingere luce e forza da parole dense di ricchezza interiore, ma anche perché aiuta ad apprendere una visione della storia della Chiesa e dell’uomo in relazione al mistero salvifico di Dio da parte di un uomo che “ebbe a cuore l’eterno”, per richiamare l’autore russo Dostoevskij tanto amato da don Divo Barsotti.
Maria Luisa

Divo Barsotti, «La Messa. Incontro tra Dio e l'uomo»


, Parva Edizioni, pp.188, euro 12
«Nella Messa non contempliamo che il Padre, con gli occhi di Gesù. L'atto di partecipazione più intensa che l'uomo possa vivere nella Messa è questo contemplare il Padre con gli occhi del Cristo. Nella Messa il sacerdote non parla mai a Gesù: parlare a Gesù sarebbe non vivere l'agape divina. Il Cristo non pensa a sé, non vive di sé: non vive che nella visione del Padre. Vivendo nel Cristo, tu sei portato da Lui dinanzi al volto del Padre, e rimani nella visione di questa gloria immensa».
Queste parole sono il compendio delle riflessioni di don Divo Barsotti sul Mistero dei Misteri, la Celebrazione Eucaristica. Il sacerdote toscano, riconosciuto un mistico tra i più importanti del secolo e uno scrittore di spiritualità tra i più coinvolgenti, ha da poco pubblicato, per i tipi di Edizioni Parva, il volume «La Messa. Incontro tra Dio e l'uomo», nel quale sono raccolti tutti i suoi scritti sull'Eucaristia. Il merito di quest'opera si deve in parte al curatore, padre Serafino Tognetti, che ha saputo ordinare in uno sviluppo logico e lineare l'immensa produzione di don Divo su questo tema. Il fondatore della «Comunità dei figli di Dio» infatti ha scritto molto sulla Messa: per lui la Messa è vita e il Mistero Eucaristico è un atto sempre nuovo, vissuto, preparato, sentito come incontro vivo e drammatico con Gesù Cristo e il suo Sacrificio che ci riscatta, atto di amore che ci fa partecipi della vita divina, mistero nuziale e compimento della vita cristiana del battezzato.
La vita di don Barsotti è tutta tesa verso la Messa, e da questa poi si dipana per lo sviluppo della sua azione, della sua giornata e della sua missione. E questo d'altronde è il carisma della famiglia religiosa di monaci da lui costituita nel 1946, formata da laici consacrati e religiosi il cui impegno è vivere la radicalità battesimale con i mezzi che sono propri della grande tradizione monastica.
Se tra i tanti libri scritti, tra le migliaia e migliaia di pagine curate personalmente dal padre, rari sono i riferimenti agli altri sacramenti, è perché le meditazioni sull'Eucaristia prendono continuamente il sopravvento, sovrastano e inglobano le riflessioni su altri temi teologici o spirituali. «Nella Messa c'è tutto!» è solito dire don Divo ai suoi giovani monaci. E davvero da ogni pagina del volume, nel quale i bolognesi ritroveranno l'afflato del cardinal Lercaro, anch'egli «cultore» della Messa, appare evidente che l'autore è un uomo «rapito» dal Mistero del padre e di Cristo nell'Eucaristia.
Per aiutare il lettore a comprendere appieno le meditazioni di don Divo su questo tema, il curatore si è avvalso di una felice tripartizione che già don Carmelo Carvello aveva adottato nella stesura di un volume oramai esaurito dal titolo «L'Eucaristia negli scritti di Divo Barsotti»: Eucaristia come Presenza, Eucaristia come Sacrificio, Eucaristia come Comunione. «Non si tratta di aspetti contrapposti e diversi - spiega padre Tognetti nella prefazione al volume - uno richiama ed invoca l'altro: si parte dalla Presenza del Cristo, si entra nel suo Sacrificio per arrivare poi alla Comunione, presenza di Cristo nell'anima fedele».

DON DIVO BARSOTTI, C.F.D.: LA DOTTRINA E LA PRATICA: LA GLORIA DEL SIGNORE – 2Cor 3:18


DON DIVO BARSOTTI, C.F.D.
LA DOTTRINA E LA PRATICA: LA GLORIA DEL SIGNORE – 2Cor 3:18
(Divo Barsotti lo leggevo, e meditavo i suoi scritti, più negli anni passati, ora le mie ricerche sono più « bibliche », ma per la Trasfigurazione del Signore il passaggio della « Cor 3,18 è più volte citato, ve lo propongo…per questo)
Uno dei testi più grandi di San Paolo è il capitolo dell’Ora di sesta, alla festa della Trasfigurazione: ‘Noi tutti a faccia scoperta contemplando la gloria del Signore siamo trasformati nella stessa immagine di chiarezza in chiarezza come dallo Spirito del Signore’. È uno dei testi più belli di tutto il Nuovo Testamento, è uno dei testi più densi di dottrina, e uno dei testi soprattutto più importanti per il cristiano. In questo testo di fatto vi è tutto il programma della sua vita, se la vita cristiana è vita di fede, è vita di preghiera e di contemplazione. E la contemplazione, nel Cristianesimo, è transformante.
Per questo, nella misura che noi contempliamo la luce ci trasformiamo nella luce, di gloria in gloria, in un processo che per la potenza dello Spirito sempre più ci assimila a Cristo e in Cristo a Dio. LEGGERE...