- E senti o espírito inundado por um mistério de luz que é Deus e N´Ele vi e ouvi -A ponta da lança como chama que se desprende, toca o eixo da terra, – Ela estremece: montanhas, cidades, vilas e aldeias com os seus moradores são sepultados. - O mar, os rios e as nuvens saem dos seus limites, transbordam, inundam e arrastam consigo num redemoinho, moradias e gente em número que não se pode contar , é a purificação do mundo pelo pecado em que se mergulha. - O ódio, a ambição provocam a guerra destruidora! - Depois senti no palpitar acelerado do coração e no meu espírito o eco duma voz suave que dizia: – No tempo, uma só Fé, um só Batismo, uma só Igreja, Santa, Católica, Apostólica: - Na eternidade, o Céu! (escreve a irmã Lúcia a 3 de janeiro de 1944, em "O Meu Caminho," I, p. 158 – 160 – Carmelo de Coimbra)
terça-feira, 28 de dezembro de 2010
Bref examen critique du nouvel Ordo Missae : La définition de la Messe est donc réduite à celle d'une " cène " : et cela réapparaît continuellement (aux numéros 8, 48, 55, 56 de l'Institutio generalis). Cette " cène " est en outre caractérisée comme étant celle de l'assemblée présidée par le prêtre ; celle de l’assemblée réunie afin de réaliser " le mémorial du Seigneur ", qui rappelle ce qu'il fit le Jeudi-saint. Tout cela n'implique ni la Présence réelle, ni la réalité du Sacrifice, ni le caractère sacramentel du prêtre qui consacre, ni la valeur intrinsèque du Sacrifice eucharistique indépendamment de la présence de l'assemblée.
II
Commençons par LA DÉFINITION DE LA MESSE. Elle est donnée au numéro 7 du second chapitre de l'Institutio generalis. Ce chapitre est intitulé : " La structure de la Messe ".
Voici cette définition :
" La Cène dominicale est la synaxe sacrée ou le rassemblement du peuple de Dieu se réunissant sous la présidence du prêtre pour célébrer le mémorial du Seigneur. C'est pourquoi vaut éminemment pour l'assemblée locale de la sainte Eglise la promesse du Christ : Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d'eux (Mat., XVIII, 20). "
La définition de la Messe est donc réduite à celle d'une " cène " : et cela réapparaît continuellement (aux numéros 8, 48, 55, 56 de l'Institutio generalis).
Cette " cène " est en outre caractérisée comme étant celle de l'assemblée présidée par le prêtre ; celle de l’assemblée réunie afin de réaliser " le mémorial du Seigneur ", qui rappelle ce qu'il fit le Jeudi-saint.
Tout cela n'implique ni la Présence réelle, ni la réalité du Sacrifice, ni le caractère sacramentel du prêtre qui consacre, ni la valeur intrinsèque du Sacrifice eucharistique indépendamment de la présence de l'assemblée.
En un mot, cette nouvelle définition ne contient aucune des données dogmatiques qui sont essentielles à la Messe et qui en constituent la véritable définition. L'omission, en un tel endroit, de ces données dogmatiques, ne peut être que volontaire.
Une telle omission volontaire signifie leur " dépassement " et au moins en pratique, leur négation.
Dans la seconde partie de la nouvelle définition, on aggrave encore l'équivoque. On y affirme en effet que l'assemblée en laquelle consiste la Messe réalise " éminemment " la promesse du Christ : " Là où deux ou trois d'entre vous sont réunis en mon nom, je suis au milieu d'eux ".
Or cette promesse concerne formellement la présence spirituelle du Christ en vertu de la grâce.
En sorte que l'enchaînement et la suite des idées, dans le numéro 7 de l'Institutio generalis, induit à penser que cette présence spirituelle du Christ, à l'intensité près, est qualitativement homogène à la présence substantielle propre au sacrement de l'Eucharistie.
La nouvelle définition du numéro 7 est immédiatement suivie, au numéro 8, par la division de la Messe en deux parties :
- liturgie de la parole
- liturgie eucharistique.
Cette division est accompagnée par l'affirmation que la Messe comporte la préparation:
- de la " table de la parole de Dieu ",
- de la " table du Corps du Christ ", afin que les fidèles soient " enseignés et restaurés".
Il y a là une assimilation des deux parties de la liturgie, comme s'il s'agissait de deux signes d'égale valeur symbolique. Assimilation qui est absolument illégitime. Nous y reviendrons plus loin.
L'Institutio generalis, qui constitue l'introduction du nouvel ORDO Missae, emploie pour désigner la Messe des expressions nombreuses qui seraient toutes acceptables relativement. Elles sont toutes à rejeter si on les emploie comme elles le sont - séparément et dans l'absolu chacune acquerrant une portée absolue du fait qu'elle est employée séparément.
En voici quelques-unes
" action du Christ et du peuple de Dieu "
" Cène du Seigneur "
" repas pascal " ;
" participation commune à la table du Seigneur "
" prière eucharistique ";
" liturgie de la parole et liturgie eucharistique ", etc...
Il est manifeste que les auteurs du nouvel ORDO MISSAE, ont mis l'accent, de façon obsessionnelle, sur la cène et sur la mémoire qui en est faite, et non pas sur le renouvellement (non sanglant) du sacrifice de la Croix.
On doit même observer que la formule : " Mémorial de la Passion et de la Résurrection du Seigneur " n'est pas exacte. La Messe se réfère formellement au seul Sacrifice, qui est, en soi, rédempteur ; la Résurrection en est le fruit. - Nous verrons plus loin avec quelle cohérence systématique, dans la formule consécratoire elle-même et en général dans tout le nouvel ORDO, les mêmes équivoques sont renouvelées et répétées avec insistance.