terça-feira, 21 de dezembro de 2010

Mgr Schneider demande au Pape un nouveau Syllabus

 
Un véritable ouragan a soufflé hier, 17 décembre 2010, à Rome, à deux pas de la basilique Saint-Pierre : un évêque a proposé ni plus ni moins que… la remise en marche du magistère infaillible de l’Église. Depuis le 16 décembre se tient en effet à Rome un important colloque intitulé « Concile Vatican II, un concile pastoral – Analyse historique, philosophique et théologique ». Voulu par les courageux Franciscains de l’Immaculée, ce colloque se déroule dans les salles de conférence de Santa Maria Bambina, derrière la colonnade du Bernin, près du Palais du Saint-Office, dans un quasi silence médiatique en dépit de l’actualité du thème au regard du pontificat de Benoît XVI et de la qualité des intervenants. Deux interventions attendues ont marqué la première journée : celle de Mgr Gherardini, auteur du livre Concile Vatican II, un débat à ouvrir et celle du professeur Roberto De Mattei, historien italien, auteur d’un récent volume sur le concile, intitulé Concile Vatican II, une histoire jamais écrite (disponible pour l’instant en italien seulement, éditions Lindau). Tous les deux ont répondu aux critiques que leurs travaux ont soulevés, assez paradoxalement d’ailleurs dans le camp conservateur, au sein duquel se trouvent les quelques rares défenseurs de l’infaillibilité du Concile. Hier, 17 décembre, c’est Monseigneur Schneider, évêque auxiliaire de Karaganda, qui a créé l’événement au cours de sa communication sur le thème du culte de Dieu comme fondement théologique de la pastorale conciliaire. Proposant un long florilège de citations sélectionnées, théologiquement très orthodoxes, extraites des textes conciliaires, il a en quelque sorte présenté à l’assistance des textes choisis d’un Vatican II « plus orthodoxe que Trente ». La captatio benevolentiae a été particulièrement efficace : l’assistance attendait la suite, suspendue aux lèvres de l’évêque....
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