sábado, 24 de setembro de 2011

Berlin : Discours de Benoît XVI aux musulmans

FREIBURG IM BREISGAU, GERMANY - SEPTEMBER 24:  Pope Benedict XVI (L) delivers a speech beside of  Freiburg's archbishop Robert Zollitsch on Muensterplatz square after visiting the Muenster cathedral on September 24, 2011 in Freiburg, Germany. The Pope is in Freiburg on the third of a four-day visit to Germany, and he will conclude his trip with an open air Sunday mass tomorrow near Freiburg.

 ROME, Vendredi 23 septembre 2011 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le discours que le pape Benoît XVI a adressé ce matin à une quinzaine de représentants des communautés musulmanes présentes en Allemagne, qu'il a rencontrés à la nonciature apostolique de Berlin dans le cadre de son 3ème voyage en Allemagne.

Chers amis musulmans,
Il m’est agréable de vous adresser ici, aujourd’hui, un salut à vous, représentants de diverses communautés musulmanes présentes en Allemagne. Je remercie de tout cœur le professeur Mouhanad Khorchide pour ses paroles amicales de salutation. Elles me montrent combien a grandi une atmosphère de respect et de confiance entre l’Église catholique et les communautés musulmanes en Allemagne.
Berlin est un lieu opportun pour une telle rencontre, non seulement parce qu’ici se trouve la mosquée la plus ancienne sur le sol allemand, mais aussi parce qu’à Berlin vit le plus grand nombre de musulmans par rapport à toutes les autres villes d’Allemagne.
À partir des années 70, la présence de nombreuses familles musulmanes est devenue toujours plus un trait distinctif de ce pays. Il sera toutefois nécessaire de s’engager constamment pour une meilleure connaissance et compréhension réciproques. Cela est essentiel non seulement pour une cohabitation pacifique, mais aussi pour l’apport que chacun est en mesure de donner pour la construction du bien commun à l’intérieur de la société même.
Beaucoup de musulmans attribuent une grande importance à la dimension religieuse. Cela est interprété, parfois, comme une provocation dans une société qui tend à marginaliser cet aspect ou à l’admettre tout au plus dans la sphère des choix individuels de chacun.
L’Église catholique s’engage fermement pour que soit donnée la juste reconnaissance à la dimension publique de l’appartenance religieuse. Il s’agit d’une exigence qui ne devient pas insignifiante dans le contexte d’une société majoritairement pluraliste. Il faut faire attention, cependant, à ce que le respect envers l’autre soit toujours maintenu. Le respect réciproque grandit seulement sur la base de l’entente sur quelques valeurs inaliénables, propres à la nature humaine, surtout l’inviolable dignité de toute personne. Cette entente ne limite pas l’expression de chaque religion ; au contraire, elle permet à chacun de témoigner de manière constructive de ce en quoi il croit, en ne se soustrayant pas à la confrontation avec l’autre.
En Allemagne – comme en de nombreux autres pays, pas seulement occidentaux – ce cadre de référence commun est représenté par la Constitution, dont le contenu juridique est contraignant pour chaque citoyen, qu’il appartienne ou non à une confession religieuse.
Naturellement le débat sur la meilleure formulation de principes comme la liberté de culte public, est vaste et toujours ouvert, toutefois le fait que la Loi Fondamentale les exprime d’une façon encore valable aujourd’hui, à plus de 60 ans de distance (cf. art. 4, 2), est significatif. Nous y trouvons exprimé avant tout cet ethos commun qui est à la base de la cohabitation civile et qui en quelque manière indique aussi les règles apparemment seulement formelles du fonctionnement des organes institutionnels et de la vie démocratique.
Nous pourrions nous demander comment un tel texte, élaboré à une époque historique radicalement différente, dans une situation culturelle presque uniformément chrétienne, peut être adapté à l’Allemagne d’aujourd’hui, qui vit dans le contexte de la mondialisation et qui est marqué par un pluralisme notable en matière de convictions religieuses.
La raison de ceci, me semble-t-il, se trouve dans le fait que les pères de la Loi Fondamentale ont eu pleinement conscience, en ce moment important, de devoir chercher un terrain solide, sur lequel tous les citoyens pourraient se reconnaître. En faisant cela ils ne faisaient pas abstraction de leur propre appartenance religieuse; pour beaucoup d’entre eux, au contraire, la vision chrétienne de l’homme était la vraie force inspiratrice. Toutefois ils savaient devoir se confronter avec des hommes ayant une base confessionnelle différente voire non religieuse : le terrain commun fut trouvé dans la reconnaissance de quelques droits inaliénables, qui sont propres à la nature humaine et qui précèdent toute formulation positive.
De cette façon une société substantiellement homogène a posé le fondement qu’aujourd’hui nous reconnaissons valable pour un monde marqué par le pluralisme. Fondement qui, en réalité, indique aussi des limites évidentes à ce pluralisme : il n’est pas pensable, en effet, qu’une société puisse se maintenir à long terme sans un consensus sur les valeurs éthiques fondamentales.
Chers amis, sur la base de tout ce que j’ai indiqué ici, je pense qu’une collaboration féconde entre chrétiens et musulmans est possible. Et de cette manière nous contribuons à la construction d’une société qui, sous de nombreux aspects, sera différente de ce que nous avons apporté avec nous du passé. En tant qu’hommes religieux, à partir de nos convictions respectives, nous pouvons donner un témoignage important dans de nombreux secteurs cruciaux de la vie sociale. Je pense, par exemple, à la sauvegarde de la famille fondée sur le mariage, au respect de la vie dans toutes les phases de son évolution naturelle ou à la promotion d’une plus grande justice sociale.
Pour cela aussi j’estime important de célébrer une Journée de réflexion, de dialogue et de prière pour la paix et la justice dans le monde ; et nous voulons le faire le 27 octobre prochain, à 25 ans de la rencontre historique d’Assise conduite par mon prédécesseur, le Bienheureux Jean-Paul II. Par ce rassemblement nous voulons montrer, avec simplicité, que, en hommes religieux, nous offrons notre contribution particulière pour la construction d’un monde meilleur, reconnaissant en même temps la nécessité, pour l’efficacité de notre action, de progresser dans le dialogue et dans l’estime réciproque.
Avec ces sentiments je vous renouvelle mon cordial salut et je vous remercie pour cette rencontre, qui enrichit mon séjour dans ma patrie. Merci pour votre attention !
[Texte original: Allemand]
© 2011 : Libreria Editrice Vaticana

Benedicto XVI : No serán las tácticas las que nos salven, las que salven el cristianismo, sino una fe pensada y vivida de un modo nuevo, mediante la cual Cristo, y con Él, el Dios viviente, entre en nuestro mundo.

Pope Benedict XVI blesses the audience as he visits the Cathedral of Freiburg, southwestern Germany, on September 24, 2011, on the third day of his first state visit to his native Germany. The 84-year old pope, German born Joseph Ratzinger, has a packed program, with 18 sermons and speeches planned for his four-day trip to Berlin, Erfurt in the ex-German Democratic Republic and Freiburg.

 

Discurso del Papa en el convento de Martín Lutero


Viaje apostólico a Alemania

ERFURT, viernes 23 de septiembre de 2011 (ZENIT.org).- Ofrecemos a continuación el discurso que el Papa Benedicto XVI pronunció hoy a su llegada al Augustinerkloster de Erfurt, al reunirse con los quince representantes del Consejo de la EKD – Iglesia Evangélica Alemana.
* * * * *
Distinguidos Señores y Señoras:
Al tomar la palabra, quisiera ante todo dar gracias por tener esta ocasión de encontrarles. Mi particular gratitud al presidente Schneider que me ha dado la bienvenida y me ha recibido entre ustedes con sus amables palabras, quisiera agradecer al mismo tiempo por el don especial de que nuestro encuentro se desarrolle en este histórico lugar.
Como Obispo de Roma, es para mí un momento emocionante encontrarme en el antiguo convento agustino de Erfurt con los representantes del Consejo de la Iglesia Evangélica de Alemania. Aquí, Lutero estudió teología. Aquí, en 1507, fue ordenado sacerdote. Contra los deseos de su padre, no continuó los estudios de derecho, sino que estudió teología y se encaminó hacia el sacerdocio en la Orden de San Agustín. En este camino, no le interesaba esto o aquello. Lo que le quitaba la paz era la cuestión de Dios, que fue la pasión profunda y el centro de su vida y de su camino. "¿Cómo puedo tener un Dios misericordioso?": Esta pregunta le penetraba el corazón y estaba detrás de toda su investigación teológica y de toda su lucha interior. Para él, la teología no era una cuestión académica, sino una lucha interior consigo mismo, y luego esto se convertía en una lucha sobre Dios y con Dios.
"¿Cómo puedo tener un Dios misericordioso?" No deja de sorprenderme que esta pregunta haya sido la fuerza motora de su camino. ¿Quién se ocupa actualmente de esta cuestión, incluso entre los cristianos? ¿Qué significa la cuestión de Dios en nuestra vida, en nuestro anuncio? La mayor parte de la gente, también de los cristianos, da hoy por descontado que, en último término, Dios no se interesa por nuestros pecados y virtudes. Él sabe, en efecto, que todos somos solamente carne. Si hoy se cree aún en un más allá y en un juicio de Dios, en la práctica, casi todos presuponemos que Dios deba ser generoso y, al final, en su misericordia, no tendrá en cuenta nuestras pequeñas faltas. Pero, ¿son verdaderamente tan pequeñas nuestras faltas? ¿Acaso no se destruye el mundo a causa de la corrupción de los grandes, pero también de los pequeños, que sólo piensan en su propio beneficio? ¿No se destruye a causa del poder de la droga que se nutre, por una parte, del ansia de vida y de dinero, y por otra, de la avidez de placer de quienes son adictos a ella? ¿Acaso no está amenazado por la creciente tendencia a la violencia que se enmascara a menudo con la apariencia de una religiosidad? Si fuese más vivo en nosotros el amor de Dios, y a partir de Él, el amor por el prójimo, por las creaturas de Dios, por los hombres, ¿podrían el hambre y la pobreza devastar zonas enteras del mundo? Las preguntas en ese sentido podrían continuar. No, el mal no es una nimiedad. No podría ser tan poderoso, si nosotros pusiéramos a Dios realmente en el centro de nuestra vida. La pregunta: ¿Cómo se sitúa Dios respecto a mí, cómo me posiciono yo ante Dios? Esta pregunta candente de Martín Lutero debe convertirse otra vez, y ciertamente de un modo nuevo, también en una pregunta nuestra. Pienso que esto sea la primera cuestión que nos interpela al encontrarnos con Martín Lutero.
Y después es importante: Dios, el único Dios, el Creador del cielo y de la tierra, es algo distinto de una hipótesis filosófica sobre el origen del cosmos. Este Dios tiene un rostro y nos ha hablado, en Jesucristo hecho hombre, se hizo uno de nosotros; Dios verdadero y verdadero hombre a la vez. El pensamiento de Lutero y toda su espiritualidad eran completamente cristocéntricos. Para Lutero, el criterio hermenéutico decisivo en la interpretación de la Sagrada Escritura era: "Lo que conduce a la causa de Cristo". Sin embargo, esto presupone que Jesucristo sea el centro de nuestra espiritualidad y que su amor, la intimidad con Él, oriente nuestra vida.
Quizás, ustedes podrían decir ahora: De acuerdo. Pero, ¿qué tiene esto que ver con nuestra situación ecuménica? ¿No será todo esto solamente un modo de eludir con muchas palabras los problemas urgentes en los que esperamos progresos prácticos, resultados concretos? A este respecto les digo: Lo más necesario para el ecumenismo es sobre todo que, presionados por la secularización, no perdamos casi inadvertidamente las grandes cosas que tenemos en común, aquellas que de por sí nos hacen cristianos y que tenemos como don y tarea. Fue un error de la edad confesional haber visto mayormente aquello que nos separa, y no haber percibido en modo esencial lo que tenemos en común en las grandes pautas de la Sagrada Escritura y en las profesiones de fe del cristianismo antiguo. Éste ha sido el gran progreso ecuménico de los últimos decenios: nos dimos cuenta de esta comunión y, en el orar y cantar juntos, en la tarea común por el ethos cristiano ante el mundo, en el testimonio común del Dios de Jesucristo en este mundo, reconocemos esta comunión como nuestro fundamento imperecedero.
Por desgracia, el riesgo de perderla es real. Quisiera señalar aquí dos aspectos. En los últimos tiempos, la geografía del cristianismo ha cambiado profundamente y sigue cambiando todavía. Ante una nueva forma de cristianismo, que se difunde con un inmenso dinamismo misionero, a veces preocupante en sus formas, las Iglesias confesionales históricas se quedan frecuentemente perplejas. Es un cristianismo de escasa densidad institucional, con poco bagaje racional, menos aún dogmático, y con poca estabilidad. Este fenómeno mundial nos pone a todos ante la pregunta: ¿Qué nos transmite, positiva y negativamente, esta nueva forma de cristianismo? Sea lo que fuere, nos sitúa nuevamente ante la pregunta sobre qué es lo que permanece siempre válido y qué pueda o deba cambiarse ante la cuestión de nuestra opción fundamental en la fe.
Más profundo, y en nuestro país, más candente, es el segundo desafío para todo el cristianismo; quisiera hablar de ello: se trata del contexto del mundo secularizado en el cual debemos vivir y dar testimonio hoy de nuestra fe. La ausencia de Dios en nuestra sociedad se nota cada vez más, la historia de su revelación, de la que nos habla la Escritura, parece relegada a un pasado que se aleja cada vez más. ¿Acaso es necesario ceder a la presión de la secularización, llegar a ser modernos adulterando la fe? Naturalmente, la fe tiene que ser nuevamente pensada y, sobre todo, vivida, hoy de modo nuevo, para que se convierta en algo que pertenece al presente. Ahora bien, a ello no ayuda su adulteración, sino vivirla íntegramente en nuestro hoy. Esto es una tarea ecuménica central. En esto debemos ayudarnos mutuamente, a creer cada vez más viva y profundamente. No serán las tácticas las que nos salven, las que salven el cristianismo, sino una fe pensada y vivida de un modo nuevo, mediante la cual Cristo, y con Él, el Dios viviente, entre en nuestro mundo. Como los mártires de la época nazi propiciaron nuestro acercamiento recíproco, suscitando la primera apertura ecuménica, del mismo modo también hoy la fe, vivida a partir de lo íntimo de nosotros mismos, en un mundo secularizado, será la fuerza ecuménica más poderosa que nos congregará, guiándonos a la unidad en el único Señor.
[Copyright 2011 - ©Libreria Editrice Vaticana]

DON DIVO BARSOTTI Fondatore della “Comunità dei figli di Dio” 25 Aprile 1914 - 15 Febbraio 2006

 

"Chi veramente crede... vive al di là della morte"
BIOGRAFIA
a cura di
Don Serafino Tognetti
Superiore della “Comunità dei figli di Dio”

Don Divo BARSOTTI, unanimemente riconosciuto come una delle Figure più luminose della Chiesa del '900, è stato uno Scrittore, Poeta, Predicatore, un Uomo dello Spirito e Fondatore della “Comunità dei figli di Dio”, avente come base un carattere contemplativo, che conta più di duemila Membri sparsi nel Mondo.
Paradossalmente, per chi lo abbia cercato e abbia desiderato conoscerlo, non è stato mai facile scovarlo o incontrarlo, perché Don Divo non ha mai amato e né voluto le copertine, le immagini.
“Gesù – scriveva il Teologo e Scrittore Danese Soren Aabye KIERKEGAARD, 1813-1855 nei suoi Diari – non desidera ammiratori, ma seguaci; non vuole applausi, ma discepoli”.
Così, anche Don Divo BARSOTTI: pur avendo grandi capacità, grandi doti e una vita di preghiera fuori dal comune, è scappato sempre da ciò che può semplicemente apparire.
Irriducibile, Anima tesa all'Assoluto, Don Divo ha sempre dichiarato di aver cercato la Volontà di Dio, sino alla fine, senza sentirsi mai appagato in alcun posto, a iniziare dalla propria Diocesi, San Miniato, appena ordinato Sacerdote, tanto che nel dopoguerra il Vescovo lo lasciò partire volentieri per Firenze.
Anche a Firenze, un posto vero e proprio non lo ha mai avuto: troppo incandescente per avvicinarsi a lui
Una parola viva, ma anche tagliente, la sua.
Dal Convento della Calza, dove il Cardinale Elia DALLA COSTA lo aveva mandato come Cappellano delle Suore, cominciò a farsi notare per la Predicazione, ricca di toni nuovi per quel tempo, che richiedeva un rinnovamento della Chiesa, ossia di tutti i Battezzati, Chierici e Laici, nella via della Santità.
Dopo gli anni di vita nascosta, di studi privati e personali a Palaia, in Provincia di Pisa, le sue Predicazioni colpivano per il vigore e il senso di Dio che trasmettevano, con quella Esegesi Biblica, spirituale e spericolata, con quel richiamo continuo alla perfezione, con quel suo non intrupparsi (unirsi in truppa) e irreggimentarsi (sottoporsi ad una intensa disciplina togliendo la libertà personale) in nessun schema.
Decisamente di indole contemplativa, quando nel 1951 scrisse il suo capolavoro “Il Mistero Cristiano nell'Anno Liturgico”, non si accorse di aprire una scuola nuova, insieme a Odo CASEL, Monaco Benedettino, Teologo della Liturgia, Filosofo e Sacerdote, 1886-1948, peraltro mai conosciuto personalmente, che avrebbe avuto una grande importanza, ancora non esaurita, in seguito.
Entrare nel Mistero della vita e della morte, inserirsi nell'Atto di Cristo di Morte e Resurrezione, per salvare, con Lui, il Mondo: questo è stato il punto fisso della Vita e della Predicazione di Don BARSOTTI.
Come?
Semplice: con la preghiera oggettiva, la Liturgia – Santa Messa e Liturgia delle Ore - la Contemplazione, il silenzio, l'esercizio della Divina Presenza continua, la preghiera del cuore. Cose che egli ha esercitato e insegnato a tutti i livelli.
Da giovane Prete, per qualche anno, volle andare in missione in India o in Oriente, ma i tentativi fallirono sempre.
Incarichi ed impegni ufficiali la Chiesa non gliene diede mai.
Amicizie tante, ma sempre al di là dei gruppi e degli schieramenti.
Giorgio LA PIRA, uomo politico, Sindaco di Firenze, Servo di Dio, 1904-1977, gli fu caro amico, soprattutto in quegli anni a Firenze.
Ma la sua irrequietezza, che sprigionava dal suo Spirito, gli impediva di mettere radici da qualche parte, in maniera definitiva.
Solo alcune donne anziane, della zona di Porta Romana, a Firenze, nel dopoguerra, osarono mettersi alla sua sequela (al suo seguito), e Don Divo, anziché proporre una direzione spirituale personale, singolarmente, fece di loro un Gruppetto di Preghiera e di studio, dando un programma di vita, che avrebbe impegnato severamente persino i Trappisti (Ordine Cistercense Riformato, che osserva rigorosamente la Regola Benedettina).
Nacque, così, la “Comunità dei figli di Dio”, che avrebbe poi avuto, nel tempo, una lenta e continua crescita sia in Italia che nel Mondo.
Ecco, cosa era:
     · Scrittore, senza cercare pubblicità;
     · uomo di preghiera, che sentiva l'urgenza di comunicare la propria esperienza;
     · amico di molti, senza dipendere da nessuno;
     · Insegnante di Teologia, ma senza Programmi Didattici;
     · padre di una “Comunità” numerosa, ma senza averlo cercato.
La Vita di Don Divo si riassume bene nel titolo di un suo Diario Spirituale:
“La fuga immobile”.
Si fugge dal Mondo, dalle sue convenzioni, dalle sue vanità e dal suo dominio, ma per rimanere immobili in Dio, fermi nei principi immutabili di sempre, nella Tradizione, nell'Amore alla Chiesa.
Dopo il Concilio Vaticano II, Don Divo BARSOTTI non cambiò il tono delle sue proposte.
Rinnovamento sì, ma non nelle strutture: nei cuori.
Il richiamo alla Santità personale, fino alla fine, è stato il suo grido profetico, che ha vissuto in prima persona, sempre.
L'Amore alla Liturgia, alla Santa Messa sono i grandi richiami di Don Divo.
Chi ebbe l’occasione di assistere ad una sua Celebrazione Eucaristica, difficilmente la dimenticherà, non tanto per lui in sé, quanto perché, immergendosi in quell'Atto, a volte fino alla commozione e alle lacrime, introduceva i Fedeli, potentemente, nel Mistero: la Santa Messa diveniva la Presenza di Dio, del suo Sacrificio.
Don Divo ha scritto centinaia di libri, tradotti in molte lingue.
È molto conosciuto all'Estero: in Francia, in Germania, in Spagna, persino in Russia, per aver parlato, per primo, in Italia, di San Sergio, San Serafino, San Silvano del Monte Athos, dei Padri di Optina.
Ha scritto migliaia di pagine, articoli di Agiografia: conosceva benissimo tutti i Santi e Beati Italiani, anche quelli semisconosciuti nelle proprie Diocesi.
Ha scritto articoli di spiritualità, poesie, saggi, commenti biblici, eccetera, a tal punto che Padre Alonso Shoekel era entusiasta di lui e che, prima di morire, gli scrisse una lettera dalla Spagna, obbligandolo a ristampare il libro sulla Genesi,
Ha tenuto gli Esercizi Spirituali alla Curia Romana, al tempo di Papa Paolo VI; ha predicato in decine di Monasteri, in Italia e all'Estero, a Seminaristi, Sacerdoti, Vescovi... ma sempre rimanendo lontano dai riflettori, come se gli bastasse essere conosciuto solo da Cristo, nelle preghiere, nella pace.
Egli era consapevole del paradosso della sua Missione e Funzione:
“Sofronio di Gerusalemme fu eletto Patriarca di Gerusalemme a 84 anni – annota, nel suo Diario, l'8 Giugno 1973.
È necessaria tutta la vita per prepararsi a compiere quella che è la nostra Missione.
Cinquant'anni di silenzio, di macerazione solitaria, di fallimenti.
Bisogna che l'uomo non viva più per compiere nulla.
Quando sarà liberato da ogni volontà di potenza e non vivrà più la sua vita che nella profondità del silenzio, allora Dio userà di lui.
Che nulla ti turbi.
L'oblio di tutto il Creato, la rinunzia ad ogni opera è condizione imprescindibile alla vera Carità.
Bisogna che tu realizzi l'assoluta grandezza della Presenza di Dio nel vuoto di tutto, nel silenzio di ogni Creatura, nell'esperienza della tua povertà.
Era necessario che tu passassi per questo deserto; è necessario che nel deserto tu debba morire, bruciato dalla sete, scottato dal Sole.
In questo deserto, un giorno le ossa aride udranno, un giorno, la Sua Voce: tu potrai levarti, allora, pronto alla battaglia e lo Spirito di Dio ti sosterrà, ti porterà”.
La sua giornata di “Casa San Sergio”, piccola casa sui Colli fiorentini, nella quale ha vissuto dal 1956 fino alla morte, è stata scandita da un ritmo di preghiera, di silenzio, di meditazione, di ascolto.
I suoi Diari spirituali, alcuni dei quali editi, sono dei veri e propri Inni d’Amore e Trattati di Teologia – certo non sistematica – in cui Dio appare come il Grande Amato, il Grande Ricercato, il Senso stesso della Vita e del Mondo.
E in questo silenzio, in questo isolamento - Don Divo è stato molto amato dai suoi affezionati Lettori, dai suoi Figli Spirituali, dagli Amici, dai Religiosi in Conventi e Monasteri, ma ignorato dal Mondo Accademico - ci appare chiaro come il messaggio così Cristologico e Trinitario di Don Divo possa essere il centro di una ripresa vitale della Chiesa, che con Giovanni Paolo II, prima, e con Benedetto XVI, ora, richiama la Cristianità ai propri doveri e responsabilità davanti ad un Mondo secolarizzato e abbruttito dalla violenza.
“Aprite le porte a Cristo!” è il grido che in Don Divo ha un assoluto rilancio, proprio perché così lungamente meditato, un grido che può contribuire a dare luce e sale alla Cristianità, in Europa e nel Mondo.
Don Divo è stato un uomo che ha dedicato tutta la vita a far conoscere agli Uomini la bellezza della Verità, contemplata nella Fede.
Passionale e forte, dolce e paterno, solitario e uomo di Fede incrollabile, Monaco e Predicatore al tempo stesso, insofferente alle mode e capace, con una parola, di illuminare un'intera esistenza...
Tutto questo è stato Don Divo BARSOTTI.
Lascia dietro di sé Scritti, Libri e Pagine che testimoniano la sua straordinaria esperienza di Dio… lascia una Comunità di Anime Consacrate… lascia tanti solchi aperti e pronti ad essere fecondati di nuovo dalla Sapienza Divina.
Poco prima che la malattia finale gli togliesse lentamente la possibilità di leggere e scrivere, verso la fine del 2002, scrisse nel suoi Appunti queste parole:

“Nessuna fuga dal tempo
porta via con sé quello che io vivo.
Quello che io vivo entra con me
nella Presenza di Colui che mi ama:
nulla è perduto, ma in Lui tutto si raccoglie.
Non esiste la morte, se veramente esiste l'Amore”.


http://www.gesumisericordioso.com/public/default1.asp?n=23&pagina=3&ordina=Data&id=1256&id2=1256&menu=Testimonianze&genere=testimonianze&titolo2=Don%20Divo%20BARSOTTI%20-%20Biografia&genere2=Vari

Sentinelle nel post-concilio. Dieci testimoni dell'ininterrotta Traditio

 


Il primo lancio del nuovo libro di Bertocchi ed Agnoli è stato fatto a Firenze, presso la Chiesa di Ognissanti, con una conferenza tenuta dai due autori. Cosa si è generato nel post-concilio? Una crisi di una proporzione spaventosa. Il Vaticano II doveva essere una "primavera", una "nuova Pentecoste", "un balzo in avanti", ed invece ne seguì un inverno molto rigido. Il fumo di Satana era entrato perfino nel Tempio di Dio. L'allora Card. Ratzinger, nel lontano 1975, scriveva:
«I Padri conciliari si aspettavano una nuova unità cattolica e si è invece andati incontro a un dissenso che è sembrato passare dall'autocritica all'autodistruzione. Va affermato a chiare lettere che, una reale riforma della Chiesa, presuppone un inequivocabile abbandono delle vie sbagliate, che hanno portato a conseguenze indiscutibilmente negative».
Il libro si propone di individuare, attraverso una testimonianza personale, le vie sbagliate e di offrire, al contempo, un'indicazione per girare pagina e ritrovare un rinnovato slancio.
Diceva don Divo Barsotti, una delle sentinelle: «I Vescovi mi dicano quello che devo credere e quello che devo rigettare». Sembra che solo così si possa fare chiarezza e rigettare le vie sbagliate.




 
http://catholicafides.blogspot.com/2011/09/sentinelle-nel-post-concilio-dieci.html

BENTO XVI : os Santos mostram-nos que é possível e que é bom viver, de modo radical, a relação com Deus, colocando Deus no primeiro lugar e não como uma realidade entre as outras. Os Santos põem em evidência o facto de que foi Deus que tomou a iniciativa de Se dirigir a nós; em Jesus Cristo, manifestou-Se e manifesta-Se a nós. Cristo vem ao nosso encontro, fala a cada indivíduo e convida-o a segui-Lo.

FREIBURG IM BREISGAU, GERMANY - SEPTEMBER 24:  Pope Benedict XVI  waves to pilgrims on Muensterplatz square after visiting the Muenster cathedral as his personal secretary Georg Gaenswein looks on on September 24, 2011 in Freiburg, Germany. The Pope is in Freiburg on the third of a four-day visit to Germany, and he will conclude his trip with an open air Sunday mass tomorrow near Freiburg.

 

Homilia do Papa na Domsplatz de Erfurt


Viagem apostólica à Alemanha

ERFURT, sábado, 24 de setembro de 2011 (ZENIT.org) – Apresentamos a homilia que Bento XVI pronunciou hoje na Missa celebrada na Domsplatz de Erfurt, em honra de Santa Isabel de Turingia.
* * *
Amados irmãos e irmãs,
«Louvai o Senhor em todo o tempo, porque Ele é bom»: assim cantámos antes do Evangelho. Sim, temos verdadeiramente motivos para agradecer a Deus com todo o coração. Nesta cidade, se recuarmos com o pensamento até 1981, o ano jubilar de Santa Isabel, há trinta anos – eram os tempos da República Democrática Alemã –, quem teria imaginado que o muro e o arame farpado nas fronteiras cairiam poucos anos depois? E, se recuarmos ainda mais – cerca de setenta anos – até 1941, até ao tempo do nacional-socialismo, quem seria capaz de predizer que o chamado «Reich milenário» ficaria reduzido a cinzas apenas quatro anos mais tarde?
Amados irmãos e irmãs, aqui na Turíngia, na República Democrática Alemã de então, tivestes de suportar uma ditadura «pardacenta» [nazista] e uma «vermelha» [comunista], cujo efeito sobre a fé era parecido com o que tem a chuva ácida. Desse tempo, há ainda muitas consequências tardias a debelar, sobretudo no âmbito intelectual e religioso! Hoje, a maioria das pessoas nesta terra vive longe da fé em Cristo e da comunhão da Igreja. Mas as últimas duas década mostram também experiências positivas: um horizonte mais largo, um intercâmbio para além das fronteiras, uma certeza confiante de que Deus não nos abandona e nos guia por caminhos novos. «Onde há Deus, há futuro».
Todos nós estamos convencidos de que a nova liberdade ajudou a dar à vida dos homens uma dignidade maior e a abrir novas e variadas possibilidades. E do ponto de vista da Igreja podemos também assinalar, com gratidão, muitas facilitações: novas possibilidades para as actividades paroquiais, a restauração e o alargamento de igrejas e centros paroquiais, iniciativas diocesanas de carácter pastoral ou cultural. Mas estas possibilidades trouxeram-nos também um crescimento na fé? Não será talvez preciso procurar as raízes profundas da fé e da vida cristã noutra realidade bem diversa da liberdade social? Houve muitos católicos resolutos que permaneceram fiéis a Cristo e à Igreja, precisamente na difícil situação de uma opressão exterior. Aceitaram arcar com desvantagens pessoais, para viverem a própria fé. Quero aqui agradecer aos sacerdotes e aos seus colaboradores e colaboradoras de então. De modo particular, quero recordar a pastoral dos refugiados imediatamente depois da II Guerra Mundial: então muitos clérigos e leigos realizaram grandes coisas para atenuar a penosa situação dos prófugos e dar-lhes uma nova Pátria. Por fim, dirijo um sincero agradecimento aos pais que, no meio da diáspora e num ambiente político hostil à Igreja, educaram os seus filhos na fé católica. Por exemplo, merecem ser recordadas, com gratidão, as Semanas Religiosas para as crianças durante as férias, e também o trabalho frutuoso das Casas para a juventude católica Sankt Sebastian, em Erfurt, e Marcel Callo, em Heiligenstadt. Especialmente em Eichsfeld, houve muitos cristãos católicos que resistiram à ideologia comunista. Queira Deus recompensar abundantemente a perseverança na fé. O corajoso testemunho e a paciente confiança na providência de Deus são como uma semente preciosa que promete fruto abundante para o futuro.
A presença de Deus manifesta-se, de maneira particularmente clara, nos seus Santos. O seu testemunho de fé pode, também hoje, dar-nos a coragem para um novo despertar. Aqui pensemos sobretudo nos Santos Padroeiros da diocese de Erfurt: Isabel da Turíngia, Bonifácio e Kilian. Isabel veio de um país estrangeiro, da Hungria, para Wartburg na Turíngia. Levou um vida de intensa oração, associada com a penitência e a pobreza evangélica. Regularmente, descia do seu castelo até à cidade de Eisenach para lá cuidar pessoalmente dos pobres e dos doentes. Foi breve a sua vida nesta terra – chegou apenas à idade de vinte e quatro anos –, mas o fruto da sua santidade foi imenso. Santa Isabel goza de grande estima também entre os cristãos evangélicos; pode ajudar-nos a todos a descobrir a plenitude da fé transmitida e a traduzi-la na nossa vida diária.
Para as raízes cristãs do nosso país, remete também a fundação da diocese de Erfurt, no ano 742, por São Bonifácio. Este facto constitui simultaneamente a primeira menção escrita que há da cidade de Erfurt. Aquele Bispo missionário viera da Inglaterra e trabalhou em estreita ligação com o Sucessor de São Pedro. Veneramo-lo como o «Apóstolo da Alemanha»; morreu mártir. Dois dos seus companheiros, que partilharam com ele o testemunho do sangue pela fé cristã, estão aqui sepultados na catedral de Erfurt: são os Santos Eoban e Adelar.
Antes dos missionários anglo-saxões, tinha já trabalhado na Turíngia São Kilian, um missionário itinerante que provinha da Irlanda. Juntamente com dois companheiros, morreu mártir em Würzburg, porque criticara o comportamento moralmente transviado do duque da Turíngia, lá residente. Por fim, não quero esquecer São Severo, o Padroeiro da Severikirche, aqui na Praça da Catedral: no século IV, era Bispo de Ravena; no ano 836, os seus restos mortais foram trazidos para Erfurt, para enraizar mais profundamente a fé cristã nesta região.
Que têm em comum estes Santos? Como podemos descrever a faceta particular da sua vida, tornando-a fecunda para nós? Sim, os Santos mostram-nos que é possível e que é bom viver, de modo radical, a relação com Deus, colocando Deus no primeiro lugar e não como uma realidade entre as outras. Os Santos põem em evidência o facto de que foi Deus que tomou a iniciativa de Se dirigir a nós; em Jesus Cristo, manifestou-Se e manifesta-Se a nós. Cristo vem ao nosso encontro, fala a cada indivíduo e convida-o a segui-Lo. Esta possibilidade foi valorizada pelos Santos: a partir do íntimo de si mesmos, propenderam por assim dizer para Ele no diálogo íntimo da oração, e d’Ele receberam a luz que lhes desvendou a vida verdadeira.
Essencialmente, a fé é sempre também um acreditar junto com os outros. O facto de poder crer devo-o, antes de mais nada, a Deus que Se dirige a mim e, por assim dizer, «acende» a minha fé. Mas, de um modo muito concreto, devo a minha fé também àqueles que vivem ao meu redor e que acreditaram antes de mim e acreditam juntamente comigo. Este «com», sem o qual não pode haver qualquer fé pessoal, é a Igreja. E esta Igreja não se detém diante das fronteiras dos países; demonstra-o as nacionalidades dos Santos que há pouco mencionei: Hungria, Inglaterra, Irlanda e Itália. Daqui se vê como é importante a permuta espiritual, que se dilata através da Igreja inteira. Se nos abrirmos à fé integral ao longo de toda a história e nos seus testemunhos em toda a Igreja, então a fé católica tem um futuro, mesmo como força pública na Alemanha. Ao mesmo tempo as figuras dos Santos que recordámos mostram-nos a grande fecundidade de uma vida santa, deste amor radical a Deus e ao próximo. Os Santos, apesar de serem poucos, mudam o mundo.
Assim as mudanças políticas do ano 1989, no vosso país, não foram motivadas apenas pelo desejo de bem-estar e liberdade de ir e vir, mas também, e de modo decisivo, pelo anseio de veracidade. Este anseio foi mantido desperto, para além do mais, por pessoas que se devotaram totalmente ao serviço de Deus e do próximo e estavam dispostas a sacrificar a própria vida. Tais pessoas e os Santos recordados dão-nos a coragem para tirarmos proveito da nova situação. Não queremos esconder-nos numa fé apenas privada, mas queremos administrar responsavelmente a liberdade alcançada. À semelhança dos Santos Kilian, Bonifácio, Adelar, Eoban e Isabel da Turíngia, queremos ir, como cristãos, ao encontro dos nossos concidadãos e convidá-los a descobrirem connosco a plenitude da Boa Nova. Então seremos semelhantes ao famoso sino da catedral de Erfurt que se chama «Glorioso». É considerado o maior sino medieval do mundo que oscila livremente. É um sinal palpável do nosso profundo enraizamento na tradição cristã, mas também um sinal para nos pormos a caminho empenhando-nos na missão. O referido sino tocará também hoje no fim da Missa solene. Possa então estimular-nos para, a exemplo dos Santos, tornarmos visível e audível o testemunho de Cristo no mundo em que vivemos. Amen.
[Copyright 2011 - ©Libreria Editrice Vaticana]

sexta-feira, 23 de setembro de 2011

# Pontiff's Homily at Germany's Olympic Stadium # Benedicto XVI : Cuando los cristianos se dirigen a... # BENTO XVI : Permanecer em Cristo significa, co... # St. Padre Pio and Fr. Stefano Manelli, His Spiritu... # ACABAMOS DE SUPERAR OS 500 000 VISITANTES NO DIA D... # La Santa Misa según San Pío de Pietrelcina : Testi... # "Lefebvrismo": precisiones a unas reseñas históric... # 23 de Setembro - Santo Padre Pio de Pietrelcina. # "A Heresia Anti-litúrgica", por Dom Prosper Guéran...


Pontiff's Homily at Germany's Olympic Stadium

Pope Benedict XVI greets the faithful as he celebrates a Vesper service in Etzelsbach, Germany, Friday, Sept. 23, 2011. Pope Benedict XVI is on a four-day official visit to his homeland Germany.    
Pope Benedict XVI greets the faithful as he celebrates a Vesper service in Etzelsbach, Germany, Friday, Sept. 23, 2011. Pope Benedict XVI is on a four-day official visit to his homeland Germany.

 

Pontiff's Homily at Germany's Olympic Stadium


"The Risen Lord Gives Us a Place of Refuge, a Place of Light"

BERLIN, SEPT. 22, 2011 (Zenit.org).- Here is a Vatican translation of the homily Benedict XVI delivered today at Mass in Berlin's Olympic Stadium, which was built by the Nazis for the 1936 Olympics. The Pope is in Germany through Sunday on an official state visit.
* * *
Dear Brother Bishops,
Dear Brothers and Sisters,
As I look around the vast arena of the Olympic Stadium, where you have gathered today in such large numbers, my heart is filled with great joy and confidence. I greet all of you most warmly – the faithful from the Archdiocese of Berlin and the Dioceses of Germany as well as the many pilgrims from neighbouring countries. It was fifteen years ago that Berlin, the capital of Germany, was first visited by a Pope. We all remember vividly the visit of my venerable predecessor, Blessed John Paul II, and the beatification of the Berlin Cathedral Provost Bernhard Lichtenberg – together with Karl Leisner – here in this very place.
If we consider these beati and the great throng of those who have been canonized and beatified, we can understand what it means to live as branches of Christ, the true vine, and to bring forth rich fruit. Today’s Gospel puts before us once more the image of this climbing plant, that spreads so luxuriantly in the east, a symbol of vitality and a metaphor for the beauty and dynamism of Jesus’ fellowship with his disciples and friends.
In the parable of the vine, Jesus does not say: "You are the vine", but: "I am the vine, you are the branches" (Jn 15:5). In other words: "As the branches are joined to the vine, so you belong to me! But inasmuch as you belong to me, you also belong to one another." This belonging to each other and to him is not some ideal, imaginary, symbolic relationship, but – I would almost want to say – a biological, life-transmitting state of belonging to Jesus Christ. Such is the Church, this communion of life with him and for the sake of one another, a communion that is rooted in baptism and is deepened and given more and more vitality in the Eucharist. "I am the true vine" actually means: "I am you and you are I" – an unprecedented identification of the Lord with us, his Church.
On the road to Damascus, Christ himself asked Saul, the persecutor of the Church: "Why do you persecute me?" (Acts 9:4). With these words the Lord expresses the common destiny that arises from his Church’s inner communion of life with himself, the risen Christ. He continues to live in his Church in this world. He is present among us, and we are with him. "Why do you persecute me?" It is Jesus, then, who is on the receiving end of the persecutions of his Church. At the same time, when we are oppressed for the sake of our faith, we are not alone: Jesus is with us.
Jesus says in the parable: "I am the true vine, and my Father is the vinedresser" (Jn 15:1), and he goes on to explain that the vinedresser reaches for his knife, cuts off the withered branches and prunes the fruit-bearing ones, so that they bring forth more fruit. Expressed in terms of the image from the prophet Ezekiel that we heard in the first reading, God wants to take the dead heart of stone out of our breast in order to give us a living heart of flesh (cf. Ez 36:26). He wants to bestow new life upon us, full of vitality. Christ came to call sinners. It is they who need the doctor, not the healthy (cf. Lk 5:31f.). Hence, as the Second Vatican Council expresses it, the Church is the "universal sacrament of salvation" (Lumen Gentium, 48), existing for sinners in order to open up to them the path of conversion, healing and life. That is the Church’s true and great mission, entrusted to her by Christ.
Many people see only the outward form of the Church. This makes the Church appear as merely one of the many organizations within a democratic society, whose criteria and laws are then applied to the task of evaluating and dealing with such a complex entity as the "Church". If to this is added the sad experience that the Church contains both good and bad fish, wheat and darnel, and if only these negative aspects are taken into account, then the great and deep mystery of the Church is no longer seen.
It follows that belonging to this vine, the "Church", is no longer a source of joy. Dissatisfaction and discontent begin to spread, when people’s superficial and mistaken notions of "Church", their "dream Church", fail to materialize! Then we no longer hear the glad song "Thanks be to God who in his grace has called me into his Church" that generations of Catholics have sung with conviction.
The Lord’s discourse continues: "Abide in me, and I in you. As the branch cannot bear fruit by itself, unless it abides in the vine, neither can you, unless you abide in me ... for apart from me [i.e. separated from me, or outside me] you can do nothing" (Jn 15:4f.).
Every one of us is faced with this choice. The Lord reminds us how much is at stake as he continues his parable: "If a man does not abide in me, he is cast forth as a branch and withers; and the branches are gathered, thrown into the fire and burned" (Jn 15:6). In this regard, Saint Augustine says: "The branch is suitable only for one of two things, either the vine or the fire: if it is not in the vine, its place will be in the fire; and that it may escape the latter, may it have its place in the vine" (In Ioan. Ev. Tract. 81:3 [PL 35, 1842]).
The decision that is required of us here makes us keenly aware of the existential significance of our life choices. At the same time, the image of the vine is a sign of hope and confidence. Christ himself came into this world through his incarnation, to be our root. Whatever hardship or drought befall us, he is the source that offers us the water of life, that feeds and strengthens us. He takes upon himself all our sins, anxieties and sufferings and he purifies and transforms us, in a way that is ultimately mysterious, into good wine. In such times of hardship we can sometimes feel as if we ourselves were in the wine-press, like grapes being utterly crushed. But we know that if we are joined to Christ we become mature wine. God can transform into love even the burdensome and oppressive aspects of our lives. It is important that we "abide" in Christ, in the vine. The evangelist uses the word "abide" a dozen times in this brief passage. This "abiding in Christ" characterizes the whole of the parable. In our era of restlessness and lack of commitment, when so many people lose their way and their grounding, when loving fidelity in marriage and friendship has become so fragile and short-lived, when in our need we cry out like the disciples on the road to Emmaus: "Lord, stay with us, for it is almost evening and darkness is all around us!" (cf. Lk 24:29), then the risen Lord gives us a place of refuge, a place of light, hope and confidence, a place of rest and security. When drought and death loom over the branches, then future, life and joy are to be found in Christ.
To abide in Christ means, as we saw earlier, to abide in the Church as well. The whole communion of the faithful has been firmly incorporated into the vine, into Christ. In Christ we belong together. Within this communion he supports us, and at the same time all the members support one another. They stand firm together against the storm and they offer one another protection. Those who believe are not alone. We do not believe alone, but we believe with the whole Church.
The Church, as the herald of God’s word and dispenser of the sacraments, joins us to Christ, the true vine. The Church as "fullness and completion of the Redeemer" (Pius XII, Mystici Corporis, AAS 35 [1943] p. 230: "plenitudo et complementum Redemptoris") is to us a pledge of divine life and mediator of those fruits of which the parable of the vine speaks. The Church is God’s most beautiful gift. Therefore Saint Augustine also says: "as much as any man loves the Church of Christ, so much has he the Holy Spirit" (In Ioan. Ev. Tract. 32:8 [PL 35:1646]). With and in the Church we may proclaim to all people that Christ is the source of life, that he exists, that he is the one for whom we long so much. He gives himself. Whoever believes in Christ has a future. For God has no desire for what is withered, dead,ersatz, and finally discarded: he wants what is fruitful and alive, he wants life in its fullness.
Dear Brothers and Sisters! My wish for all of you is that you may discover ever more deeply the joy of being joined to Christ in the Church, that you may find comfort and redemption in your time of need and that you may increasingly become the precious wine of Christ’s joy and love for this world. Amen.
© Copyright 2011 - Libreria Editrice Vaticana

Benedicto XVI : Cuando los cristianos se dirigen a María en todos los tiempos y lugares, se dejan guiar por la certeza espontánea de que Jesús no puede rechazar las peticiones que le presenta su Madre...el Crucificado señala con su brazo derecho a lo que sucede sobre el altar, donde el santo sacrificio que llevó a cabo se actualiza en la Eucaristía.

Pope Benedict XVI issues a blessing at the end of a mass at the Olympic Stadium in Berlin, Germany, Thursday, Sept. 22, 2011. Pope Benedict XVI is on a four-day official visit to his homeland Germany. 

 

Homilía del Papa en el santuario de la Virgen de Etzelsbach


Viaje Apostólico a Alemania

EICHSFELD, viernes 23 de septiembre de 2011 (ZENIT.org).- Ofrecemos a continuación la homilía que el Papa Benedicto XVI pronunció hoy por la tarde, durante su visita al santuario mariano de Etzelsbach, concluyendo así la etapa de su viaje apostólico a Alemania.
* * * * *
Queridos hermanos y hermanas:
Ahora que se cumple mi deseo de visitar Eichsfeld y de dar gracias con vosotros a la Virgen María en Etzelsbach. "Aquí en el querido valle tranquilo" –como dice un canto de los peregrinos- y "bajo los viejos tilos", María nos da seguridad y nuevas fuerzas. En dos dictaduras impías que han tratado de arrancar a los hombres su fe tradicional, las gentes de Eichsfeld estaba convencida de encontrar aquí, en el santuario de Etzelsbach, una puerta abierta y un lugar de paz interior. Queremos continuar la amistad especial con María, amistad que se ha acrecentado con todo esto, y ahora también en la celebración de las Vísperas marianas de hoy.
Cuando los cristianos se dirigen a María en todos los tiempos y lugares, se dejan guiar por la certeza espontánea de que Jesús no puede rechazar las peticiones que le presenta su Madre; y se apoyan en la confianza inquebrantable de que María es también Madre nuestra; una Madre que ha experimentado el sufrimiento más grande de todos, que se da cuenta de todas nuestras dificultades y piensa en modo materno cómo superarlas. Cuántas personas han ido en el transcurso de los siglos en peregrinación a María para encontrar ante la imagen de la Dolorosa, como aquí en Etzelsbach, consuelo y alivio.
Contemplemos su imagen. Una mujer de mediana edad, con los parpados apesadumbrados de tanto llorar, y al mismo tiempo una mirada absorta, fija en la lejanía, como si estuviese meditando en su corazón sobre todo lo que había sucedido. Sobre su regazo reposa el cuerpo exánime del Hijo; Ella lo aprieta delicadamente y con amor, como un don precioso. Sobre el cuerpo desnudo del Hijo vemos los signos de la crucifixión. El brazo izquierdo del Crucificado cae verticalmente hacia abajo. Quizás, esta escultura de la Piedad, como a menudo era costumbre, estaba originalmente colocada sobre un altar. Así, el Crucificado señala con su brazo derecho a lo que sucede sobre el altar, donde el santo sacrificio que llevó a cabo se actualiza en la Eucaristía.
Una particularidad de la imagen milagrosa de Etzelsbach es la posición del Crucificado. En la mayor parte de las representaciones de la Piedad, el cuerpo sin vida de Jesús yace con la cabeza vuelta hacia la izquierda. De esta forma, el que lo contempla puede ver su herida del costado. Aquí en Etzelsbach, en cambio, la herida del costado está escondida, ya que el cadáver está orientado hacia el otro lado. Creo que dicha representación encierra un profundo significado, que se revela solamente en una atenta contemplación: en la imagen milagrosa de Etzelbach, los corazones de Jesús y de su Madre se dirigen uno al otro, se acercan el uno al otro. Se intercambian recíprocamente su amor. Sabemos que el corazón es también el órgano de la sensibilidad más delicada para el otro, así como el órgano de la íntima compasión. En el corazón de María encuentra cabida el amor que su divino Hijo quiere ofrecer al mundo.
La devoción mariana se concentra en la contemplación de la relación entre la Madre y su divino Hijo. Los fieles han encontrado siempre nuevos aspectos y títulos que nos pueden esclarecer este misterio como, por ejemplo, la imagen del Corazón Inmaculado de María, símbolo de la unidad profunda y sin reserva con Cristo en el amor. No es la autorrealización la que lleva a la persona a su verdadero desarrollo, aspecto que hoy es propuesto como modelo de la vida moderna, pero que fácilmente puede convertirse en una forma de egoísmo refinado. Es, sobre todo, la actitud del don de si mismo, que se orienta hacia el corazón de María y con ello hacia el corazón del Redentor.
"A los que aman a Dios todo les sirve para el bien: a los que ha llamado conforme a su designio" (Rom 8, 28), lo acabamos de escuchar en la lectura. En María, Dios ha hecho confluir todo el bien y, por medio de Ella, no cesa de difundirlo ulteriormente en el mundo. Desde la Cruz, desde el trono de la gracia y la redención, Jesús ha entregado a los hombres como Madre a María, su propia Madre. En el momento de su sacrificio por la humanidad, Él constituye en cierto modo a María, mediadora del flujo de gracia que brota de la Cruz. Bajo la Cruz, María se hace compañera y protectora de los hombres en el camino de su vida. "Con su amor de Madre cuida de los hermanos de su Hijo, que todavía peregrinan y viven entre angustias y peligros hasta que lleguen a la patria feliz (Lumen gentium, 62). Sí, en la vida pasamos por vicisitudes alternas, pero María intercede por nosotros ante su Hijo y nos comunica la fuerza del amor divino.
Nuestra confianza en la intercesión eficaz de la Madre de Dios y nuestra gratitud por la ayuda continuamente experimentada llevan consigo de algún modo el impulso a dirigir la reflexión más allá de las necesidades del momento. ¿Qué quiere decirnos verdaderamente María cuando nos salva del peligro? Quiere ayudarnos a comprender la amplitud y profundidad de nuestra vocación cristiana. Con maternal delicadeza, quiere hacernos comprender que toda nuestra vida debe ser una respuesta al amor rico en misericordia de nuestro Dios. Como si nos dijera: entiende que Dios, que es la fuente de todo bien y no quiere otra cosa que tu verdadera felicidad, tiene el derecho de exigirte una vida que se abandone sin reservas y con alegría a su voluntad, y se esfuerce en que los otros hagan lo mismo. "Donde está Dios, allí hay futuro". En efecto: donde dejamos que el amor de Dios actúe totalmente sobre la vida, allí se abre el cielo. Allí, es posible plasmar el presente, de modo que se ajuste cada vez más a la Buena Noticia de nuestro Señor Jesucristo. Allí, las pequeñas cosas de la vida cotidiana alcanzan su sentido y los grandes problemas encuentran su solución. Amén.
[Copyright 2011 - ©Libreria Editrice Vaticana]
  

BENTO XVI : Permanecer em Cristo significa, como já vimos, permanecer na Igreja. A comunidade inteira dos crentes está firmemente unida em Cristo, a videira. Em Cristo, todos nós estamos conjuntamente unidos.

Papa na Alemanha: homilia em Berlim

Pope Benedict XVI greets the faithful as he celebrates a Vesper service in Etzelsbach, Germany, Friday, Sept. 23, 2011. Pope Benedict XVI is on a four-day official visit to his homeland Germany. 
ERFURT, GERMANY - SEPTEMBER 23:  Pope Benedict XVI greets pilgrims outside the Dom cathedral on September 23, 2011 in Erfurt, Germany. The Pope is in Erfurt on the second of a four-day visit to Germany.    Viagem Apostólica à Alemanha

BERLIM, quinta-feira, 22 de setembro de 2011 (ZENIT.org) – Apresentamos a homilia que o Papa Bento XVI pronunciou hoje durante a Missa celebrada no Olympiastadion de Berlim.
* * *
Venerados irmãos no Episcopado,
Amados irmãos e irmãs,
O olhar pela ampla circunferência do estádio olímpico, que vós encheis hoje em tão grande número, gera em mim grande alegria e confiança. Com afecto saúdo a todos vós: os fiéis da arquidiocese de Berlim e das outras dioceses alemãs, bem como os numerosos peregrinos vindos dos países vizinhos. Há quinze anos, pela primeira vez, veio um Papa à capital federal de Berlim. Perdura viva em todos nós a recordação da visita do meu venerado Predecessor, o Beato João Paulo II, e da beatificação do Arcipreste da Catedral de Berlim, Bernhard Lichtenberg – juntamente com a de Karl Leisner – que se deu precisamente aqui, neste lugar.
Pensando nestes Beatos e em toda a série dos Santos e Beatos, podemos compreender o que significa viver como ramos da videira verdadeira, que é Cristo, e dar muito fruto. O Evangelho de hoje trouxe-nos à mente a imagem desta planta, que se alcandora frondosa no oriente e é símbolo de força vital, uma metáfora da beleza e dinamismo da comunhão de Jesus com os seus discípulos e amigos.
Na parábola da videira, Jesus não diz: «Vós sois a videira»; mas: «Eu sou a videira, vós os ramos» (Jo15, 5). Isto significa: «Assim como os ramos estão ligados à videira, assim também vós pertenceis a Mim! Mas, pertencendo a Mim, pertenceis também uns aos outros». E, neste pertencer um ao outro e a Ele, não se trata de qualquer relação ideal, imaginária, simbólica, mas é – apetece-me quase dizer – um pertencer a Jesus Cristo em sentido biológico, plenamente vital. É a Igreja, esta comunidade de vida com Ele e de um para o outro, que está fundada no baptismo e se vai aprofundando cada vez mais na Eucaristia. «Eu sou a videira verdadeira»: isto na realidade, porém, significa: «Eu sou vós, e vós sois Eu» - uma identificação inaudita do Senhor connosco, a sua Igreja.

Uma vez, às portas de Damasco, o próprio Cristo perguntou a Saulo, o perseguidor da Igreja: «Porque Me persegues?» (Act 9, 4). Deste modo, o Senhor exprime a comunhão de destino que deriva da íntima comunhão de vida da sua Igreja com Ele, o Cristo ressuscitado. Ele continua a viver na sua Igreja neste mundo. Ele está connosco, e nós estamos com Ele. «Porque Me persegues?»: destas palavras se conclui que é a Jesus que ferem as perseguições contra a sua Igreja. E, ao mesmo tempo, não estamos sozinhos quando somos oprimidos por causa da nossa fé. Jesus está connosco.

Na parábola, Jesus começa dizendo: «Eu sou a videira verdadeira, e o meu Pai é o agricultor» (Jo 15, 1), explicando que o vinhateiro toma a tesoura, corta os ramos secos e poda aqueles que produzem fruto para que dêem mais fruto. Dizendo isto mesmo com a imagem do profeta Ezequiel, que escutámos na primeira leitura, Deus quer tirar do nosso peito o coração morto, de pedra, para nos dar um coração vivo, de carne (cf. Ez 36, 26). Quer dar-nos vida nova, pujante de força. Cristo veio chamar os pecadores; são estes que precisam do médico, não os sãos (cf. Lc 5, 31-32). Deste modo, como diz o Concílio Vaticano II, a Igreja é o «universal sacramento de salvação» (LG 48), que existe para os pecadores, a fim de lhes abrir o caminho da conversão, da cura e da vida. Esta é a verdadeira e grande missão da Igreja, que Cristo lhe conferiu.

Alguns olham para Igreja, detendo-se no seu aspecto exterior. Então ela aparece-lhes apenas como uma das muitas organizações presentes numa sociedade democrática; e, segundo as normas e leis desta, se deve depois avaliar e tratar inclusive uma figura tão difícil de compreender como é a «Igreja». Se depois se vem juntar ainda a experiência dolorosa de que, na Igreja, há peixes bons e maus, trigo e joio, e se o olhar se fixa nas realidades negativas, então nunca mais se desvenda o grande e profundo mistério da Igreja.

Consequentemente deixa de assomar qualquer alegria pelo facto de se pertencer a uma tal videira que é «Igreja». Crescem insatisfação e descontentamento, se não virem realizadas as próprias ideias superficiais e erróneas de «Igreja» e os próprios «sonhos de Igreja»! Então cessa também aquele jubiloso cântico «Agradeço ao Senhor que por graça me chamou à sua Igreja» que gerações de católicos cantaram com convicção.

 E, no seu discurso, o Senhor continua dizendo: «Permanecei em Mim, que Eu permaneço em vós. Tal como o ramo não pode dar fruto por si mesmo, mas só permanecendo na videira, assim também acontecerá convosco, se não permanecerdes em Mim (…), pois, sem Mim – poder-se-ia traduzir também: fora de Mim –, nada podeis fazer» (Jo 15, 4-5).

Cada um de nós vê-se aqui confrontado com tal decisão. E o Senhor, na sua parábola, insiste na seriedade da mesma: «Se alguém não permanecer em Mim, é lançado fora, como um ramo, e seca. Esses são apanhados e lançados ao fogo, e ardem» (Jo 15, 6). A este respeito, observa Santo Agostinho: «Ao ramo toca uma coisa ou outra: ou a videira ou o fogo; se [o ramo] não estiver na videira, estará no fogo; por conseguinte, para que não esteja no fogo, fique na videira» (In Joan. Ev. tract. 81, 3: PL 35, 1842).
 A escolha aqui pedida faz-nos compreender, de modo insistente, o significado existencial da nossa opção de vida. Ao mesmo tempo a imagem da videira é um sinal de esperança e confiança. Ao encarnar-Se, o próprio Cristo veio a este mundo para ser o nosso fundamento. Em cada necessidade e aridez, Ele é a fonte que dá a água da vida que nos sacia e fortalece. Ele mesmo carrega sobre Si todo o pecado, medo e sofrimento e, por fim, nos purifica e transforma misteriosamente em vinho bom. Em tais momentos de necessidade, às vezes sentimo-nos como que sob uma prensa, à semelhança dos cachos de uva que são completamente esmagados. Mas sabemos que, unidos a Cristo, nos tornamos vinho generoso. Deus sabe transformar em amor mesmo as coisas pesadas e acabrunhadoras da nossa vida. Importante é «permanecermos» na videira, em Cristo.

Neste breve trecho, o evangelista usa uma dúzia de vezes a palavra «permanecer». Este «permanecer-em-Cristo» caracteriza o discurso inteiro. No nosso tempo de inquietação e indiferença, em que tanta gente perde a orientação e o apoio; em que a fidelidade do amor no matrimónio e na amizade se tornou tão frágil e de breve duração; em que nos apetece gritar, em nossa necessidade, como os discípulos de Emaús: «Senhor, fica connosco, porque anoitece (cf. Lc 24, 29), sim, é escuro ao nosso redor!»; aqui o Senhor ressuscitado oferece-nos um refúgio, um lugar de luz, de esperança e confiança, de paz e segurança. Onde a secura e a morte ameaçam os ramos, aí, em Cristo, há futuro, vida e alegria.

Permanecer em Cristo significa, como já vimos, permanecer na Igreja. A comunidade inteira dos crentes está firmemente unida em Cristo, a videira. Em Cristo, todos nós estamos conjuntamente unidos. Nesta comunidade, Ele sustenta-nos e, ao mesmo tempo, todos os membros se sustentam uns aos outros. Juntos resistem às tempestades e oferecem protecção uns aos outros. Não cremos sozinhos, mas cremos com toda a Igreja.

Como anunciadora da Palavra de Deus e dispensadora dos sacramentos, a Igreja une-nos com Cristo, a videira verdadeira. A Igreja, como «a plenitude e o completamento do Redentor» [Pio XII, Mystici corporisAAS 35 (1943), p. 230: «plenitudo et complementum Redemptoris»], é para nós penhor da vida divina e medianeira dos frutos de que fala a parábola da videira. A Igreja é o dom mais belo de Deus. Por isso, diz Santo Agostinho, «cada um possui o Espírito Santo na medida em que ama a Igreja de Cristo» (In Ioan. Ev. tract. 32, 8: PL 35, 1646). Com a Igreja e na Igreja, podemos anunciar a todos os homens que Cristo é a fonte da vida, que Ele está presente, que é a realidade grande por que anelamos. Dá-Se a Si mesmo. Quem crê em Cristo, tem um futuro. Porque Deus não quer aquilo que é árido, morto, artificial, e que no fim é deitado fora, mas quer as coisas fecundas e vivas, a vida em abundância.

Amados irmãos e irmãs! Desejo a todos vós que possais descobrir cada vez mais profundamente a alegria de estar unidos com Cristo na Igreja, que possais encontrar nas vossas necessidades conforto e redenção e que vos torneis cada vez mais o delicioso vinho da alegria e do amor de Cristo para este mundo. Amen.
[Copyright 2011 - ©Libreria Editrice Vaticana]

















































St. Padre Pio and Fr. Stefano Manelli, His Spiritual Child




 

Today is the Feast of St. Pio, affectionately known as Padre Pio, a modern miracle worker who had the stigmata of Our Lord's wounds imprinted visibly on his flesh. He was spiritual director of Fr. Stefano Manelli, our founder, and his entire family.



Mass offered by Fr. Stefano Manelli:

Fr. Stefano Maria Manelli was born in Fiume/Rijeka (Hrvatska), Italy on May 1, 1933. His parents were Servant of God Settimio Manelli and Servant of God Licia Gualandris, spiritual children of St. Pio of Prietrelcina. He was the sixth of the twenty-one children.

He received his first communion from Padre Pio himself in 1938.

Mary, Mother of Jesus Christ, Eternal High Priest, Mother of all priests and our Mother, help us respond generously to the Holy Spirit's request, through the voice of His Church, to offer up to God Eucharistic adoration for priests.  Amen.

ACABAMOS DE SUPERAR OS 500 000 VISITANTES NO DIA DE S.PIO DE PIETRALCINA E NAS VÉSPERAS DE NOSSA SENHORA DAS MERCÊS A QUEM CONSAGRAMOS O NOSSO BLOG

 

Agradecemos a Deus e à Virgem Santíssima todas as bênçãos que nos têm concedido neste Apostolado de fazer conhecer e amar a Missa Gregoriana e também a todos os amigos que  todos os dias nos visitam. Sempre abençoo os visitantes do Blog e imploro que me recordem em suas orações. Meu contacto é : missagregoriana.pt@gmail.com

La Santa Misa según San Pío de Pietrelcina : Testimonio del P. Derobert, hijo espiritual de san Pío de Pietrelcina.

San Pío de Pietrelcina



La Santa Misa según San Pío de Pietrelcina
 

Él me había explicado poco después de mi ordenación sacerdotal que celebrando la Eucaristía había que poner en paralelo la cronología de la Misa y la de la Pasión. Se trataba de comprender y de darse cuenta, en primer lugar, de que el sacerdote en el Altar es Jesucristo. Desde ese momento Jesús en su sacerdote, revive indefinidamente la Pasión.

Desde la señal de la cruz inicial hasta el ofertorio es necesario reunirse con Jesús en Getsemaní, hay que seguir a Jesús en su agonía, sufriendo ante esta "marea negra" de pecado. Hay que unirse a Él en el dolor de ver que la Palabra del Padre, que Él había venido a traernos, no sería recibida o sería recibida muy mal por los hombres. Y desde esta óptica había que escuchar las lecturas de la misa como estando dirigidas personalmente a nosotros.

El Ofertorio, es el arresto. La Hora ha llegado...

El Prefacio, es el canto de alabanza y de agradecimiento que Jesús dirige al Padre que le ha permitido llegar por fin a esta "Hora".

Desde el comienzo de la plegaria Eucarística hasta la consagración nos encontramos ¡rápidamente! con Jesús en la prisión, en su atroz flagelación, su coronación de espinas y su camino de la cruz por las callejuelas de Jerusalén teniendo presente en el "memento" a todos los que están allí y a todos aquellos por los que pedimos especialmente.

La Consagración nos da el Cuerpo entregado ahora, La Sangre derramada ahora. Es místicamente, la crucifixión del Señor. Y por eso san Pío de Pietrelcina sufría atrozmente en este momento de la Misa.

Nos reunimos enseguida con Jesús en la Cruz y ofrecemos desde este instante, al Padre, el sacrificio Redentor. Es el sentido de la oración litúrgica que sigue inmediatamente a la Consagración.

El "Por Él, con Él y en Él" corresponde al grito del Jesús: "Padre, a tus manos encomiendo mi espíritu". Desde ese momento el Sacrificio es consumado y aceptado por el Padre. Los hombres en adelante ya no están separados de Dios y se vuelven a encontrar unidos. Es la razón por la que, en este momento, se recita la oración de todos los hijos: "Padrenuestro...".

La fracción del Pan marca la muerte de Jesús...

La intinción, el instante en el que el Padre, habiendo quebrado la Hostia (símbolo de la muerte...) daja caer una partícula del Cuerpo de Cristo en el Cáliz de la preciosa sangre, marca el momento de la resurrección, pues el Cuerpo y la Sangre se reúnen de nuevo y es a Cristo vivo a quien vamos a recibir en la comunión.

La bendición del sacerdote marca a los fieles con la cruz, como signo distintivo y a la vez como escudo protector contra las astucias del Maligno...

Se comprenderá que después de haber oído de la boca del P. Pío una tal explicación, sabiendo bien que él vivía dolorosamente esto, me haya pedido seguirle por este camino... lo que hago cada día... ¡y con cuánta alegría!

Testimonio del P. Derobert, hijo espiritual de san Pío de Pietrelcina. 


http://misatradicionalciudadreal.blogspot.com/2011/09/san-pio-de-pietrelcina.html

"Lefebvrismo": precisiones a unas reseñas históricas

 

 
 


Con el buen deseo de ampliar a sus lectores las informaciones relacionadas con la Hermandad de San Pío X, últimamente cada vez más frecuentes, suelen aparecer en los medios de comunicación referencias, más o menos amplias, a la historia de lo que se denomina generalmente “el lefebvrismo” o “lefebvrianismo”. Para ejemplo, una crónica de la agencia aciprensa, recientemente divulgada.

Sin el menor deseo de entrar en polémica, me gustaría hacer algunas precisiones en torno a lugares comunes que se suelen repetir en escritos de este género y no solamente en el citado.

1. Con frecuencia, se habla de lo que se ha dado en llamar “cisma lefebvriano”, o por lo menos, “la cuestión lefebvriana”. Sin entrar por ahora en el presunto cisma, debe objetarse con toda claridad la tendencia a reducir el problema litúrgico-teológico-pastoral aquí implicado con el nombre de una persona, por muy relevante que haya sido la actuación de ésta.
 
El término “lefebvriano” o “lefebvrista” carece de cualquier rigor conceptual y solamente desde una polémica de bajo nivel desencadenada por los adversarios de la Tradición puede entenderse su empleo.Continua a leer...

23 de Setembro - Santo Padre Pio de Pietrelcina



Clique no título e ouça o áudio original, em Italiano, e acompanhe abaixo a tradução em Português

Fonte
“Que Jesus e Maria sejam sempre louvados!
Jesus nos disse no Evangelho que o prêmio é destinado não a quem começa bem, nem a quem continua no caminho do bem por um certo tempo, mas a quem persevera até o fim.
Portanto, quem começou, procure perseverar sempre melhor. Quem está prosseguindo, procure chegar até o fim. E, quem desgraçadamente não começou ainda, ponha-se no caminho correto.
Esforcemo-nos todos em perseverar.
Sei que é uma tarefa bastante difícil. Porém, com o exemplo dos santos e com o auxílio da Virgem Santíssima, a graça de Deus, que está sempre pronta para quem a procura, nunca nos faltará.Por isso, revistamo-nos de constância, de paciência e de perseverança.
E, então, se verificará em nós aquilo que o próprio Jesus nos disse no Evangelho: “Aquele que persevera até o fim, esse se salvará!”
Desejo a todos uma boa noite, cheia de graças e de bênçãos.
E uma benção muito especial não somente a vocês, mas a todos aqueles que estão nos seus corações; especialmente às suas famílias e as pessoas a quem vocês querem bem.
Mas, de modo especial, uma benção aos pobres doentes e aos sofredores.
Que o Senhor infunda neles coragem e perseverança, e lhes dê saúde.
Em nome do Pai e do Filho e do Espírito Santo. Amém.
Que Jesus e Maria sejam sempre louvados!”



23 de Septiembre - San Padre Pío de Pietrelcina

Extracto del libro - 22 págs
(No se muestran competos los libros cuyos derechos de autor están vigentes)


"Solo quiero ser un fraile que reza..."
"Reza, espera y no te preocupes. La preocupacion es inutil. Dios es misericordioso y escuchara tu oracion...... La oracion es la mejor arma que tenemos; es la llave al corazon de Dios. Debes hablarle a Jesus, no solo con tus labios sin no con tu corazon. En realidad, en algunas ocaciones debes hablarle solo con el corazon.."                                                                             Padre Pío
Ultima messa del Santo Padre Pío   http://alexandriacatolica.blogspot.com/