quarta-feira, 3 de novembro de 2021

Père Anibal, Fondateur des Esclaves de l´ Eucaristie et de la sainte Vierge Marie

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PREMIÈRES ANNÉES

Le bilan de la mort... Nous sommes le 2 novembre 1947. Dans un petit appartement de la rue Comerío à Bayamón, Porto Rico, Ana Belén met au monde son troisième enfant : " Aníbal ". Un accouchement difficile qui éclate en une nouvelle vie. Ce petit enfant passera toute sa vie dans la maladie. Son père, Isabelo Reyes, est un travailleur, soucieux de mettre le pain quotidien sur la table.


Anibal a reçu les eaux du baptême dans l'église de la Sainte-Croix. Les fonts baptismaux où il est né dans la vie de la grâce sont toujours là. Il n'a jamais abandonné le catholicisme, autant que son père, dans la naïveté de son ignorance religieuse, insistait pour aller à l'église luthérienne. Même quand il était petit, le catholicisme a toujours été son Église. Doña Maria, "la veuve", se chargeait de l'emmener à la Maison de Dieu, aux processions, pour recevoir les sacrements.


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Dans cette vie de pauvreté, le bonheur était le climat commun, surtout chez les trois frères et sœurs : Junior, Cuca et Toco (Anibal). L'appartement était une fenêtre d'espoir et un atelier d'éducation "à l'ancienne". C'est là que la personnalité de notre Père Anibal a pris forme. Le "vieux garçon", dans son monde de silences et d'observations, a appris à aimer et à grandir. Alors qu'il était encore enfant, Don Chaelo a immigré, comme de nombreux Portoricains, dans la grande ville de New York. Sa famille finit par y aller aussi. Ils allaient tester leur chance et chercher des opportunités d'emploi. Après deux ans, la famille est retournée à Porto Rico. Un incident dans la vie de notre Anibal va provoquer cet exode rapide : un Italien casse une bouteille en verre et laisse la petite main droite d'Anibal marquée à jamais.


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À neuf ans, il fait sa première communion à la paroisse du Perpétuel Secours, servie par les pères dominicains. À cet âge tendre, il subit une crise qui marquera sa vie à jamais. Un Père dominicain l'aide à traverser une crise existentielle dont il nous a parlé à plusieurs reprises. Devant le mystère de la mort, cette jeune vie a été bouleversée. Un parent était mort et l'enfant avait assisté à l'enterrement. Ainsi commença une crise qui s'aggrava jusqu'à ne plus trouver d'issue : le problème de la mort. C'est alors que le prêtre l'amène devant la Vierge et le consacre à Elle. C'est la première rencontre vivante avec Marie, la Mère de la Vie... Là, s'éveille pour lui un monde qui va s'élargir... Marie sera son tout.


CHEMIN DE LA CONSÉCRATION

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Vif, enjoué, intelligent, mais plongé dans un monde d'idéaux hors du commun, la petite flamme ténue qu'il porte secrètement dans son cœur est vite attisée. A quinze ans, il fait déjà connaître à son père sa décision d'être prêtre et de se consacrer à Dieu dans la vie religieuse. À seize ans, il entre dans la candidature de l'Ordre méritoire de Saint-Dominique. Peu à peu, il découvre que ce n'est pas sa place. Les courants sécularisants sont ressentis comme un froid polaire. Son âme est faite pour les hautes températures. Il est un homme de feu...


Il demande à la Vierge Marie de lui montrer un autre lieu. Dans la paroisse où il est né, il rencontre les Fils Missionnaires du Cœur Immaculé de Marie. Et avec eux, il recommence son chemin de vocation. Il est attiré par ces deux mystères qui ont été l'amour et l'ornement de l'Institut : l'Eucharistie et le Cœur Immaculé de Marie.


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Il fait son noviciat en Espagne, à Jerez de los Caballeros (Province de Badajoz), concluant sa formation initiale à Loja (Province de Grenade). Là, il s'est abreuvé aux eaux cristallines de leur Saint Fondateur, Saint Antoine Marie Claret. Mais son noviciat voit le début d'une crise rénale qui va s'aggraver au fil des ans et qui sera, en grande partie, la cause de sa mort. Il devra même subir une intervention chirurgicale. Ces reins lui fourniront toute la souffrance de ses sacrifices et de sa sanctification. Ayant terminé son noviciat, il est envoyé à Porto Rico où il étudiera la philosophie à l'Université catholique de Ponce.


LE CONTACT AVEC SCHOENSTATT

Cette étape de sa vie est très riche. C'est là, en 1971, qu'il rencontre le Père Guillermo Esters et Sœur M. Petra, responsables de la naissance naissante du Mouvement Apostolique de Schoenstatt à Porto Rico.


Lors d'une de ses visites à la chapelle de la Vierge, vénérée comme la Divine Bergère, il remarque que le groupe de Schoenstatt est en réunion et demande à se joindre à eux. Dès lors, le Père Guillermo lui fera découvrir le monde de Schoenstatt et la vie du Père Joseph Kentenich, fondateur du Mouvement. Schoenstatt lui a donné une réponse à de nombreuses questions qu'il portait dans son cœur. C'était l'époque où la soi-disant "théologie de la mort de Dieu" faisait des ravages. Dans l'âme de notre séminariste, la vision prophétique du Père Kentenich l'a aidé à mûrir sa réflexion et lui a donné des réponses claires dans la vie.


Schoenstatt est tombé dans une âme vierge et mariale. Schoenstatt semblait être inné en lui, une vocation, comme il nous le dira plus tard. La même année, il a scellé son alliance d'amour avec la Mère et la Reine.


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