« Les modernistes sont les pires ennemis de l’Église,
et le modernisme  l’égout collecteur de  toutes les hérésies. » 
(S. Pie X, Motu proprio Praestantia, 1907).
 Sacrorum antistitum reprenait les points principaux de  l’encyclique Pascendi en s’opposant notamment à l’immanentisme  et aux idées religieuses de Spinoza. Il fut durement critiqué par les  libéraux jusqu’à sa suppression par Paul VI  à l’époque du concile Vatican  II. La crise  moderniste commence en fait au milieu du XIXe siècle,  alors que le Syllabus et l’essai  de Darwin ont  reconfiguré l’ensemble de l’intelligentsia européenne. Elle se prolonge  jusqu’au milieu du XXe siècle  et affecte durablement cinq pays d’Europe occidentale : l’Allemagne,  l’Angleterre,  la Belgique,  la France  et l’Italie  tandis que le Canada francophone  connaît à cet égard un sort spécifique.
   Sacrorum antistitum reprenait les points principaux de  l’encyclique Pascendi en s’opposant notamment à l’immanentisme  et aux idées religieuses de Spinoza. Il fut durement critiqué par les  libéraux jusqu’à sa suppression par Paul VI  à l’époque du concile Vatican  II. La crise  moderniste commence en fait au milieu du XIXe siècle,  alors que le Syllabus et l’essai  de Darwin ont  reconfiguré l’ensemble de l’intelligentsia européenne. Elle se prolonge  jusqu’au milieu du XXe siècle  et affecte durablement cinq pays d’Europe occidentale : l’Allemagne,  l’Angleterre,  la Belgique,  la France  et l’Italie  tandis que le Canada francophone  connaît à cet égard un sort spécifique.Voici le texte du serment  anti-moderniste contenu dans le Motu proprio Sacrorum antistitum,  promulgué le 1er septembre 1910 par le pape  Saint Pie X,  que devait prononcer tout clerc lors de son  ordination ou encore avant  d’accéder à une chaire d’enseignement ou à un  office ecclésiastique,  et qu’il serait indispensable de rétablir  aujourd’hui. 
Moi, N…, j’embrasse et reçois   fermement toutes et chacune des vérités qui ont été définies,  affirmées  et déclarées par le magistère infaillible de l’Eglise,  principalement  les chapitres de doctrine qui sont directement opposés  aux erreurs de ce  temps.
Et  d’abord, je professe que  Dieu, principe et fin de toutes choses, peut  être certainement connu, et  par conséquent aussi, démontré à la lumière  naturelle de la raison  « par ce qui a été fait » Rm 1,20 ,  c’est-à-dire par les œuvres visibles  de la création, comme la cause par  les effets.
Deuxièmement,  j’admets et je  reconnais les preuves extérieures de la Révélation,  c’est-à-dire les  faits divins, particulièrement les miracles et les  prophéties comme des  signes très certains de l’origine divine de la  religion chrétienne et je  tiens qu’ils sont tout à fait adaptés à  l’intelligence de tous les  temps et de tous les hommes, même ceux  d’aujourd’hui.
Troisièmement,  je crois aussi  fermement que l’Eglise, gardienne et maîtresse de la  Parole révélée, a  été instituée immédiatement et directement par le  Christ en personne,  vrai et historique, lorsqu’il vivait parmi nous, et  qu’elle a été bâtie  sur Pierre, chef de la hiérarchie apostolique, et  sur ses successeurs  pour les siècles.
Quatrièmement,  je reçois  sincèrement la doctrine de la foi transmise des apôtres  jusqu’à nous  toujours dans le même sens et dans la même interprétation  par les pères  orthodoxes ; pour cette raison, je rejette absolument  l’invention  hérétique de l’évolution des dogmes, qui passeraient d’un  sens à  l’autre, différent de celui que l’Eglise a d’abord professé. Je  condamne  également toute erreur qui substitue au dépôt divin révélé,  confié à  l’Epouse du Christ, pour qu’elle garde fidèlement, une  invention  philosophique ou une création de la conscience humaine,  formée peu à peu  par l’effort humain et qu’un progrès indéfini  perfectionnerait à  l’avenir.
Cinquièmement,  je tiens très  certainement et professe sincèrement que la foi n’est  pas un sentiment  religieux aveugle qui émerge des ténèbres du  subconscient sous la  pression du cœur et l’inclination de la volonté  moralement informée,  mais qu’elle est un véritable assentiment de  l’intelligence à la vérité  reçue du dehors, de l’écoute, par lequel  nous croyons vrai, à cause de  l’autorité de Dieu souverainement  véridique, ce qui a été dit, attesté  et révélé par le Dieu personnel,  notre Créateur et notre Seigneur.
[...]
Enfin,  je garde très fermement  et je garderai jusqu’à mon dernier soupir la  foi des Pères sur le  charisme certain de la vérité qui est, qui a été  et qui sera toujours  « dans la succession de l’épiscopat depuis les  apôtres », non pas pour  qu’on tienne ce qu’il semble meilleur et plus  adapté à la culture de  chaque âge de pouvoir tenir, mais pour que  « jamais on ne croie autre  chose, ni qu’on ne comprenne autrement la  vérité absolue et immuable  prêchée depuis le commencement par les  apôtres.
Toutes ces  choses, je promets de  les observer fidèlement, entièrement et  sincèrement, et de les garder  inviolablement, sans jamais m’en écarter  ni en enseignant ni de quelque  manière que ce soit dans ma parole et  dans mes écrits. J’en fais le  serment ; je le jure. Qu’ainsi Dieu me  soit en aide et ces saints  Evangiles.
Lire pour un développement plus  complet du sujet :
LE SERMENT ANTIMODERNISTE DE SAINT PIE X
par Zacharias
OU LE VENIN SPÉCULATIF DE  L’HÉRÉSIE MODERNE 
FACE A LA  DOCTRINE SACRÉE DE L’ÉGLISE

 inundado por um mistério de luz que é Deus   e N´Ele vi e ouvi -A ponta da lança como chama que se desprende, toca o eixo da terra, – Ela estremece: montanhas, cidades, vilas e aldeias com os seus moradores são sepultados. - O mar, os rios e as nuvens saem dos seus limites, transbordam, inundam e arrastam consigo num redemoinho, moradias e gente em número que não se pode contar , é a purificação do mundo pelo pecado em que se mergulha. - O ódio, a ambição provocam a guerra destruidora!  - Depois senti no palpitar acelerado do coração e no meu espírito o eco duma voz suave que dizia: – No tempo, uma só Fé, um só Batismo, uma só Igreja, Santa, Católica, Apostólica: - Na eternidade, o Céu!
inundado por um mistério de luz que é Deus   e N´Ele vi e ouvi -A ponta da lança como chama que se desprende, toca o eixo da terra, – Ela estremece: montanhas, cidades, vilas e aldeias com os seus moradores são sepultados. - O mar, os rios e as nuvens saem dos seus limites, transbordam, inundam e arrastam consigo num redemoinho, moradias e gente em número que não se pode contar , é a purificação do mundo pelo pecado em que se mergulha. - O ódio, a ambição provocam a guerra destruidora!  - Depois senti no palpitar acelerado do coração e no meu espírito o eco duma voz suave que dizia: – No tempo, uma só Fé, um só Batismo, uma só Igreja, Santa, Católica, Apostólica: - Na eternidade, o Céu!