quinta-feira, 16 de outubro de 2014

FÊTE DE SAINTE MARGUERITE-MARIE (1647-1690) La Messagère du Sacré-Cœur

Le Cœur de Jésus, c’est d’abord l’Amour

Un jour, le Seigneur demanda à Marguerite-Marie à quelle fin il lui donnait ses grâces si abondamment. Il dit: “C’est pour te rendre comme un sanctuaire où le feu de mon amour brûle continuellement.”[10] Une autre fois le Seigneur lui découvrit son Cœur amoureux en disant: “Voici le Maître que je te donne, lequel t’apprendra tout ce que tu dois faire pour mon Amour. C’est pourquoi tu en seras la disciple bien-aimée.”  [11]
Un vendredi après la sainte communion, Notre Seigneur lui montra son Cœur. Marguerite-Marie raconte: “Une lumière sortait de la plaie de son adorable côté et s’élançait dans mon cœur, ce qui me faisait ressentir une très grande ardeur, avec ces paroles: c’est ainsi que mon Amour fait un continuel écoulement dans le cœur que je t’ai donné qui, par un autre écoulement, renvoie les biens dans leur source.”  [12]

Le Cœur de Jésus, et la plaie du côté

Jésus dit: “Voici la plaie de mon Côté pour y faire ta demeure actuelle et perpétuelle. C’est où tu pourras conserver la robe d’innocence dont je t’ai revêtue... vivant comme ne vivant plus, agissant comme n’agissant plus, mais Moi seul en toi.”  [13]
Une autre fois, pendant l’oraison, Jésus se présenta à sa confidente, couvert de plaies, et, “lui dit de regarder l’ouverture de son Sacré Côté qui était un abîme sans fond qui avait été fait d’une flèche sans mesure qui est celle de l’Amour... que c’était la demeure de tous ses amants, où ils rencontrent deux vies: l’une pour l’âme, l’autre pour le cœur. L’âme y rencontre la source des eaux vives pour se purifier et y recevoir la vie de la grâce que le péché lui avait ôtée; et le cœur y trouve une fournaise d’amour ardente qui ne le laisse plus vivre que d’amour. L’une s’y sanctifie et l’autre s’y consomme. (sic) Et comme l’entrée en est petite, il faut être petit pour y entrer et être dénué de toutes choses.” lire...