domingo, 24 de janeiro de 2010
Mgr Léonard à Bruxelles : QUAND LE CAUCHEMAR DEVIENT REALITE !
En se faisant filmer en maillot de bain ou en pyjama, à la piscine ou dans son lit. En entonnant une chanson prétendument humoristique d’un goût douteux. Ou plus récemment en devançant l’annonce officielle de sa nomination à Bruxelles. Quitte à irriter le Nonce Apostolique, Mgr Giacinto Berloco, qui fait désormais figure de sous-fifre. D’ailleurs, le nouvel archevêque estime avoir de moins en moins le style d’un professeur et de plus en plus celui d’un prophète ! Pas moins. Dernière coquetterie : Mgr Léonard change pour la seconde fois de deuxième prénom. S’appellant à l’origine « André-Jean- il devint »André-Mutien« lorsqu’il coiffa la mitre en 1991. Dans le futur il faudra citer dans la prière eucharistique »notre évêque André-Joseph" ! En hommage à celui qui fut le cardinal Ratzinger ? André-Joseph Léonard se voit-il déjà Pape ? (voir notre article précédent ci-dessus).
Il change de prénom : Joseph, comme Ratzinger !
En tout cas, Mgr Léonard a défini d’emblée, lors de sa première conférence de presse à Bruxelles ses principales priorités en matière pastorale. Le nouveau primat de Belgique a insisté sur le fait qu’il ne disposait que de cinq ans pour mener sa tâche à bien et que cela représentait, dès lors, pour lui un « grand défi » en même temps qu’« un formidable stimulant », En effet, créé sans doute très vite cardinal, André Léonard entend carrément imprimer une vraie correction de trajectoire.
L’une des première tâche du nouvel archevêque consistera à présenter à Benoît XVI la candidature d’un troisième évêque auxiliaire. En bonne part pour neutraliser le plus influent d’entre eux, Mgr Josef de Kesel, champion progressiste - aujourd’hui malheureux - à la succession de Danneels et qui reste aux commandes de bien des leviers dans l’archidiocèse de Malines-Bruxelles. A notre sens, le favori et le mieux placé est un prêtre d’Anvers, Mgr Luc De Maere, canoniste et proche" des milieux culturels de la Curie.
Qui sera le troisième évêque auxiliaire ?
En raison des positions ultra-conservatrices du nouveau Primat, en particulier en matière de morale, des remous déjà se font remarquer. Et ce n’est qu’un début. Ainsi la Plate-Forme « Prévention Sida » a publié un communiqué dans lequel elle rappelle les propos passés de Mgr Léonard : « Il prétend que ceux-ci ne sont pas fiables et estime que les campagnes de prévention incitaient à prendre des risques ». Des propos dangereux et mortifères. Dont d’ailleures l’évêque d’Orléans, Mgr André Fort, semblait s’inspirer.
Quant à l’association des gays et des lesbiennes « Tels Quels », à l’origine d’une revue, assure avoir appris avec consternation la nomination à la tête de l’Eglise de Belgique de Mgr Léonard. Selon « Tels Quels » : « Le nouveau primat de Belgique est »(trop) bien connu de notre association pour sa vision réactionnaire des orientations sexuelles et des identités de genre« . En outre, selon cette association : »Nommer M. Léonard, c’est légitimer un discours qui va à l’encontre de la lutte contre les discriminations, discriminations de genre (lorsque l’on se refuse à ordonner les femmes au même titre que les hommes), discriminations liées à l’orientation sexuelle et qui refuse d’entendre certaines détresses humaines au nom du dogme (refus de toute forme d’avortement ou d’euthanasie, refus de l’utilisation du préservatif « poreux » - selon lui - dans le cadre de la lutte contre le sida)".
L’inquiétude du monde politique belge
La droite modérée et plus encore la gauche et les écologiste font entendre que la collaboration avec le nouveau Primat ne seront pas aussi serein que ne le fut celle entretenue avec Mgr Danneels. La vice-première ministre socialiste Laurette Onkelinx a en tout cas estimé que la nomination de Mgr Léonard pourrait remettre en cause le « compromis belge » dans « un pays neutre qui a réussi à mettre en place un dialogue avec les laïcs et les représentants des différentes confessions ». « A la lumière des déclarations antérieures de Mgr Léonard - et notamment des propos qu’il a pu tenir à l’égard de certaines communautés et sur certains sujets - le PS espère qu’à l’avenir le successeur du cardinal Danneels fera preuve d’une attitude plus ouverte et plus tolérante, attitude qui soit respectueuse des droits fondamentaux de chacun », indique le parti dans un communiqué. Ce parti insiste pour que Mgr Léonard « respecte les décisions démocratiques prises par les institutions de notre pays », notant que les droits et devoirs que se donnent les hommes démocratiquement priment sur les traditions et prescrits religieux, « sans aucune exception ». En tout cas, la ministre de la Santé publique et des Affaires sociales a jugé la désignation de Monseigneur Léonard comme primat de Belgique potentiellement dommageable pour le dialogue entre laïques et catholiques.
Bien sûr, les courants conservateurs et néoconservateurs triomphent avec cette nomination « léonardienne ». Pourtant personne n’est dupe. Le nouvel archevêque s’appuiera sur ces troupes de choc. Dans son diocèse de Namur, Mgr Léonard avait déjà fait appel à des communautés charismatiques et conservatrices, en vue d’une « nouvelle évangélisation »
Joël Devillet demande des comptes à Mgr Léonard
Le passage de Namur à Bruxelles de Mgr Léonard réveille aussi de vieilles histoires. Celle notamment de Joël Devillet, victime d’un prêtre pédophile du diocèse de Namur et en procès à ce titre avec… Mgr Léonard. Il s’étonne aujourd’hui de sa promotion sur le siège primatial de Belgique : « Ces derniers jours, plusieurs évêques en Irlande ont démissionné suite à des abus et viols de leurs prêtres sur des enfants. Il est fréquent que le Saint Père se prononce sur ses actes criminels, qualifiant cela d’abominable. Il est donc curieux de donner une promotion à un évêque, Mgr Léonard, qui a actuellement un procès pour avoir protégé un prêtre pédophile de son diocèse -de surcroît récidiviste- et de n’avoir pas aidé la victime comme Rome le demande. Non, Mgr Léonard n’a pas gagné le procès comme il l’a dit à la télévision le jour de Pâques 2009 et comme la presse l’a relaté ostensiblement. J’ai été débouté pour le matériel, pas pour le psychologique et le moral. Le procès au civil est toujours en cours. Quant bien même j’aurai perdu mon procès, le jour du jugement, j’aurai fait Appel de la décision comme j’en suis sûr Mgr Léonard le fera s’il venait a être condamné. Le livre que j’ai écrit il y a peu ‘Violé par un prêtre’* montre combien l’Eglise prend au sérieux (par des discours !) ces cas d’abus sexuels sur des enfants commis par l’un de ses membres. J’y ai mis la quasi-totalité des propos à ce sujet donnés par Jean-Paul II et Benoît XVI. Que j’aimerai que ces belles paroles deviennent réalité. Donner une promotion à un évêque qui a un procès en cours est, -je le répète- à tout le moins curieux. D’autant plus que mon affaire a été médiatisée il y a peu et le sera encore. Je n’ai pas fait ce procès pour la gloriole, ou mon orgueil personnel. Il aurait été bien pour moi et mon avocat de dire que nous sommes en procès contre un cardinal ! Mais ce n’est pas ce que je recherche, sinon je n’aurai pas averti le Nonce et le Vatican au fur et à mesure de la procédure judiciaire. Courriers restés sans réponse d’ailleurs ! Cette nomination montre en tout cas que Rome s’en fiche qu’un évêque ait un procès en cours, même si ce procès a pour motif d’avoir couvert un prêtre pédophile et n’avoir pas aidé la victime. "
Mgr Léonard, un pasteur diviseur
De même, les langues commencent à se délier au sein du clergé namurois. On rappelera en effet qu’à peine arrivé à Namur, Mgr Léonard cassa son diocèse, divisant les esprits, révoquant l’équipe du séminaire. Son arrivée à Bruxelles suscite donc toutes les inquiétudes. Comme en témoigne dans un entretien au journal « L’Avenir », l’abbé Philippe Goffinet, doyen dans le Luxembourg belge : « Un évêque, c’est quelqu’un pour moi qui rassemble les sensibilités différentes pour essayer de dégager un projet pastoral commun. Ce n’est pas ce qu’il [Mgr Léonard] a fait. Il a imposé sa ligne. Je redoute que pour l’archidiocèse, ce soit la même chose ». En définitive - qui sait ? - la déplorable nomination de Mgr Léonard à Bruxelles pourrait avoir, indirectement, des effets très positifs. Désormais les choses sont claires. Chacun est invité à la vérité et à la franchise. A dire enfin quel est son choix. Son modèle d’Eglise, et même de christianisme.
*Livre ‘Violé par un prêtre’ Joël Devillet ISBN 978-2-87462021-8 221 pages éditions de l’Arbre, Paru en France en Janvier 2010
fonte:Golias
EL MENSAJE DE JUAN PABLO II Y EL MILAGRO DE PÍO XII
Se refiere a un presunto milagro atribuido a la intercesión de Pío XII que podría llevar, en tiempos relativamente breves, a la beatificación al Papa Pacelli. Se trata de la curación de una joven madre de un linfoma maligno. El caso está siendo atentamente analizado por la postulación de la causa y por la diócesis de Sorrento-Castellammare di Stabia, donde ha ocurrido.
Tornielli narra el siguiente suceso:
Poco tiempo después de la muerte del Papa Wojtyla. Una joven pareja que ya ha tenido dos niños, espera un tercero. Para la madre de treinta y un años, que es maestra, el embarazo se presenta difícil: tiene fuertes dolores y los médicos no logran inicialmente comprender el origen de sus molestias. Finalmente, después de muchos análisis y una biopsia, se le diagnostica un linfoma de Burkitt, tumor maligno del tejido linfático más bien agresivo, que frecuentemente aparece en los huesos mandibulares y se extiende a las vísceras del abdomen y la pelvis y al sistema nervioso central. La espera de la nueva vida que la mujer lleva en su seno se transforma en un drama. El marido de la mujer comienza a rezar al Papa Wojtyla, fallecido poco tiempo atrás, para pedirle que interceda por su familia. Una noche, el hombre ve en sueños a Juan Pablo II. “Tenía el rostro serio. Me dijo: «Yo no puedo hacer nada, debéis rezar a este otro sacerdote...». Me mostró la imagen de un sacerdote delgado, alto, flaco. Yo no lo reconocí, no sabía quién era”. El hombre permaneció preocupado por el sueño pero no pudo identificar al sacerdote que Wojtyla le indicó. Pocos días después, abriendo casualmente una revista, encontró una foto del joven Eugenio Pacelli que llamó su atención. Era el que había visto retratado en el sueño.
Se pone en marcha una cadena de oración para pedir la intercesión de Pío XII. Y la mujer se sanó, después de los primeros tratamientos. El resultado es considero tan importante que los médicos piensan en un posible error en el diagnóstico inicial. Pero los exámenes y las carpetas clínicas confirman la exactitud de los resultados de los primeros análisis. El tumor desapareció, la mujer está bien, tuvo su tercer hijo, y volvió a su trabajo y escuela. Luego de dejar pasar un poco de tiempo, es ella quien se dirige al Vaticano para señalar su caso.
Una confirmación del vicario general de la diócesis de Sorrento-Castellammare di Stabia, don Carmine Giudici: “Es todo cierto – ha declarado a Petrus -, la Santa Sede nos ha comunicado un milagro por intercesión de Pío XII. El arzobispo Felice Cece ha decidido, por lo tanto, instituir en días el correspondiente Tribunal diocesano”. Este tribunal será el que examine el caso para formular una primera sentencia. Si es positiva, los documentos pasarán a Roma, a la Congregación para las Causas de los Santos: aquí deberán ser estudiados primero por la Consulta médica, llamada a pronunciarse sobre la imposibilidad de explicar la curación. Si también los médicos que colaboran con la Santa Sede dicen sí, el caso de la madre sanada será discutido primero por los teólogos de la Congregación, luego por los cardenales y obispos. Sólo después de haber superado estos tres grados de juicio, el dossier sobre el presunto milagro llegará al escritorio de Benedicto XVI, que decidirá sobre el reconocimiento final. Entonces, y sólo entonces, el Papa Pacelli podrá ser beatificado.
La institución de un Tribunal diocesano y la eventual llegada de la documentación al dicasterio que estudia los procesos de beatificación y canonización no significan ningún reconocimiento sino sólo que el caso en cuestión es juzgado interesante y digno de atención. Por lo tanto, es totalmente prematuro predecir desarrollos, aún más imaginar fechas. Lo que impresiona, en la historia de la familia de Castellammare di Stabia, es el rol que tuvo en el asunto el Papa Wojtyla, que en sueños habría sugerido al marido de la mujer rezar a aquel “sacerdote delgado”, que luego se revelaría como Pacelli.
Hasta aquí la cita de Andrea Tornielli.
A la muerte de Juan Pablo II muchas personas exclamaban en Roma “¡Santo súbito!”. Indudablemente el carisma que irradiaba el Papa Wojtyla y el cariño del pueblo romano hacia él, los llevaba a casi exigir su canonización. La Santa Sede se vio presionada por ello. Se inició de inmediato la causa que lo llevó, luego, a ser nombrado recientemente –junto a Pío XII- como venerable. El nombramiento de “venerable” es el primer paso que en todo proceso precede a la beatificación y, luego, si Dios lo dispone, a la canonización. No todo venerable ni todo beato alcanza necesariamente la canonización. Sólo hasta ésta la Iglesia declara que alguien se encuentra gozando de la visión de Dios por toda la eternidad. Para que el Papa Pacelli fuese nombrado venerable pasó más de medio siglo, lo que contrastó con el expedito proceso de Juan Pablo II de sólo cuatro años. Mientras que el último Papa santo, Pío X, tardó cuarenta años en ser canonizado.
La Iglesia siempre ha actuado con suma prudencia y sin prisa en estos procesos, pues sabe que el estudio sobre la santidad de una persona requiere no sólo tiempo sino, también, el suficiente paso del mismo para tener una mejor perspectiva y un análisis más exacto. En realidad no se trata ni de medir popularidades, cariños o admiraciones del pueblo, sino de conocer y estudiar la vida y la santidad personal de cada persona.
Recordamos que en alguna ocasión el papa Juan Pablo II, ante una multitud, entonó –en polaco- alguna canción que su madre le cantaba cuando niño, al terminar el pueblo lo aclamó vehementemente. El Papa les dijo: “Aplauden pero no entienden”. Hemos llegado a pensar si el Papa no sólo hablaba del idioma polaco que desconocían sus oyentes, sino que aprovechó esta circunstancia para decir algo de más fondo: gran parte de esas multitudes que lo aclamaban, paradójicamente lo desobedecían en aspectos tan fundamentales como la contracepción y las relaciones prematrimoniales, y muchos ponían en duda las enseñanzas dogmáticas de la Iglesia. ¡Aplaudían pero no entendían o no querían entender! Tan es así, que en algún encuentro con jóvenes –no recordamos ya la nación- les preguntó: “¿renuncian al sexo?” (se refería a las relaciones fuera del matrimonio) y la multitud de jóvenes le contestó que ¡no! Pensó el Papa que tal vez había planteado mal su pregunta y que no había sido bien interpretado, y volvió a reformularla ¡para recibir de nuevo la misma contundente respuesta! La tristeza y el desconcierto se sembraron en el rostro del Pontífice.
Lo anterior viene a colación por los gritos de “¡santo súbito”! de multitudes que aclamaban pero, que en su mayoría, en realidad no seguían en todo al Papa. Varias encuestas entre los propios católicos practicantes lo demuestran (más aún en aquellos que se dicen creyentes pero no practicantes). ¿Cuántos de quienes se emocionaban hasta las lágrimas ante la presencia carismática de Juan Pablo II eran realmente seguidores y creyentes de todas las enseñanzas morales y de los dogmas que la Iglesia enseña? Sin duda había muchos, pero eran la minoría.
De ahí que nos preguntamos el significado que pueda tener la aparición entre sueños del Papa Wojtyla diciendo: «Yo no puedo hacer nada, debéis rezar a este otro sacerdote...», mostrando una imagen de Papa Pacelli. Aparición que parece comprobarse como fidedigna por la realización de lo que sería –falta el juicio de la Iglesia- un verdadero milagro de S.S. Pío XII.
No parece lógica una deferencia entre pontífices en el Cielo. Esas atenciones se realizan sólo en la tierra y no parecen propias de hechos sobrenaturales. No resulta creíble una simple deferencia natural (“después de ti…”) de un papa hacia otro -por voluntad unilateral- en apariciones preternaturales. «Yo no puedo hacer nada...», dijo. ¿Quién puede obrar un milagro? Sólo Dios. Los santos son sólo intercesores. Lo dicho por Juan Pablo II parece referirse a que él no lograría ese milagro de Dios y que a quien debería de solicitársele su intercesión era a un predecesor suyo: Pío XII. Esta petición es de creerse que lógicamente expresaba, sobre todo, la voluntad divina. ¿Dios quería que el intercesor fuese el Papa Pacelli de quien después de más de medio siglo se había mantenido su causa en punto y coma, y que hasta ahora toma de nuevo un encauzamiento al ser nombrado venerable por Benedicto XVI? ¿Es un signo de que el proceso “súbito” –algo fuera de lo común- de S.S. Juan Pablo II debería seguir un curso de tiempo normal, para que se haga un análisis -con la debida distancia histórica- como los realizados con otros papas canonizados? Dice Andrea Tornielli que “casi parecería que Juan Pablo II hubiese querido, de algún modo, ayudar a la causa de su predecesor”. No parece lógica ésta conjetura por lo ya dicho. ¿Meras deferencias y atenciones naturales en fenómenos preternaturales?
Quizá se podría pensar en que Dios quería que la causa de Pío XII se desbloquease (el nombramiento de “venerable” fue posterior al milagro -arriba comentado- que se le atribuye y que quizá podría ser definitivo para declararlo beato) y que se hicieran a un lado las calumnias que quieren pesar en contra de su proceso y las inconformidades de muchos judíos que las sostienen. Tal vez sea un llamado, también, a que los procesos se sigan con el tiempo –sin prisa- acostumbrado tradicionalmente por la Iglesia y que se hagan a un lado las presiones y las simpatías de multitudes que muchas veces siguen más el carisma, el liderazgo y la cualidades de una personalidad, que la doctrina que sustenta y enseña la Iglesia (¡aplauden pero no entienden!). ¿No convendría seguir la habitual prudencia que siempre ha habido… si, además, en las canonizaciones no se trata de un mero asunto de simpatías particulares por alguna persona, por muchas cualidades que haya tenido y que la muchedumbre admire? Fundamentalmente la Iglesia no debe tener prisa en estas cuestiones ni sentirse presionada.
Citas: http://la-buhardilla-de-jeronimo.blogspot.com/2010/01/el-milagro-de-pio-xii-y-el-rol-de-juan.html
sábado, 23 de janeiro de 2010
MISSA TRIDENTINA EM FÁTIMA ÀS 17,30H AOS DOMINGOS
Faz-se saber que a Missa celebrada segundo as rúbricas do Missal de João XXIII é celebrada na Capela do Seminário dos Padres Marianos, em Fátima, perto do museu da Cera.
Missa Tridentina (Missal João XXIII)
Capela do Seminário dos Padres Marianos
Rua de São Paulo, 2
Domingos, 17,30h
A Missa é celebrada por um sacerdote diocesano.
Somos um grupo regular de Católicos de vários pontos de Portugal e até de outros países que na fidelidade ao Papa Bento XVI nos reunimos para participar na Santa Missa Tridentina , que o Santo Padre colocou à disposição de todos os fiéis Católicos : é por isso que vos convidamos a que venham participar .
Liturgia, ação social e vocações: as prioridades do novo primaz da Bélgica
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Wigratzbad, 30 VI 2007
Mgr Leonard
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En se faisant filmer en maillot de bain ou en pyjama, à la piscine ou dans son lit. En entonnant une chanson prétendument humoristique d’un goût douteux. Ou plus récemment en devançant l’annonce officielle de sa nomination à Bruxelles. Quitte à irriter le Nonce Apostolique, Mgr Giacinto Berloco, qui fait désormais figure de sous-fifre. D’ailleurs, le nouvel archevêque estime avoir de moins en moins le style d’un professeur et de plus en plus celui d’un prophète ! Pas moins. Dernière coquetterie : Mgr Léonard change pour la seconde fois de deuxième prénom. S’appellant à l’origine « André-Jean- il devint »André-Mutien« lorsqu’il coiffa la mitre en 1991. Dans le futur il faudra citer dans la prière eucharistique »notre évêque André-Joseph" ! En hommage à celui qui fut le cardinal Ratzinger ? André-Joseph Léonard se voit-il déjà Pape ? (voir notre article précédent ci-dessus).
Il change de prénom : Joseph, comme Ratzinger !
En tout cas, Mgr Léonard a défini d’emblée, lors de sa première conférence de presse à Bruxelles ses principales priorités en matière pastorale. Le nouveau primat de Belgique a insisté sur le fait qu’il ne disposait que de cinq ans pour mener sa tâche à bien et que cela représentait, dès lors, pour lui un « grand défi » en même temps qu’« un formidable stimulant », En effet, créé sans doute très vite cardinal, André Léonard entend carrément imprimer une vraie correction de trajectoire.
L’une des première tâche du nouvel archevêque consistera à présenter à Benoît XVI la candidature d’un troisième évêque auxiliaire. En bonne part pour neutraliser le plus influent d’entre eux, Mgr Josef de Kesel, champion progressiste - aujourd’hui malheureux - à la succession de Danneels et qui reste aux commandes de bien des leviers dans l’archidiocèse de Malines-Bruxelles. A notre sens, le favori et le mieux placé est un prêtre d’Anvers, Mgr Luc De Maere, canoniste et proche" des milieux culturels de la Curie.
Qui sera le troisième évêque auxiliaire ?
En raison des positions ultra-conservatrices du nouveau Primat, en particulier en matière de morale, des remous déjà se font remarquer. Et ce n’est qu’un début. Ainsi la Plate-Forme « Prévention Sida » a publié un communiqué dans lequel elle rappelle les propos passés de Mgr Léonard : « Il prétend que ceux-ci ne sont pas fiables et estime que les campagnes de prévention incitaient à prendre des risques ». Des propos dangereux et mortifères. Dont d’ailleures l’évêque d’Orléans, Mgr André Fort, semblait s’inspirer.
Quant à l’association des gays et des lesbiennes « Tels Quels », à l’origine d’une revue, assure avoir appris avec consternation la nomination à la tête de l’Eglise de Belgique de Mgr Léonard. Selon « Tels Quels » : « Le nouveau primat de Belgique est »(trop) bien connu de notre association pour sa vision réactionnaire des orientations sexuelles et des identités de genre« . En outre, selon cette association : »Nommer M. Léonard, c’est légitimer un discours qui va à l’encontre de la lutte contre les discriminations, discriminations de genre (lorsque l’on se refuse à ordonner les femmes au même titre que les hommes), discriminations liées à l’orientation sexuelle et qui refuse d’entendre certaines détresses humaines au nom du dogme (refus de toute forme d’avortement ou d’euthanasie, refus de l’utilisation du préservatif « poreux » - selon lui - dans le cadre de la lutte contre le sida)".
L’inquiétude du monde politique belge
La droite modérée et plus encore la gauche et les écologiste font entendre que la collaboration avec le nouveau Primat ne seront pas aussi serein que ne le fut celle entretenue avec Mgr Danneels. La vice-première ministre socialiste Laurette Onkelinx a en tout cas estimé que la nomination de Mgr Léonard pourrait remettre en cause le « compromis belge » dans « un pays neutre qui a réussi à mettre en place un dialogue avec les laïcs et les représentants des différentes confessions ». « A la lumière des déclarations antérieures de Mgr Léonard - et notamment des propos qu’il a pu tenir à l’égard de certaines communautés et sur certains sujets - le PS espère qu’à l’avenir le successeur du cardinal Danneels fera preuve d’une attitude plus ouverte et plus tolérante, attitude qui soit respectueuse des droits fondamentaux de chacun », indique le parti dans un communiqué. Ce parti insiste pour que Mgr Léonard « respecte les décisions démocratiques prises par les institutions de notre pays », notant que les droits et devoirs que se donnent les hommes démocratiquement priment sur les traditions et prescrits religieux, « sans aucune exception ». En tout cas, la ministre de la Santé publique et des Affaires sociales a jugé la désignation de Monseigneur Léonard comme primat de Belgique potentiellement dommageable pour le dialogue entre laïques et catholiques.
Bien sûr, les courants conservateurs et néoconservateurs triomphent avec cette nomination « léonardienne ». Pourtant personne n’est dupe. Le nouvel archevêque s’appuiera sur ces troupes de choc. Dans son diocèse de Namur, Mgr Léonard avait déjà fait appel à des communautés charismatiques et conservatrices, en vue d’une « nouvelle évangélisation »
Joël Devillet demande des comptes à Mgr Léonard
Le passage de Namur à Bruxelles de Mgr Léonard réveille aussi de vieilles histoires. Celle notamment de Joël Devillet, victime d’un prêtre pédophile du diocèse de Namur et en procès à ce titre avec… Mgr Léonard. Il s’étonne aujourd’hui de sa promotion sur le siège primatial de Belgique : « Ces derniers jours, plusieurs évêques en Irlande ont démissionné suite à des abus et viols de leurs prêtres sur des enfants. Il est fréquent que le Saint Père se prononce sur ses actes criminels, qualifiant cela d’abominable. Il est donc curieux de donner une promotion à un évêque, Mgr Léonard, qui a actuellement un procès pour avoir protégé un prêtre pédophile de son diocèse -de surcroît récidiviste- et de n’avoir pas aidé la victime comme Rome le demande. Non, Mgr Léonard n’a pas gagné le procès comme il l’a dit à la télévision le jour de Pâques 2009 et comme la presse l’a relaté ostensiblement. J’ai été débouté pour le matériel, pas pour le psychologique et le moral. Le procès au civil est toujours en cours. Quant bien même j’aurai perdu mon procès, le jour du jugement, j’aurai fait Appel de la décision comme j’en suis sûr Mgr Léonard le fera s’il venait a être condamné. Le livre que j’ai écrit il y a peu ‘Violé par un prêtre’* montre combien l’Eglise prend au sérieux (par des discours !) ces cas d’abus sexuels sur des enfants commis par l’un de ses membres. J’y ai mis la quasi-totalité des propos à ce sujet donnés par Jean-Paul II et Benoît XVI. Que j’aimerai que ces belles paroles deviennent réalité. Donner une promotion à un évêque qui a un procès en cours est, -je le répète- à tout le moins curieux. D’autant plus que mon affaire a été médiatisée il y a peu et le sera encore. Je n’ai pas fait ce procès pour la gloriole, ou mon orgueil personnel. Il aurait été bien pour moi et mon avocat de dire que nous sommes en procès contre un cardinal ! Mais ce n’est pas ce que je recherche, sinon je n’aurai pas averti le Nonce et le Vatican au fur et à mesure de la procédure judiciaire. Courriers restés sans réponse d’ailleurs ! Cette nomination montre en tout cas que Rome s’en fiche qu’un évêque ait un procès en cours, même si ce procès a pour motif d’avoir couvert un prêtre pédophile et n’avoir pas aidé la victime. "
Mgr Léonard, un pasteur diviseur
De même, les langues commencent à se délier au sein du clergé namurois. On rappelera en effet qu’à peine arrivé à Namur, Mgr Léonard cassa son diocèse, divisant les esprits, révoquant l’équipe du séminaire. Son arrivée à Bruxelles suscite donc toutes les inquiétudes. Comme en témoigne dans un entretien au journal « L’Avenir », l’abbé Philippe Goffinet, doyen dans le Luxembourg belge : « Un évêque, c’est quelqu’un pour moi qui rassemble les sensibilités différentes pour essayer de dégager un projet pastoral commun. Ce n’est pas ce qu’il [Mgr Léonard] a fait. Il a imposé sa ligne. Je redoute que pour l’archidiocèse, ce soit la même chose ». En définitive - qui sait ? - la déplorable nomination de Mgr Léonard à Bruxelles pourrait avoir, indirectement, des effets très positifs. Désormais les choses sont claires. Chacun est invité à la vérité et à la franchise. A dire enfin quel est son choix. Son modèle d’Eglise, et même de christianisme.
*Livre ‘Violé par un prêtre’ Joël Devillet ISBN 978-2-87462021-8 221 pages éditions de l’Arbre, Paru en France en Janvier 2010
fonte:Golias