sábado, 19 de junho de 2010

Martin Mosebach "La Liturgie et son ennemie ". La nouvelle liturgie dévie sur des points essentiels des exigences du concile Vatican II où il n’était pas question de changement d’orientation du prêtre, où le latin fut fixé pour la première fois comme langue de la liturgie catholique occidentale et où fut interdite toute innovation dont on ne pouvait « attendre avec certitude un bénéfice spirituel significatif ».

 
 
Mêlant récits autobiographiques, explications spirituelles et fictions descriptives, un grand romancier allemand dit de manière très originale ce qu’il pense de l’état de la liturgie catholique. Un romancier et non un théologien, car la situation est trop grave, estime-t-il, pour laisser les « spécialistes » cléricaux faire de l’ingénierie liturgique aux dépens du simple fidèle. Le présent ouvrage, dont le titre se réfère à la distinction de Carl Schmitt ami-ennemi, a connu un étonnant succès en Allemagne et il permet de mieux saisir le projet de « réforme de la réforme » cher au nouveau pape Benoît XVI : la critique de l’après-Concile et de sa messe déborde en effet de plus en plus largement les cercles traditionnels. La faillite pastorale aidant, ces sujets sont désormais ouvertement débattus, au point que Martin Mosebach a été invité au Katholikentag, la grande kermesse annuelle du catholicisme allemand. Un message pour l’Église de France.
Traduction de Francis Olivier et Stéphen de Petiville
Préface de Robert Spaemann

La Liturgie et son ennemie




fonte: http://www.hora-decima.fr