En Etienne, s’esquisse le type du saint chrétien : le témoin par excellence. Son témoignage n’a pas été donné par la parole seulement, mais à travers la mort, une mort qui répète celle du Christ. L’hagiographe souligne avec soin les similitudes : la haine, les faux témoins, le contenu même de l’accusation, la mise à mort en dehors de la cité. Et non seulement les situations extérieures se répètent, mais les sentiments intimes, eux surtout, sont les mêmes chez Jésus et son témoin. Jésus dit : Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font, et Etienne : Seigneur, ne leur impute pas ce péché. Jésus s’adresse au Père : Père, entre tes mains je remets mon esprit, et Etienne : Seigneur Jésus, reçois mon esprit. Jésus meurt avec un grand cri, Etienne également. Ce qu’il y a de nouveau chez Etienne, c’est la vision.
Jésus avait dit : Il en est ici qui ne mourront pas avant d’avoir vu le Fils de l’homme venant dans l’éclat de son Règne. Les Actes nous disent explicitement qu’Etienne voit la gloire, qu’il voit Jésus. Dans la mort de l’homme s’anticipe la Parousie du Seigneur.
Il y aura plus tard une Parousie pour toute l’humanité : l’Apocalypse l’enseigne. Mais il y a aussi une parousie dans la mort du témoin : à l’instant même où le témoin meurt, il voit Jésus. La vision d’Etienne a ce sens : c’est le Christ qui revient dans la gloire. Les paroles d’Etienne provoquent la condamnation. La prophétie s’accomplit : le sanhédrin ne pouvant condamner Jésus à mort une seconde fois, condamne comme blasphémateur Etienne qui rend témoignage à l’accomplissement de la prophétie. Cette annonce, – le Fils de l’homme reviendra dans la gloire -, était celle qui avait fait condamner Jésus. Quand Jésus répond au pontife : Vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de Dieu et venant dans les nuées du ciel, le grand prêtre déchire ses vêtements et crie : Il a blasphémé ! Et tous répondirent : Il est digne de mort. Etienne n’affirme pas qu’il le verra : Il le voit. Et le jugement s’accomplit.
Jésus avait dit : Il en est ici qui ne mourront pas avant d’avoir vu le Fils de l’homme venant dans l’éclat de son Règne. Les Actes nous disent explicitement qu’Etienne voit la gloire, qu’il voit Jésus. Dans la mort de l’homme s’anticipe la Parousie du Seigneur.
Il y aura plus tard une Parousie pour toute l’humanité : l’Apocalypse l’enseigne. Mais il y a aussi une parousie dans la mort du témoin : à l’instant même où le témoin meurt, il voit Jésus. La vision d’Etienne a ce sens : c’est le Christ qui revient dans la gloire. Les paroles d’Etienne provoquent la condamnation. La prophétie s’accomplit : le sanhédrin ne pouvant condamner Jésus à mort une seconde fois, condamne comme blasphémateur Etienne qui rend témoignage à l’accomplissement de la prophétie. Cette annonce, – le Fils de l’homme reviendra dans la gloire -, était celle qui avait fait condamner Jésus. Quand Jésus répond au pontife : Vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de Dieu et venant dans les nuées du ciel, le grand prêtre déchire ses vêtements et crie : Il a blasphémé ! Et tous répondirent : Il est digne de mort. Etienne n’affirme pas qu’il le verra : Il le voit. Et le jugement s’accomplit.